Si vous doutiez un seul instant qu’un enseignant en collège ou lycée est un sacré fainéant , qu’il possède un nombre incalculable d’heures libres, et bien sachez que certains travaillent à renforcer l’éducation de vos enfants : .Jean-Louis est un spécimen rare, motivé pour remplir sa mission pédagogique, apporter les connaissances aux élèves, comme à ses amis professeurs. Sur ce fameux temps libre, voir pendant les vacances, il a créé au fil des jours, une encyclopédie, aux définitions inédites !

Jean-Louis est petit, grassouillet, le cheveux gras, et surtout un sens aigüe de la maladresse en toute circonstance. : décès du mari d’une collègue enseignante dont le signe astrologique n’est pas vraiment cancer, quand il se fait très indiscret quand il cherche à séduire en chanson, en connaissances sur le jazz, Jean-Louis s’inspire aussi de certaines excuses des élèves, : « mon père est inspecteur des impôts » et encore bien d’autres gaffes qui donneront à notre enseignant des grosses gouttes de sueur !

Le moment préféré dans la journée pour Jean-Louis, c’est de trouver l’occasion de laisser s’échapper une page, ou d’hurler dans la plus simple discrétion, son plaisir d’écrire sa propre encyclopédie, le grand livre du savoir sur feuille à petits carreaux. Dans ces feuillets, on y apprend les origines du mot « philosophie » et la nouvelle question existentiel posée par BHL : « Où est mon gel ? Je voudrais retrouver ma coupe de Bosnie ». Et comment est on passé de « Infractus » à « Infarctus », l’encyclopédie vous le dévoile, comme d’autres mystères autour des maths, avant la couleur serions nous gris, sommes nous seuls dans l’univers, qu’est ce qu’un arbitre de football … etc.

Fabcaro s’est replongé dans ses souvenirs du monde enseignant, le manque de moyen pour avoir un dictionnaire, une encyclopédie signée Julien Lepers. Avec un dessin assez petit, vu le budget réduit de l’éducation nationale, pas besoin de décors, même une table paraît être une torture à dessiner pour Fabcaro. Les personnages féminins sont aussi moches que les masculins. Tout cela ne peut -être bien sur que des qualités en vue d’un scénario humoristique, et caustique. Les gags sont innovants, des impôts à la mort, on peut rire de tout dans ce livre. Jean-Louis est une sorte de looser, il serait même encore « vierge » ! (bon en fait ça devait se faire au lycée, une copine, pas pu …) .

L’éducation nationale reste un fleuron d’inspiration dans la bande dessinée : toujours moquée, détournée : le mauvais élève avec Ducobu (le lombard), ou les relations entre profs : « L’étoffe des Zéros « et « Pulsions Zérotiques » (Fluide Glacial), ou quand ils sont dans l’impossibilité de tenir une classe avec les PROFS (Bamboo). Jean-Louis vient marquer un autre esprit de la scolarité, celle du bruit de couloir, du bruit de la salle des professeurs, d’un cafteur dont le père serait inspecteur des impôts … c’est ça l’école ! Et elle est loin d’être finie ! D’ailleurs, si elle n’est pas finie, pourquoi Sheila l’aurait chantée comme finie après la cloche ?! Jean-Louis pourrait bien un jour nous y apporter une réponse dans son encyclopédie !

Pour le rire et pour la connaissance , vous pouvez trouver une nouvelle façon d’apprendre des leçons de toute sorte de choses avec JEAN-LOUIS !

JEAN-LOUIS (et son encyclopédie) / FABCARO / DRUGSTORE .