Les paysages dans lesquels vivait le peintre l’ont marqué et ont marqué son art de
manière fondamentale. L’exposition rend visible la continuité de sa quête artistique, pour la
première fois exclusivement à l’aide des tableaux de paysages. Ainsi est-il possible de
comprendre comment les tons terreux de l’œuvre hollandaise précoce ont peu à peu
laissé la place, à Paris, et après la rencontre féconde avec l’art français contemporain, à
une peinture lumineuse et accentuée sur la couleur.

Van Gogh trouve ensuite en Arles
les accords colorés d’une intensité décuplée, servie par une rythmique accentuée de la
touche de pinceau. À Saint-Rémy, ses œuvres atteignent un degré de tension maximal,
tous les éléments du paysage paraissent animés d’une sorte de puissante dynamique
intérieure. La dernière période de sa vie est encore une fois synonyme d’un nouveau
départ artistique. Van Gogh développe alors un cycle en plusieurs parties dans des tons plus
froids, en larges formats panoramiques, consacré aux paysages du nord de la France.

La première présentation de l’ensemble des paysages de Van Gogh couvrant toutes les
périodes de son travail permet aussi de montrer dans quelles relations l’artiste pensait son
oeuvre. L’intérêt thématique qu’il portait originellement à l’aspect cyclique de la nature
s’est transposé au principe des séries et des cycles d’œuvres. Ces cycles et formes
récurrentes dans son travail, matière même de son expérimentation, sont partiellement
reconstruits dans l’exposition. De par la citation du semeur et du moissonneur, et à l’aide
de thèmes tels que la floraison des arbres fruitiers et la moisson des blés, il souligne le
cycle sans cesse renouvelé des forces de la nature.

Dans toutes les phases de sa courte période de travail, Van Gogh a célébré à travers ses
œuvres le caractère unique et la beauté de la Création. L’exposition présente le panorama
complet du monde de Van Gogh : paysages de villes et de villages, jardins, parcs, champs,
oliveraies ou vignobles. Grâce à de nombreuses œuvres de premier plan, telles que Les
champs de blé, de Honolulu Academy of Arts, Paysage à Arles, de la Courtauld Gallery,
Londres, ou Les Oliviers, du Museum of Modern Art, New-York, l’exposition documente
l’intense relation qu’il entretenait avec la nature.

Informations pratiques :

Kunstmuseum Basel
St. Alban-Graben 16, CH-4010 Bâle.

Courriel : info(at)vangogh.ch

Heures d’ouverture du Kunstmuseum :
De mardi à dimanche, 9H00 à 19H00, jusqu‘à 22H00 pour les groupes, y compris les jours fériés.

Accès au musée :

Avec les transports publics :
Depuis la gare SBB/CFF prendre le tram no 2 en direction de Badischer Bahnhof/Riehen jusqu’à l‘arrêt "Kunstmuseum" (environs 4 minutes),

Depuis la gare allemande (Badischer Bahnhof) prendre le tram n°2 en direction de Binningen jusqu’à l’arrêt "Kunstmuseum" (environs 6 minutes),

NB. L’offre combinée RailAway avec une réduction de 20% sur le voyage aller-retour en train jusqu’à Bâle CFF et le transfert au Kunstmuseum.

En voiture :
Veuillez utiliser les parkings publics pour garer votre véhicule, le musée ne dispose d’aucune place de parking à l’intention des visiteurs.

Depuis la Suisse (A2/A3) :
Sortie "Zentrum" puis direction "Heuwaage",
Parking public "Elisabethen",
5 min à pied ou prendre le tram no 2 en direction de Badischer Bahnhof/Riehen jusqu’à l’arrêt "Bankverein".

Depuis l’Allemagne :
Parking public "Messe Basel" ou "Badischer Bahnhof",
Tram no 2 en direction de Binningen jusqu’à l’arrêt "Kunstmuseum".