CLARK GAYBEUL : Petites lâchetés.

CLARK GAYBEUL : Petites lâchetés.

C’est toujours un événement pour le monde du 9ième art humoristique, c’est aussi un affront pour la rentrée littéraire et culinaire : un album signé Edika, un maitre du genre. Cette fois ci, le héros de l’histoire, ce n’est pas Bronsky le dessinateur qui n’a aucune chance de livrer une planche de bande dessinée dans son état le plus correct, encore moins un monsieur au restaurant qui voudrait bien qu’on lui passe le sel .. le personnage central c’est cette bête tant mythique que légendaire, une longue queue, un gros nez , quelques poils ... non ! Je ne parle pas du Marsupilami. ! Mais d’un chat que Hollywood n’osera pas s’arracher, et encore moins celui de Gelluck ... c’est CLARK GAYBEUL ! GAYBEUL IZ ZEU STAR ! STAR IZ BORN !

Il était temps ! Avec un nom de star presque américaine du cinéma hollywoodien, dont il n’aura qu’en commun une moustache, Edika consacre une série à Clark Gaybeul, le chat le plus stupide de l’ouest (et des autres points cardinaux aussi ...comme ça, Rantanplan n’aura pas le monopole ! )
Clark Gaybeul ; on lui a rasé voir il a perdu la majorité de ses poils, la peau vert, le nez rouge et surtout un slip qui laisse souvent s’échapper une testicule mal placée.

Clarky est un chat tranquille, plutot bien élevé, presque propre sur lui, fait ses besoins où on lui demande, ou presque, pas trop de fréquentations avec les animaux du voisinage, il se porte plutot volontaire pour des expériences scientifiques et technologiques organisé par le fils de Bronsky pour la maudique somme de 390 euros.
À table, il est choyé par un repas exceptionnel à base de chouchroute en reste de 4 jours avec des cafards, des moustiques, tout ce qu’il faut pour un bon équilibre. Ses maîtres lui donne le bain, le frottent partout, chouchouté jusqu’à la corde à linge. Clark est aussi un gros vilain, il a du mal à respecter le ménage effectué par la domestique noire de la maison , qui rêve d’un voyage lointain sur une île ... un lieu comme la Jamaïque...
En bonus, dans le monde de Clark Gaybeul, se sont glissés des histoires avec leurs brins de petite lâcheté, de prise de fuite, de petite vengeance maison : un instituteur adepte de l’insulte par son élève, la vie trépidante jusqu’à 18h00 d’un dessinateur de bande dessinée en proie à la racaille, à une blonde à forte poitrine etc... , les Bidochon font aussi une incursion au fusil , ou encore un gendarme en quête de proximité avec la population d’un quartier.

Rire ! C’est le mot le moins lâche que j’ai pu vous trouver pour vous conseiller ce nouvel album d’Edika, consacré pour la première fois au chat le plus disjoncté et prêt à tout pour 390 euros, avec des détails qui font de chaque case, plusieurs possibiltiés de rire, et donc pour vous lecteurs, de lire, et relire, et rererelire re-re-re-re-lilililirerere ce premier opus, avec ses couleurs, sauf à un moment, signé d’un maître du genre. Clark Gaybeul tient le haut.. de la couverture et du titre en haut ! C’est magnifique ! Cet album n’est pas à l’origine de la crise économique ... de la récession des croquettes gout sardine, surement !


CLARK GAYBEUL – Petites lâchetés (tome 1) – ÉDIKA / Fluide Glacial.