Les Lullitiens urbains, ces inventeurs "d’autres chemins pour la musique" !

Les Lullitiens urbains, ces inventeurs "d'autres chemins pour la musique" !

Jean-Louis Méchali est l’un des ces adeptes spécialistes de la récupération et du recyclage. Cet homme de la rencontre et du partage formidablement sympathique, cet alchimiste de la musique, de la convivialité et du lien social est l’un des principaux concepteurs et initiateurs de cette démarche à la fois écologiste, politique, sociale et citoyenne qui se décline sous forme de projet artistique et culturel connu sous le vocable de Lutherie Urbaine.

Il sillonne les rues des villes, collecte les objets dits encombrants, ces rebuts de la consommation, ces détritus de la vie urbaine dont on se débarrasse au moindre dysfonctionnement, et les entrepose dans un lieu qui, au fur et à mesure de l’écoulement du temps, a pris l’allure d’une fabrique de construction instrumentale, un peu à l’image d’un laboratoire, d’un espace de création, d’apprentissage et de pratique musicale, d’exposition, de rencontre, d’échange…

Puis il les détourne de leur vocation première en les déconstruisant pour les recycler. Et grâce à leurs imaginaires innovants et originaux, il leur donne un nouveau souffle en les faisant renaître sous forme d’instruments de musique inédits qui serviront à produire des créations musicales originales.

Ce monde hors du commun est porteur d’une philosophie qui prône une approche de création artistique pluridisciplinaire et interculturelle, où l’altérité est au centre des comportements humains, Jean Louis Méchali a bien voulu nous le faire découvrir. Alors par le truchement de cette parole qui dit, ri, sourit, communique, informe, explique… osons une incursion au cœur de l’univers lullitien !

Nadia Agsous : tu es un homme de la Musique… un artiste aux talents multiples… est-ce une trajectoire artistique atypique qui poursuit son cours ?

Jean-Louis Méchali : Je suis un homme de la Musique, car au fil des années, j’ai pu expérimenter ses différentes facettes. J’ai été instrumentiste, batteur de jazz professionnel, percussionniste, arrangeur, compositeur, soliste à l’opéra de Lyon, directeur d’équipe. J’ai enseigné la musique dans des conservatoires et écrit des articles pour des revues spécialisées… Ma carrière dans ce champ est multidimensionnelle. Et c’est ce qui me rend illisible et libre. J’aime la liberté. J’adore l’inconnu.

Nadia Agsous : Ton orientation vers le champ de la musique, c’est l’aboutissement d’un rêve d’enfant ?

Jean-Louis Méchali : Lorsque j’étais enfant, je ne projetais pas de devenir musicien. À cette phase de ma trajectoire de vie, la musique relevait plutôt du domaine des loisirs. J’aspirais à étudier les mathématiques. Mais après deux années dans cette filière, j’ai décidé de m’orienter vers des études en architecture. Un accident sur la voie publique est venu contrarier mes projets. J’ai été hospitalisé pendant une année et à ma sortie d’hôpital, j’ai entamé des études de médecine. Deux années après, j’ai arrêté pour devenir musicien.

Puis l’accident que j’ai eu à 18 ans m’a rattrapé. J’avais une gangrène à la jambe. A l’hôpital, on voulait me l’amputer. Mais j’ai refusé. Ce n’est qu’au bout de trois années que j’ai pu m’en sortir. C’est alors que j’ai commencé à écrire de la musique. J’ai fait partie de l’équipe de création de l’école nationale de musique de Villeurbane en compagnie d’Antoine Duhamel. Puis j’ai rejoint l’équipe de création de l’A.T.M. (Atelier. Théâtre. Musique) qui était le projet phare de la ville de Bagnolet. J’ai eu une activité de compositeur accomplie. J’ai écrit de la musique pour le théâtre, la danse et pour France Culture à l’époque où j’animais des ateliers radiophoniques.

Nadia Agsous : Tu es l’un des fondateurs de Lutherie Urbaine. Que recouvre ce vocable ?

