Impression

Je suis une frénésie de mots qui s’agitent dans les feuilles, les papyrus et les interlignes en quête d’un sens insensé, d’une finalité sans fin. D’une mort qui ne peut être que petite ou singulière.

Je me consume de vivre et d’aimer. L’introspection me ronge et me tue à petits feux. Dans l’exaltation exhibée des énigmes intimes.

Je suis un corps en proie à un attentisme haletant. Un cœur qui se précipite dans l’intervalle de lumière, entre deux hasards, lorsque la magie de l’instant le permet. « J’air " est une cacophonie plurielle. Qui ne se dit pas.

Je suis une catharsis à yeux multiples. La peur de l’eau, l’enveloppe charnelle comme objet de toutes les fusions.

"J’air" est une pièce littéraire, théâtrale, sensitive et forte. Les charognards guettent, les personnages fuient, les intrigues glissent dans une eau poisseuse ou bénite d’un lendemain qui se réinventera.

Alors la solution c’est peut-être de s’envoler, d’être un papillon qui a assez de courage pour être ailé au-delà de ses réticences.

Vous cherchiez la passerelle adéquate entre le romanesque et la poésie intemporelle, vous avez là un bel exemple par le texte, par le tissu, le pigment et la chair. Un labyrinthe dans lequel le fil d’Ariane n’en finit plus de se rompre et de nous confronter à nos propres peurs originelles.
Moderne, perturbant et novateur.

Dangereux comme la lave.
Entre réalité fantasmée et réalité purulente. Un drame intime qu’on a dans la peau.