Manger végétal pour préserver la planète et sa santé

Manger végétal pour préserver la planète et sa santé

Avec 1,4 milliard de vaches, notre planète croule sous le bétail : le poids cumulé de tous ces ruminants est supérieur à celui de toute la population humaine avec ses 6 milliards d’habitants ! Sans compter que lorsqu’elles pètent, elles augmentent — paraît-il — les émissions de gaz à effet de serre… Et c’est de pire en pire. La production de viande a été multipliée par cinq depuis les années 1950, pour passer à 265 millions de tonnes.

À l’ère de l’élevage industriel, nos bêtes accaparent à elles toutes seules 60% de la production mondiale de céréales, soit 670 millions de tonnes ! Un volume qui suffirait amplement à nourrir les 923 millions d’êtres humains souffrant de malnutrition. En fait, d’un point de vue économique, la viande n’est pas une production rentable. On a calculé qu’un végétarien consomme 180 kilos de céréales en moyenne par an, alors qu’un consommateur de viande en gaspille 930. Pour comparer le rendement de diverses spécialités agricoles, les agronomes calculent un taux de conversion alimentaire qui correspond au rapport entre le nombre de protéines consommées et produites.

Existe-t-il une alternative ? Pour Léo Malet, qui fit la promotion des habitudes alimentaires végétaliennes dans ses fameux romans policiers, la cause était entendue avant même la grande boucherie du second conflit mondial. Sur un hectare de terrain, explique Bruno Parmentier, auteur de Nourrir l’Humanité et directeur de l’École supérieure d’Agriculture d’Angers, un agriculteur peut nourrir une trentaine de personnes s’il le consacre à la culture de légumes ou de fruits. S’il produit des oeufs ou de la viande, le ratio passe à cinq personnes. Et à beaucoup, beaucoup, moins, s’il ne s’agit que de viande rouge !

Le plus insensé ? C’est que toute cette viande est en priorité destinée à 0,1% de la population de la planète, l’infime petite minorité des gens aisés de ce monde. Notre consommation de viande est passée de 30 kilos par personne et par an en 1919 à plus de 100 kilos aujourd’hui. C’est trois fois plus que la quantité préconisée par les organismes de santé. Au total, l’élevage et la production des aliments pour le bétail squattent 78% des terres agricoles mondiales, soit 30% de toute la surface du globe, trois fois plus qu’en 1960.

D’autres personnes illustres se sont tournées vers une habitude alimentaire uniquement composée de végétaux. Des sportifs, comme Murray Rose, nageur australien végétarien de naissance, 5 fois médaillé olympique de natation en 1956 et 1960 et 15 fois recordman du monde, Ruth Heidrich, athlète américaine végétalienne, avec plus de 900 médailles en marathons et triathlons, première place à l’Ironman de Nouvelle-Zélande en 1996, ou encore Surya Bonaly, championne française de patinage artistique. Des savants et des philosophes, comme Albert Einstein, Thomas Edison, Charles Darwin, Arthur Schopenhauer, Clint Eastwood, Marie-Claude Pietragalla, Benjamin Franklin, Henri David Thoreau… Pourquoi ont-ils choisi un tel mode de vie ?

Une étude montre que les végétariens vivent plus longtemps. Le Centre Allemand de Recherche sur le Cancer a suivi 1.904 végétariens pendant 21 ans. Les recherches ont trouvé que les hommes végétariens réduisaient leur risque de mort précoce de 50 % et que les femmes végétariennes de 30%. Dans une étude conjointe, des recherches d’une équipe de l’université de Vienne en Autriche a rapporté que les végétariens avaient un apport de vitamines C, caroténoïdes, acide folique, fibres et graisses insaturées plus élevées que la moyenne. Une étude suivie sur 12 ans, portant sur 6.115 végétariens et 5.015 omnivores britanniques a montré une mortalité précoce, toutes causes confondues, de 20% plus faible chez les végétariens ( la mortalité à cause du cancer serait ainsi réduite de 39%).

En moyenne, les consommateurs de viande absorbent le double de la ration protéinique recommandée ! Excès préjudiciable à la santé, qui entraine les maladies de pléthore : arthritisme, maladies cardio-vasculaires, certains cancers, obésité… Une alimentation végétarienne aide à prévenir le cancer. De nombreuses études épidémiologiques et cliniques ont montré que les végétariens sont environ 50% moins susceptibles de mourir d’un cancer que les non végétariens. Enfin, l’Organisation Mondiale de la Santé animale a établi en 2005 que 60% des pathogènes humains sont d’origine animale, et 75% des maladies émergentes sont d’origine animale.

Tout comme Albert Einstein, pensez à présent que les transformations et les effets purificateurs d’un régime végétarien sur l’homme sont très bénéfiques à l’espèce humaine. Par conséquent, en choisissant le végétarisme, on sera à la fois heureux et paisible. Samedi 9 mai à 16 heures se tient un nouvel atelier de cuisine végane au Salon des Arts, pour vous permettre de vous initier à des pratiques alimentaires alternatives et végétariennes.

Salon des Arts,
5bis passage Piver,
75011 Paris — M°Belleville,
Samedi 9 mai à 16H00.

Merci de confirmer à l’organisation votre présence par courriel à valerie.goovaerts[@]gmail.com