Jean-Louis Méchali : Lutherie Urbaine émane de deux idées. Primo, le souhait de créer des projets qui visent à démocratiser la pratique musicale en permettant au plus grand nombre d’accéder à la musique et en particulier ceux et celles qui, pour des raisons diverses, ne peuvent jouer d’un instrument. Secundo, nous vivons dans une société où nous sommes envahis par les déchets. La tendance à se débarrasser des objets dont on ne se sert plus est une attitude qui se généralise. Réparer ne fait plus partie de nos habitudes car c’est un acte qui coûte cher. Jeter dans les poubelles, déposer aux bas des immeubles sont des comportements qui se banalisent. Ces objets encombrants qui encombrent tout le monde se désinscrivent de leur fonction sociale. J’ai alors pensé qu’il serait pertinent de les récupérer et de les détourner de leur vocation première. C’est alors que j’ai proposé à Alain Guazzelli et Paco Sanchez de collecter des objets pour les recycler et leur donner une seconde chance en les transformant en instruments de musique. Les principes fondamentaux de notre philosophie sont : Collecter et recycler. Imaginer et construire. Créer et produire

Nadia Agsous : C’est une démarche de construction et de conception d’instruments de musique innovants qui fait appel à l’imagination et à la créativité…

Jean-Louis Méchali : L’objectif de Lutherie Urbaine est la mise en place de processus de création spécifiques et innovants avec différents niveaux au sein d’un même projet. C’est un processus qui part de zéro, c’est-à-dire à partir de l’objet brut que les luthiers transforment en instruments de musique inédits. Ces processus de création sont constants et toujours adaptés au projet final. Les instruments crées par Lutherie Urbaine sont différents d’un spectacle à un autre. Une fois utilisés, ils sont exposés dans notre collection d’instruments de musique qui tourne dans les villes, les festivals, les mairies…La lutherie Inouïe est une exposition d’instruments de musique d’une facture originale (luthiers traditionnels et Lutherie urbaine). Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis nous a confié la gestion de cet instrumentarium. Les instruments construits à partir de déchets sont de très belles pièces. Ils sont de plus en plus performants. Nous avons confié une clarinette basse à un clarinettiste de renom, il était très surpris par la beauté de l’instrument, son pouvoir ainsi que son timbre.

Nadia Agsous : Lutherie Urbaine Le Local (L.U.L.L.) est un lieu qui a plusieurs fonctions…

Jean-Louis Méchali : Entre 2000 et 2006 ; nous ne disposions que d’une cabine algeco dans la cour de l’école Eugénie Cotton à Bagnolet. Et pendant toutes ces années, elle a servi de lieu de stockage des objets collectés, de construction des instruments de musique et de répétition. Et très vite, le besoin d’un local plus grand, adapté à nos activités s’est fait ressentir. L’acquisition du local actuel date de 2006 grâce à l’aide du conseil régional de l’Ile de France, du conseil général de la Seine-Saint-Denis, de la ville de Bagnolet et de la Direction régionale des affaires culturelles (D.R.A.C.). Je signale au passage que la D.R.A.C. n’a toujours pas versé sa part de subvention. C’est pourquoi nous sommes actuellement très endettés.

Le L.U.L.L. est donc un lieu de création, de pratique musicale, de mutualisation, de diffusion, d’exposition des instruments fabriqués par les luthiers urbains. Il est doté d’un espace scénique. C’est également un lieu ouvert au public. L’ouverture sur l’extérieur est une dimension très importante dans la philosophie de Lutherie Urbaine. Notre ambition est de promouvoir la démarche d’aller vers les gens sur leur lieu de vie, de travail et de loisirs.

