On n’est jamais trop PD dans la vie !

On n'est jamais trop PD dans la vie !

Depuis tout petit j’aime les carottes, je me rappelle aussi ma première grosse émotion intime de petit homme en attente de révélation érotique lorsque j’aperçus par la fenêtre de la R12 verte de mon papa et de ma maman en 1982 l’Obélisque de Paris. Un choc esthétique de tout premier plan qui me fait encore trembler bien des années après quand j’y repense dans mon lit et que les draps s’en souviennent. Brrrrr ça remue tant de force et de beauté jaillissante dure et triomphante.

Les douches de football, les hommes nus qui s’y passaient le savon en toute indécence bercés par les jeux de la puberté sont restés pour moi les meilleurs souvenirs de ma jeunesse en quête de sens (interdits).

Au temps de SODOME et GOMORRE, quand l’eau douce se transformait en sel, une substance biochimique contenant une hormone vivante s’imprégna dans les eaux, marquant cette mer de façon indélébile. Un jour de vacances à Mimizan, j’ai bu par hasard ce liquide et il m’a rendu meilleur, plus tolérant, plus ouvert à toutes potentialités élastiques du monde et du corps des garçons.

On me dit gai, enjoué, je transpire l’humanité, l’art et la classe naturelle, c’est pour cela que j’ai choisi le métier de coiffeur pour dames et messieurs à la place de chauffeur de bus bien que j’adore les gros champignons.

Après j’ai vu « Fight Club » un soir au clair du feu où brûlaient de bien énormes bûches. Ca m’a donné une belle idée excitante : faire des combats dans la rue à moitié nu avec des hommes virils de passage. Ah ! que de nuits endiablées, que de moments uniques à toucher sans relâches les pectoraux de mécaniques humaines poilus et bien huilées.
Les muscles bandés dans la nuit, un homme est à l’apogée de sa séduction, plus beau qu’un camion, plus lumineux qu’une bougie, plus solide qu’un godemiché.

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela, pourquoi me vient l’envie de révélations aussi profondément ancrées en moi et dans les annales de moi-même.

Sans doute parce que je déteste par-dessus toute attitude homophobe ou a contrario le moindre signe de prosélytisme hétéro ou gay.

Chacun fait ce qu’il veut avec son cul, par devant par derrière ou les deux à la fois, l’important n’est pas là mais bel et bien dans la faculté qu’on les gens de bien utiliser leur gros outil (intellectuel).

Celui qui fait montre de discernement, de tact et de grandeur d’âme.
A bon entendeur salut !!

Allez Guillaume Dustan va dire aux couillons de la lune que je ne suis pas homophobe, montre-leur avec tes armes à toi !