"Le Yéti fait partie d’une Espèce en Voie de Disparition"

"Le Yéti fait partie d'une Espèce en Voie de Disparition"

La découverte de nouvelles empreintes du Yéti jette un pavé dans la mare des certitudes entretenues par la plupart des anthropologues. Des alpinistes japonais de retour d’une mission dans l’Himalaya affirment avoir trouvé de trois traces de pas appartenant selon eux à l’abominable homme des neiges, et qu’ils ont pu prendre en photo. Canular ou nouveau bond en avant pour l’humanité ? Le MAGue a demandé à Christian Le Noel, chercheur en cryptozoologie et auteur de La Race oubliée, de nous éclairer sur l’éventualité d’une autre espèce d’hommes :

Le MAGue : La découverte d’une empreinte de pied de Yéti vous a-t-elle étonné ?

Christian Le Noel : Pas du tout ! En réalité, nous possédons beaucoup de traces de ce que nous appelons les hommes sauvages et velus. Il existe de nombreux témoignages à leur sujet. En revanche, il semble très difficile d’en capturer ou de les prendre en photo. Ces créatures sont sauvages et se méfient de l’homme, elles ont un sens de l’odorat et de la vue très développés, même la nuit, comme les chats et les chiens. Enfin, nous pensons qu’elles disposent de capacités psychiques à même de tétaniser les témoins. Je citerai le seul exemple de Scott White, un de nos correspondants aux États-Unis qui travaille dans une station de sports d’hiver. Il s’est caché la nuit après avoir remonté la trace d’un Bigfoot, et nous a raconté ensuite qu’il est resté pendant plusieurs heures en présence d’un hominidé à quelques mètres de distance, mais complètement paralysé…

Le MAGue : Que pensez-vous de la nouvelle qu’ont donnée les alpinistes japonais ?

Christian Le Noel : Pour le moment, je n’en sais pas plus que vous. Mais ce n’est pas une première : parmi nos correspondants, des gens ont fait des recherches dans l’Himalaya, et ils ont trouvé des traces et des excréments. Des alpinistes anglais ont rapporté des excréments de leur expédition de 1958, ils les ont fait analyser pour y découvrir des parasites spécifiques et inconnus jusqu’alors. Lorenzo Rossi, qui fait des recherches cryptozoologiques avec le directeur des parcs nationaux italiens, Franco Tassi, en a rapporté aussi en 2003, pour y retrouver ce même parasite, ce qui tend à montrer que nous sommes en présence d’une espèce de mammifère à part, très proche de l’espèce humaine.

Le MAGue : Nous avons pu voir hier la photo d’une empreinte de pied, qu’en pensez-vous ?

Christian Le Noel : Marie-Jeanne Kaufman, qui fut médecin militaire dans l’Armée rouge, a fait de nombreuses recherches dans le Caucase, à propos des Almas… Elle a remarqué dans le cas des hommes sauvages et velus une démarche typique : les traces de pas sont l’une derrière l’autre, alors qu’elles sont décalées en ce qui nous concerne, nous les Homo Sapiens ! Ce dont nous avons connaissance à propos de cette nouvelle empreinte est encore insuffisant pour que je puisse me prononcer.

Le MAGue : Yétis, Almas, Bigfeet… s’agit-il de la même espèce inconnue ?

Christian Le Noel : Certainement. Des témoignages concordants sont produits dans de nombreux pays, et en tout cas sur tous les continents ! En France d’ailleurs, nous possédons un trésor d’archives à leur sujet dans les cathédrales. Il faut savoir que les hommes du Moyen Age souhaitaient faire de ces bâtiments des encyclopédies montrant tout ce qui existe dans l’univers. Mais l’existence d’une espèce humanoïde parallèle à la nôtre ne correspond pas à l’image que l’homme se fait de lui-même, et l’Église a pourchassé, mais surtout diabolisé ces hommes sauvages et velus qui vivent nus dans la nature, sentent mauvais, et montrent des organes sexuels très développés. Un véritable génocide a eu lieu en Europe entre le XIème et le XIIIème siècle : 30.000 minutes de procès sont conservées aux archives nationales. Quelques spécimens d’hominidés doivent avoir survécu.

Le MAGue : Savez-vous si ces humanoïdes correspondent à une autre branche de notre évolution ?

Christian Le Noel : En ce qui concerne les hommes sauvages et velus, nous pensons qu’il s’agit de Néandertaliens attardés, car ils ont les mêmes caractéristiques morphologiques que les squelettes fossiles découverts par les anthropologues en Allemagne, et qui sont vieux de 30.000 ans. Nous en possédons une bonne description grâce à Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev : ils mesurent 1,90 mètres environ et pèsent dans les 100 Kg. Le premier en a établi les caractéristiques morphologiques d’après l’abattage au Viêt Nam par des soldats américains d’une créature inconnue qui a été congelée et ramené aux États-Unis, et qu’il a pu étudier. Après l’inquisition, ils se seraient réfugiés dans les montagnes du Massif central et des Alpes, où moi-même, j’ai trouvé des traces, et se sont fait asservir par les bergers qui les contraignaient à garder les troupeaux. L’espèce a rapidement périclité par métissage et suite aux mauvais traitements. Il semblerait également que nous soyons génétiquement bien plus costaux qu’eux.

Le MAGue : Quel intérêt trouvez-vous à diligenter toutes ces recherches à propos des hommes sauvages et velus ?

Christian Le Noel : Simplement pour faire avancer la connaissance et par curiosité… Nous travaillons dans le cadre de l’Association Française de Recherches Cryptozoologiques. Nous n’avons pas une approche scientifique, donc nous ne dépendons pas de fonds qu’il faut quémander dans les ministères et notre travail est complètement bénévole. Les chercheurs en zoologie, à l’heure actuelle, continuent à découvrir des espèces inconnues, comme une antilope des forêts récemment au Viêt Nam. Pour ma part, j’ai reçu des témoignages directs au sujet d’un rhinocéros lacustre au Congo-Brazzaville. Suite à un article paru dans la Revue nationale de Chasse concernant le lac Tellé, je suis entré en contact avec Bernard Heuvelmans, et je suis devenu son correspondant en Afrique pendant 15 ans. Notre atout principal est d’être en relation avec des gens qui partagent nos centres d’intérêt partout dans le monde, afin de recueillir le plus de témoignages à propos d’espèces inconnues. La découverte d’une empreinte de Yéti dans la neige s’ajoute à la collection que nous avons réalisée au fil du temps au sujet des hommes sauvages et velus…

 

 


N’avons-nous pas pensé que le monde est fini ?
Une espèce inconnue et qui nous est semblable
Nous rendrait orphelins et l’homme inconsolable
D’un rêve impérissable où seul l’homme est béni.


Lorsqu’une empreinte étrange en montagne a fourni
De forts soupçons sur un royaume invraisemblable,
Être au monde aussi seuls a semblé moins valable
Que ces milliards de points dans un ciel infini…


Au fond, l’homme a toujours voulu trouver un frère
Dans les déserts d’une île où là, point de confrère
Ne se rend dans nos bras pour combattre ou punir.


Mais l’homme a toujours eu l’opinion farfelue
Qu’un autre ailleurs existe ou qu’il voit survenir
Un être aux dons puissants sans qu’il ait la berlue !

 


Découvrez l’Association Française de Recherches Cryptozoologiques et ses travaux sur le Yéti.