Nadia Agsous : C’est un lieu de fabrication un peu à l’image d’une fabrique ou encore d’un laboratoire…

Jean Louis Méchali : Le L.U.L.L. est un lieu où nous fabriquons des imaginaires et des rencontres à travers la création d’instruments musicaux et une pratique collective de la musique. L’approche collective est un formidable biais de socialisation. Chaque membre a sa place, des droits et des devoirs. Travailler ensemble oblige à écouter l’autre et à se concentrer sur ce que l’on fait. La rencontre est inter-générationnelle. Notre ambition est de créer des spectacles où sur une même scène se côtoient des jeunes et des personnes âgées. Dans Nhanssalà par exemple, des enfants de sept ans, une femme âgée de 78 ans et un retraité de 70 ans ont partagé une expérience musicale et humaine de plusieurs mois. Le croisement des générations produit des effets formidables. La rencontre se fait également entre professionnels et amateurs. Ces derniers n’ont pas une place et un rôle périphériques. Bien au contraire, ils sont au centre du projet et le moteur de la création.

Nadia Agsous : La notion de partage est fortement omniprésente…

Jean Louis Méchali : Le partage se situe à un double niveau. Il est vertical, c’est-à-dire entre des personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas et entre des cultures de différentes origines. Il est également horizontal dans le sens où les rapports dans les groupes sont basés sur des échanges conviviaux. Et dans ce vivre ensemble, la dimension du bien-être, du loisir et du bonheur occupe une place centrale. La vie dans le groupe se caractérise par l’absence de hiérarchie. Je suis très attentif à cet aspect. Lutherie Urbaine est un lieu qui favorise la personne et son développement. Qu’importe son origine sociale et ethnique, son lieu de résidence, son niveau culturel... C’est un espace où les rapports sont égalitaires et où chaque personne a la possibilité de créer, de se développer et de s’épanouir par le biais d’une pratique musicale originale et innovante.

Nadia Agsous : C’est un lieu ludique…

Jean Louis Méchali : Apprendre en jouant est un principe important dans la démarche de Lutherie Urbaine. Dans ma pratique professionnelle, j’ai constaté que beaucoup de personnes avaient tendance à se décourager très vite de l’apprentissage dispensé dans les conservatoires à cause principalement des a priori à l’égard du solfège. Aussi, afin de simplifier l’apprentissage, j’ai produit de la musique de manière cellulaire exactement comme un mécano. C’est une approche où il y a beaucoup d’altérité, du contact et de la tradition orale. Il ne faut surtout pas oublier que ce n’est qu’en Occident qu’on lit la musique. Dans d’autres contrées telles que l’Asie, le Moyen Orient, le Maghreb, il n’y a pas de solfège et cela n’empêche pas les musiciens de jouer des musiques d’une très grande complexité.

Nadia Agsous : Les échanges internationaux et interculturels : l’un des axes fondamentaux de l’approche de Lutherie Urbaine

Jean-Louis Méchali : Dès 2002, nous avons ressenti le besoin d’aller à la rencontre d’autres cultures. Nous nourrissions l’ambition de confronter notre expérience et notre savoir-faire avec des pays où le recyclage des objets et la lutherie sont des pratiques séculaires. Notre première expérience a commencé avec Kinsasha en 2002 où nous sommes restés presque une saison. Notre premier contact avec ce pays a été un choc car nous pensions que l’idée de Lutherie Urbaine était innovante puisqu’elle l’était pour nous. Lorsque nous sommes arrivés dans ce pays, nous nous sommes retrouvés face à des personnes qui étaient de parfaits constructeurs d’instruments mais ils ne jouaient que de la musique traditionnelle. Notre contact avec les luthiers et musiciens de ce pays a permis à notre projet de s’enrichir et d’évoluer. Les échanges ont été très fructueux. Nous avons appris leurs techniques. Ils ont découvert qu’avec leurs instruments, ils pouvaient jouer d’autres genres musicaux que la musique traditionnelle. Notre rencontre était un véritable feu d’artifice. La relation et les échanges étaient intenses.

Nadia Agsous : De nouveaux instruments. De nouveaux sons, timbres et rythmes. De nouvelles musiques ? De quel type ?

Jean-Louis Méchali : La musique produite dans le cadre de Lutherie Urbaine est à entendre et à voir. La présence d’enfants et d’adultes, d’amateurs et de professionnels sur scène, la beauté des instruments fabriqués par les luthiers urbains, la diversité des genres artistiques, les images diffusées créent de l’émotion.

