Grippe A : Les journalistes, leur pouvoir ? Oui, mais lequel ?

Grippe A : Les journalistes, leur pouvoir ? Oui, mais lequel ?

Peut-on reprocher au Gouvernement d’avoir mis le maximum de chances pour contrer un virus dont on ne connaît pas grand-chose ?

Non. Car, en supposant que ce virus de la grippe H1N1 évolue, il vaut mieux être prêt, ne serait-ce qu’à titre de "parapluie" à défaut de protection des populations. On peut d’ailleurs imaginer avec stupéfaction quelles mesures auraient été prises s’il s’agissait de la peste revenue. Mais bon c’est ainsi.

Nous parlons de la grippe, et rien d’autre.
Par contre, et il y a un "par contre" de taille : les journalistes !
Qu’ont-ils voulu prouver ? Leur pouvoir ? Leur capacité à diriger les foules ?

Si tel a été le cas, le moins qu’on puisse dire est qu’ils se sont "plantés" en beauté. Annoncer des morts, des fermteures d’entreprises, des arrêts de travail, des fermetures de lycée... quelle aubaine ! Ils en avaient l’eau à la bouche, les journalistes (pas tous, heureusement) et l’audimat qui frémissait d’impatience dans son bocal ! Mais cela n’a pas fonctionné. Et encore moins la ruée des foules vers les centres de vaccination. Pourquoi ? Tout

simplement parce que le bon peuple français n’est pas aussi stupide que les journalistes et les médias en général semble encore l’imaginer. Le pouvoir des médias ? Uniquement dans leur imagination.

Car le bon peuple français a répondu : désolé, non merci !