SOLLIESVILLE : La meilleure bande dessinée au monde est là !

SOLLIESVILLE : La meilleure bande dessinée au monde est là !

Le 21ième festival de Sollièsville a ouvert la place du village pour laisser libre court à cette immense fête de la bande dessinée pour 3 jours d’un programme des plus attractif au monde !
De Art Spiegelman à Tota, en passant par Margerin, ils ont répondu présent pour cette nouvelle année, avec fidélité , et apporter ce qu’on ne voit pas ailleurs ! Ambiance de village, ombrage et soleil, c’est ça aussi Sollièsville !

Et le moment plus attendu de cette première journée, vendredi, après quelques déjà longues files en dédicaces pour Enki Bilal, Spiegelman, ou encore Margerin, Gibrat, Lauffray, il fallait en venir à la remise des prix , et nous avons enfin eu une explication concernant la sculpture initiée à l’occasion des 20 ans du festival, comme à Sollies, il y a le sanglier à truffe, après avoir goutté les fameuses figues de Solliespont, Bilal nous a sorti le « lapin figuier » !

Le palmarès a été à la hauteur du festival, une fois de plus.

Album Coup de coeur (sponsorisé par le journal local Var-Matin) : CORRESPONDANTE DE GUERRE de Daphnée Collignon et Anne Nivat.. Interview, reportage via la journaliste et correspondante de terrain : Anne Nivat. (Soleil Production) . Cet album est soutenu par Reporters Sans Frontières

Meilleur album étranger : BLACK HOLE de Charles Burns (Delcourt) : des adolescents plongés dans l’horreur. Une aventure très noire !

Meilleure série : LONG JOHN SILVER de Mathieu Lauffray (Dargaud) : série sur le célèbre pirate de l’île au trésor !

Meilleur album : MATTÉO de Jean-Pierre Gibrat (Futuropolis) : aventure d’un jeune homme pacifiste à travers les guerres dans le monde de 1914 à 1944.

Meilleur Graphisme : Lorenzo Matloti pour le collectif consacré à Bob Dylan (Delcourt)

2 GRANDS PRIX

 ! Pour l’ensemble de son œuvre : ART SPIEGELMAN et pour la première fois, une femme pour partager ce grand prix : FRANCOISE MOULIN (la compagne de Art Spiegelman ) pour son oeuvre ; entre son implication au sein du très grand journal : The New Yorker, et une prochaine collection à venir chez Casterman : des Bandes dessinées « double » : français – anglais, dans un but pédagogique pour mieux apprendre l’anglais comme le français, une collection sur laquelle un certain Luc C. Ministre de l’éducation nationale devrait se pencher, si il veut que nos enfants soient bilingues !

Il est à noter que dans la famille Spiegelman, au grand complet, Art avoue parler français comme une vache espagnole, mais sa fille est bien meilleure, car elle le le parle comme une vache française. Mais Rassurons Art Spiegelman, il maitrise très bien le français, mieux qu’une vache, car à Solliesville, il ne s’est pas contenté de regarder les trains, il est amoureux du lieu, et nous risquons bien d’y voir son retour sous peu pour la prochaine édition … ! Le rendez vous est pris !

Cette première journée s’est clôt après une bon apéro à l’Anchoiade, et autres petits fours, ainsi que deux concerts (bénévoles ! ) : le groupe Ultime Connexion (reprises rock, et divers blues variétés), et avec un certain petit retard mais pas trop, deux guitaristes dessinateurs de bande dessinées : les NightBuzz formés par Jean Claude Denis et Charles Berberian , accompagné avec un certains retard, mais sans réussir à brancher son bouzouki et nous a tout de même donner un bon solo guitare fender.. Le trio – du moins plus duo des deux premiers – nous ont offert un florilège de chansons acoustiques ballades et blues.
Un grand moment musical chaleureux, qui aurai pu continuer jusque dans le hall de l’hôtel où sont logés les dessinateurs du festival.

Bien que la crise économique se fait sentir, le budget du Festival s’est vu réduire de plus que moitié pour cette nouvelle édition : de 300.000 euros l’an dernier, contre seulement moins de 100.000 en tout cette année, où Pascal Orsini a dû compter à l’euro près pour préserver la gratuité du stage pour les jeunes, ainsi que les invités revus à la baisse de 62 en 2008 à 40 en 2009. Et pourtant, lors des différents speechs des aides « politique » : la mairie qui maintent le soutient du festival du côté régalien, et éventuellement combler un petit déficit, le Conseil Général du Var toujours prêt à soutenir (avec un grand brin de timidité) , et enfin, la cerise sur le gâteau, la plus voyante, annoncée par M. Robert Alfonsi, le vice -président de la région PACA, acclamant une nouvelle fois les biens fait du festival, et de rendre avec tout son appuis possible de rendre ce festival essentiel et d’utilité publique, de le rendre solide et toujours renouvelée pour les années à suivre ! Mais bon, tout cela sent les élections à plein nez, la campagne des régionales commence déjà ! ( Le PS règne sur la région PACA , et la dernière préoccupation de Michel Vauzel était de changer le nom de PACA en un autre plus attractif ! ). Remarquez, M. Alfonsi avait pourtant juré il y a deux ans de faire de « Maüs » de Art Spiegelman, une lecture « obligatoire » dans les écoles. Ce n’est toujours pas proposé … !
En tout cas, peu importe pour les subventions, nous avons eu l’assurance, avec aussi les sponsors comme la Caisse d’Epargne, ou encore Var-Matin, et l’Odyssée (hummm merci pour le petit apéro ! Excellente anchoïade ! ). Le Festival de Solliesville n’est pas prêt de s’éteindre ! Et l’essentiel est toujours là : la Bande Dessinée, la Convivialité, et l’Amitié !

Rendez vous encore ce samedi et dimanche pour profiter de ce lieu unique : rencontre, dialogue, dédicace, un verre de coca, de ice-tea , de Perrier, ou un pastis, une bonne grillade le midi … Vous n’oublierez rien de cet excellent festival où il fait bon pendre son temps.
Demain soir, au programme, n’oubliez pas au village, la projection d’un film expérimental de Enki Bilal sur ses trois films (Bunker Palace Hotel, Tykhomoon, Immortel Ad Vitam) . A ne manquer sous aucun prétexte !


XXIeme Festival de la Bande Dessinée de Solliesville – jusqu’au 30 août !