Collecte d’utopies pour construire un monde meilleur

Collecte d'utopies pour construire un monde meilleur

Les oiseaux de mauvais augure dressent un portrait sombre d’une société en mal d’avenir et d’ambitions collectives. A les entendre, les jeunes contestent moins, les créatifs suivent la mode, les philosophes bégaient...

Dans leur description, ils oublient que si le contexte économique, politique et social incite à la morosité, il est aussi porteur de contradictions génératrices de nouvelles idées et d’ utopies.

Collectons des utopies concretes et réalisables pour imaginer les produits de demain et concevoir des publicités qui ne racontent pas que des histoires.

Le mot « utopie » décrit une représentation d’une réalité idéale et sans défaut qui ouvre le champs du possible nous explique Régis Messac (Ecrivain)‏.

Pour lui, les récits utopiques répondent à un besoin social. « Il est sans doute permis de dire, dans l’ensemble, que se sont les périodes d’incertitudes, d’inquiétude, voire de souffrance, qui sont surtout favorables à l’apparition de récits de ce genre. Lorsque beaucoup d’Hommes, la majorité des Hommes, peut-être, sont contraints de se replier sur eux-mêmes, ils cherchent dans leur imagination ce que la réalité leur refuse, et l’on voit fleurir les utopies ».

La liberté du chercheur et du penseur, la table rase, du philosophe sont les ingrédients indispensables de la recherche scientifique nous rappelle Philippe J. Bernard, auteur de « L’utopie moderne et ses perversions ».

Philippe J. Bernard, nous ouvre de nouvelles perspectives en disant que l’histoire politique est celle de l’affranchissement des peuples et de la construction d’États démocratiques basés sur la volonté de tous. Le système économique, ou de satisfaction des besoins dans les formes socialement reçues, a un meilleur rendement là où producteurs et consommateurs peuvent agir librement en faisant place à l’ouverture et à l’innovation.

De son coté, Keynes disait que les idées mènent le monde". Elles changent le cours de l’histoire de l’humanité (démographie, économie, politique, etc.).
L’histoire des mœurs est à ses yeux de la même façon, quoique selon un rythme propre, celle d’un affranchissement. Et le domaine des arts et de la littérature est marqué par la place laissée à la liberté et l’originalité de l’artiste - le concept de modernité a trouvé là son origine.

C’est pourquoi ...ensemble...collectons, rassemblons, métissons tous les idées, rêves, énergies existantes. Les objectifs sont que chacun puisse avoir des rêves assez hauts pour ne pas les perdre de vue et écrire un futur commun désirable qui nous permettra de le choisir et non plus de le subir.

jérémy dumont, directeur du planning stratégique de [1]