La musique que j’écris peut paraître bizarre mais elle est très imagée. Elle n’est ni occidentale ni située dans la culture de nos partenaires. C’est ensemble que nous la concevons.C’est comme si on se retrouvait sur un terrain vague pour planter les arbres ensemble. Au début de chaque projet, nous nous mettons au « degré zéro de l’écriture » comme disait Roland Barthes. C’est en ce sens que chaque expérience est unique et que chaque spectacle est différent. L’Afrique est diverse et chaque création est le reflet de l’ambiance locale et de l’état d’esprit général.

Pour le Congo, l’idée des trompes et du rap était le fil conducteur du projet. C’est pourquoi, nous nous sommes orientés vers le rap décalé, à cinq temps, à trois temps et demi… Pour l’Afrique du Sud, c’est plutôt le sentiment d’insécurité, l’idée d’un individu grillagé et l’importance de l’autonomie des habitants des townships. Au Mozambique, j’ai plutôt produit des mélodies.
A chaque fois, c’est la vie des gens et l’histoire culturelle du pays partenaire qui nous donnent l’idée des instruments à fabriquer et du type de musique à créer. Au Mozambique, l’instrument dominant était la timbala, un balafon conçu dans les villages et dans les brousses. J’ai alors pensé qu’il fallait créer de la musique pour des claviers. Chaque musique a ses particularités et ses spécificités.

Nadia Agsous : Tu es à l’image d’un ethnologue qui s’immerge dans son terrain pour observer, écouter, sentir, découvrir…

Jean-Louis Méchali : Observer, écouter, se décentrer et s’imprégner de la réalité culturelle du pays partenaire sont des attitudes que j’adopte dès mon arrivée dans ces contrées. La notion d’altérité est centrale dans ma démarche. Je suis très attiré par l’inconnu et par ces mondes dans lesquels je m’immerge. J’adore ce que je ne sais pas faire. C’est Julia Kristeva qui parlait de la peur de l’étrange et de l’étrangeté. En ce qui me concerne, l’étrangeté ne m’effraie pas. Mes semblables m’attirent moins qui ce qui est loin de moi. L’étranger et l’inconnu sont sources d’enrichissement. Lorsque je vais dans un pays, je commence par une mission exploratoire. Je suis comme un sachet de thé sec. Puis je m’immerge dans la réalité locale. Je rencontre des gens, des communautés, des artistes, des artisans. Je passe beaucoup de temps à échanger. Puis au bout d’une ou deux semaines, j’élabore le projet musical que je travaille avec le reste de l’équipe et nos partenaires.

Nadia Agsous : Sharp-Sharp est un spectacle musical et dansé mené conjointement avec des artistes de la région de Gauteng (Afrique du Sud). Quels sont les éléments qui ont déterminé la création de ce spectacle ?

Jean-Louis Méchali : En Afrique du Sud, Sharp-Sharp signifie c’est d’accord, c’est cool… Ce spectacle a été inspiré de la réalité dans les townships, ces zones d’habitats précaires crées dans les années soixante et localisés en périphérie des villes.Lorsque j’ai été pour la première fois en Afrique du Sud, j’ai été très étonné de constater combien la question de la sécurité était au centre des préoccupations des Sud Africains. Toutes les personnes rencontrées avaient la conviction qu’un danger pouvait survenir à n’importe quel moment et qu’elles devaient être autonomes et pouvoir se défendre. J’ai alors pensé qu’il était important d’exploiter ; d’une part, cette croyance en un danger imminent, et d’autre part, l’idée d’autonomie qui se manifeste par cette attitude qui consiste à porter le plus possibles d’objets sur soi. C’est sur cette base que les costumes musicaux ont été conçus. L’idée était que les musiciens aient sur eux tous les instruments nécessaires pour jouer. Nous avons commandé 60 plaques à A.T.D. Armed Response qui est une société spécialisée dans la sécurité en Afrique du Sud. Ses plaques publicitaires sont affichées sur pratiquement tous les immeubles et toutes les maisons. Dans Sharp-Sharp, chaque musicien porte un plastron avec un grillage et un bidon. Ces costumes musicaux sont sonores. La musique de ce spectacle est inspirée de la culture et de la vie urbaine trépidante des Townships en sus des rythmes de l’Afrique.

