LE GRAND DUDUCHE : le plus grand échec scolaire en Bande Dessinée !

LE GRAND DUDUCHE : le plus grand échec scolaire en Bande Dessinée !

C’est le plus lourd, en terme de classique, de culte, et aussi de poids à environs 5 kilos à la pesée.
Le plus gros intégrale jamais publié à ce jour... Il est l’élève le plus indiscipliné de sa classe, amoureux fou de la fille du proviseur, sa taille est unique parmi les autres élèves, le Grand Duduche s’invite chez vous, faites place !

Nous sommes en 1962, et l’école essaye de changer … mais pas tant que ça. Pourtant un élève va se lever, ou même en restant assis il reste le plus grand, son but : bousculer les habitudes ancestrales de l’éducation nationale ! Attention enseignants, surveillants , et autres inspecteurs d’académie, vos palmes , il va falloir bien les accrocher ! Par le biais de différents chapitre, l’esprit du Duduche à travers le talent de Cabu va vous faire pénétrer dans l’ambiance de la vie lycéenne.

Le Grand Duduche , le plus grand lycéen et le plus remarqué, brillant par ses propos contre le système scolaire, sa vie de pensionnaire lui coupe de nombreuses libertés. Et le quotidien n’est pas de tout repos : la douche, le sport, les leçons de latin, toutes ces matières, c’est épuisant, voir ennuyeux. Le Lycée est synonyme d’envie de dormir sur son pupitre, et d’envoyer le professeur dans sa poussière, avec la photo d’un vieux colonel ou général, ou un palmé académique.
Tout est fait pour ne rien bouger. On change juste une ou deux chose, mais on revient toujours en arrière : la notation par la lettre au lieu de la note sur vingt, et autres réformes comme le BAC en deux fois parmi d’autres réformes qui ne font que plonger plus l’élève dans l’ennuie.
Une galerie d’occupants comparés à des tortionnaires de l’esprit, dont Duduche accuse d’être Gaullien, et d’omettre volontaire l’histoire du Communisme, et de la gauche :
- le « surgé », dit le surveillant, il est encore pire que la police, toujours à l’affut du tricheur, de celui qui s’endort, de celui prêt à commettre la bêtise... de jour comme de nuit, il porte le surnom de Belphégor !
- la gym, Duduche l’imagine autrement, comme un danse, un moment où l’effort n’existe pas … enfin si tout de même, il pourrait faire le marathon et le gagner pour la plus belle du lycée : la Fille du Proviseur ! Bien sur, vu l’état de son carnet scolaire, le Proviseur n’est pas du même avis concernant les fréquentations amoureuses de sa fille !

Dans cette déprime perpétuelle, Duduche va imaginer plus d’une blague, plus d’une petite révolte pour animer cette morosité du lycée.

Duduche l’élève d’hier, et peut-être bien encore l’élève d’aujourd’hui, y compris après 1968. Car après le BAC, il y a encore moins de solution qui s’offraient à cette jeunesse comparée à celle d’aujourd’hui. Elle a en commun encore cet imaginaire de révolte, de grève, avec des posters contre le nucléaire, contre le racisme, contre la faim dans le monde , contre la guerre.
A la sortie du lycée, c’est tout ce qu’il reste, le BAC et en portes de sortie : le chômage ou l’armée !
Rien d’autre. Alors il reste encore l’ esprit libre d’aller au bal, de partir en vacances après une année bien remplie. Et il y aura toujours une fille du Proviseur à emballer pour le bal !

Cette intégrale vous fera revivre le bon vieux souvenirs du lycée, sous la plume d’un grand Cabu, et l’instinct d’un certain Goscinny qui a su repéré dans les dessins de celui-ci, ce grand bonhomme, qui lui ressemble un peu, et dont ses péripéties et son carnet scolaire vont inonder les bonnes pages du journal Pilote. C’est le premier et unique intégrale à posséder sur une étagère bien solide. Du dessin noir et blanc, à l’apparition de la couleur,celui-ci prend son ampleur, et s’affirme au fil des chapitres, Cabu ne cesse de dessiner, il croque tout, par cases, par illustrations, des panoramas de l’école revue et corrigée. Le Grand Duduche marque l’immortalité des années lycée. La vision est là et en 2009, rien n’a vraiment changé, on s’ennuie toujours au lycée, mais on n’hésite pas à prendre cette liberté de manifester, de se révolter et après l’année écoulée, profiter des vacances.
Profitez pour découvrir, re-découvrir le Grand Duduche, là où l’éducation nationale a toujours échouée... et qu’elle ferait bien mieux d’écouter les élèves plutôt que les professeurs ou le proviseur, jusqu’à l’inspecteur académique, et le ministre de l’éducation nationale, qui ont fait de l’école une machine qui va d’avant, pour mieux revenir en arrière dans la poussière, sans se soucier de la sortie.


LE GRAND DUDUCHE - CABU (avec 200 pages inédites) / Vents d’Ouest.