Jean-Marie Bigard avait créé un tollé en remettant en cause le 5 septembre 2008 la version officielle de l’attentat du 11 septembre 2001, et s’est excusé auprès d’un public apparemment choqué. Puis il a suggéré y avoir été invité par l’Élysée… La rumeur publique lui prête des relations amicales avec son locataire. Si l’humoriste au niveau de la mer nourrit des doutes au sujet de cet attentat, il ne connaît vraisemblablement pas la signification du mot.

Jean-Marie Bigard, par ailleurs fervent catholique, a bénéficié du privilège de rencontrer le pape à l’occasion d’une visite officielle de Nicolas Sarkozy dans les États du Vatican, mais n’a certainement pas l’intention de se plier aux moindres préceptes de tempérance ou de décence exaltées par l’église catholique.

Pendant que le gouvernement déploie des trésors d’imagination pour promouvoir les relations sur Internet, dans un sens politiquement et civilement correct, Jean-Marie Bigard se livre à un attentat à la pudeur sur son site officiel, réprimé par l’article 222-27 du code pénal. Le public appréciera l’opération de communication à laquelle se livre cet artiste sur les nouveaux médias, et dont nous vous proposons de vous faire une opinion sur la pertinence.

Jean-Marie Bigard vient de mettre en ligne un site Internet pour s’assurer d’une certaine visibilité sur ce média de plus en plus populaire. Il est un peu triste pour le moment, comme le concède sans détour l’inventeur du lâcher de salopes, et pourrait devenir un lieu d’échanges — au-dessous de la ceinture ? — avec les internautes. Dans la vidéo que nous vous présentons, et qui se trouve sur la page d’accueil du site, Jean-Marie Bigard revient sur l’épisode controversé de son adhésion à la thèse conspirationniste, et nous promet de bonnes blagues au sujet de l’attentat sur les tours jumelles à New-York.

Le meilleur est bien entendu pour la fin ! Jean-Marie Bigard a voulu frapper fort pour faire le buzz sur Internet, et gageons qu’il y réussira. Plus c’est gros et plus ça marche, lui a-t-on soufflé un jour, et depuis, le délicat personnage a fait de cet adage la recette de son succès. Jugez plutôt.