Dans ce spectacle, nous avons travaillé avec un bassiste Sud Africain, Carlo Mombelli. Nous avons également intégré la Pantsula, une danse urbaine énergétique et ludique composée d’un mélange de techniques issues des claquettes du Hip-hop, des danses traditionnelles (steps) et du Gumboots (tape-dance — claquements des bottes en caoutchouc portées par les mineurs sud africains). Nous avons beaucoup travaillé et échangé avec Moeketsi Koena, chorégraphe et danseur originaire de Soweto. Ce spectacle a été présenté à Bagnolet, au théâtre de l’Echangeur en novembre 2009 ; dans le cadre du festival Africolor. Sharp Sharp sera présenté en Afrique du Sud en avril 2009. Depuis 14 mois, des enfants et des musiciens de ce pays s’y attèlent dans le cadre d’ateliers hebdomadaires à Soweto et à Mamelodi, le premier township crée par le régime de l’Apartheid. Notre but consiste à valoriser le travail des Africains du Sud en leur permettant de jouer dans les grands théâtres du centre ville où ils n’ont jamais l’occasion d’aller. Nous souhaitons également les faire jouer dans leurs communautés pour que leurs familles, amis et voisins puissent venir les voir jouer et danser. Nous envisageons de reprendre ce spectacle en France en octobre-novembre 2009. Tous les spectacles produits dans le cadre de Lutherie Urbaine ont lieu en France et en Afrique, avec, à chaque fois, la même attention portée à la réciprocité.

Nadia Agsous : Des perspectives en vue ?

Jean-Louis Méchali : Notre luthier Benoît Poulain a construit le Pianocktail qui est un instrument de musique fantasmagorique imaginé par Boris Vian dans L’Ecume des jours. C’est un piano complètement fou qui produit un cocktail de sons. Il a été construit à partir d’un clavier trouvé dans une poubelle. L’idée consiste à travailler à partir de la littérature potentielle du groupe d’écrivains et de poètes du mouvement l’Oulipo sur l’idée du détournement du langage. Nous travaillerons sur l’œuvre de Boris Vian et nous envisageons de réaliser un film interactif qui s’intitulera Les jours d’écume. Et dans ce spectacle, je serai musicien. Je serai batteur. Mon instrument de musique sera une batterie à emporter exactement comme des pizzas à emporter. En réalité, cet instrument est une énorme batterie qui est indéplaçable. En juin 2009, en partenariat avec le ville de Villiers Le Bel, nous présenterons un spectacle intitulé Le fil d’Arianne qui est un quartet des Urbs et une chanteuse.

Glossaire lullitien :

Lutherie urbaine : C’est le projet qui se repose sur les fondements suivants : Collecter et recycler. Imaginer et construire. Créer et produire.

Lutherie urbaine le Local (LULL ) : C’est la maison mère.

Luthier urbain : Personne qui fabrique des instruments de musique à partir d’objets collectés.

Urbs : L’orchestre professionnel à géométrie variable de Lutherie urbaine. Il est constitué de sept musiciens multi-instrumentistes. Les Urbs sont musiciens ou luthiers. Ils peuvent être les deux à la fois.

Métal Satïn : Label créé par Lutherie Urbaine qui regroupe l’ensemble de la collection éditoriale de cette compagnie. (C.D., D.V.D….). C’est la rencontre improbable entre la froideur et la dureté d’un matériau de base, le métal et le satin. C’est une métaphore du travail alchimique des luthiers et des Urbs.

Lutherie Inouïe : l’exposition d’instruments de musique et d’objets sonores inédits.

Visitez la Lutherie Urbaine.

Crédits photos : Jérôme Panconi..