JOCELYNE BOURDIN ET MARC FASQUEL : PERVERS SEXUELS ET CRIMINELS

JOCELYNE BOURDIN ET MARC FASQUEL : PERVERS SEXUELS ET CRIMINELS

Hier soir, dans une rediffusion de "Faites entrer l’accusé", Christophe Hondelatte retraçait l’équipée sauvage de Jocelyne Bourdin et de Marc Fasquel. Âgé respectivement de 29 ans et de 38 ans, le binôme de l’abomination est décortiqué par tous les acteurs de leur parcours satanique. Témoignages des victimes, des Gendarmes, des Avocats et de l’appareil judiciaire sont ajoutés aux commentaires de Dominique Rizet qui relate les faits jusque dans le moindre détail, avec ce savoir faire qui n’appartient qu’aux grands reporters.

Jamais monstruosité n’avait été aussi sordide dans le parcours ahurissant de ce couple de pervers sexuels pathologiques. L’horreur, la violence et la cruauté de leurs agressions sexuelles semblaient aller en grandissant et paraissaient sans fin. Rien ne semblait pouvoir stopper l’escalade de leurs pulsions agressives. Les amants du mal enlevaient des femmes pour les violer plusieurs fois et sur plusieurs jours, les torturer, les battre, les humilier... avant de les relâcher ou de les tuer sauvagement. Jocelyne Bourdin prenait même des photos de ces actes odieux. La complicité entre Jocelyne Bourdin et Marc Fasquel était totale, parfaite, sans faille et calculée. Ces deux ignobles individus n’hésitaient pas à sodomiser leurs victimes avec des cierges, à les pénétrer parfois de leurs revolvers et à les brûler aux bouts des seins avec une cigarette ou à les dévêtir totalement, en faisant disparaître leurs vêtements, avant de les achever sauvagement par balles.

Sept femmes croisèrent la route du couple maudit, entre décembre 1985 et février 1986... trois mois d’un parcours effectué du Sud-Ouest jusqu’au Nord de la France, trois mois à semer la terreur sur leur passage en devenant également les auteurs de deux crimes sanglants abominables. Capables du pire, Bourdin et Fasquel semblaient presque humains lorsqu’ils payaient un billet pour le train du retour ou un restaurant à certaines de leurs victimes... mais deux d’entre elles n’eurent même pas cette "chance" d’être sauvées d’une mort programmée par leurs bourreaux.

Recrutées par des petites annonces offrant des emplois ou enlevées sans autre forme de procès, les victimes étaient séquestrées dans des gîtes... avant de subir les derniers outrages de ces désaxés.

Leur cavale perverse s’acheva sur une route de campagne, lorsque Marc Fasquel fonça délibérément avec sa grosse Renault 25 sur une Renault 4L de la Gendarmerie. Après sommations, un Gendarme dû ouvrir le feu sur le conducteur qui forçait ce barrage de fortune.

Atteint de plusieurs balles, Fasquel ouvrit la porte de son véhicule avant de s’écrouler sur la chaussée. Il décéda dans l’hélicoptère de la Gendarmerie, durant son transfert à l’hôpital. Jocelyne Bourdin fût arrêtée le même jour, puis condamnée à 20 années de réclusion criminelle. Lors de son procès, Jocelyne Bourdin tomba dans le mutisme le plus total, semblant parfaitement indifférente à l’affaire et à ce qui se passait dans la salle d’audience. Mais son regard apparemment morne, semblait révéler son côté froid et sadique, sa cruauté, en même temps qu’une sournoise délectation face à sa participation aux crimes de son mari. Son détachement avait déjà été remarqué lors des reconstitutions auxquelles elles ne voulaient pas participer, préférant tricoter dans le véhicule des forces de l’ordre... comme si jamais rien ne s’était passé et qu’elle ne se sentait pas concernée.

Jocelyne Bourdin et Marc Fasquel ne pouvaient être heureux ensemble qu’en faisant souffrir leurs proies et en se délectant de leur avilissement. Certains Psychiatres pensèrent même que Fasquel était impuissant et qu’il ne pouvait avoir qu’une certaine forme de plaisir qu’au travers de ses actes barbares. Quant à Jocelyne Bourdin, elle était l’araignée qui tisse sa toile pour mieux emprisonner les "nourritures sexuelles" qu’elle offrait à son mari afin qu’il s’amuse à s’en servir, selon ses plus bas instincts, avant de jeter ou de tuer après usage. Jocelyne Bourdin semblait aussi prendre son pied dans ce plaisir de faire du mal. Tous les deux avaient eu une expérience échangiste qui était restée sans lendemain.
Aujourd’hui, Jocelyne Bourdin est libre !