La Migration féminine algérienne en France.

La Migration féminine algérienne en France.

Ce texte tente de proposer quelques « clés » de compréhension d’une catégorie de cette « population » dite étrangère et dont la présence sur le territoire français a tendance à devenir de plus en plus indésirable. D’un point de vue des politiques et des législateurs, en particulier. Qu’il soit donc appréhendé comme une invitation à la découverte, à la connaissance et à l’acceptation de l’autre dans ses spécificités et ses particularités.

Partir à tout prix ou la hantise du « Rêve » migratoire !

En Algérie, à partir de 1988, l’idée de migrer vers les pays dits développés a tendance à devenir la préoccupation de tout un chacun. C’est un rêve qui prend l’allure d’un fantasme collectif.

Ce « Rêve » migratoire est certes un projet individuel. Il semble cependant revêtir une dimension collective faisant de l’émigration algérienne un phénomène social impliquant toutes classes sociales.

La concrétisation de ce rêve dépend cependant de l’obtention du visa d’entrée sur les territoires migratoires visés. Dans la plupart des discours des candidat( e) s à l’émigration et des migrant (e)s, ce document tant convoité revêt une dimension essentiellement magique et libératrice. Il est ainsi assimilé à une « clé » qui permet l’accès à cet « Eldorado » économique et culturel et à cet espace de loisirs et de consommation Ô combien fantasmé ! C’est une « amulette » voire un « sésame » qui permet une « délocalisation positive » et ainsi le passage vers l’autre rive, l’espace de « tous les rêves et de tous les possibles ».

Les motivations de départ semblent obéir à des facteurs divers et variés. En effet, au delà des impératifs d’ordre essentiellement économique et sécuritaire, ces candidat(e)s à l’émigration ont tendance à utiliser l’acte de migrer comme une stratégie de mobilité, d’ouverture vers l’extérieur et de promotion sociale, matérielle et de développement personnel.

Ainsi, dans les représentations sociales, la migration semble être valorisée à l’extrême et revêt de ce fait une fonction essentiellement positive. En effet, pour un grand nombre d’hommes et des femmes qui semblaient vivre leur existence comme une succession d’échecs et de déceptions, comme la non satisfaction de leurs attentes en matière d’emploi, de loisirs, de logement, de mariage et de stabilité familiale et sociale, l’acte de migrer apparaît comme la solution « la plus rassurante », « la plus sécurisante », « la plus valorisante ». C’est un acte qui semble s’inscrire dans une logique de reprise de soi . C’est un signe de distinction et de valorisation de soi et le moyen par lequel ils se démarquent de leur groupe d’appartenance pour se faire remarquer et acquérir ainsi une visibilité sociale

La configuration migratoire de l’après 1988 semble présenter un certain nombre de caractéristiques qui viennent en quelque sorte la distinguer de celle de la période coloniale et post indépendance algérienne introduisant ainsi une transformation du profil de la migrante et du migrant algérien(ne) et des caractéristiques de ce phénomène.

L’un des aspects innovant de cette migration qui ne semble plus être fondée pour la grande majorité, sur la base d’un contrat entre les migrants, l’Etat d’origine et celui du pays d’installation mais qui semble être décidée, planifiée et organisée par les individus eux-mêmes, concerne la structure démographique. En effet, les composantes de ce mouvement migratoire semblent être extrêmement hétérogènes et variées brassant ainsi une diversité des catégories sociales existantes dans la société algérienne : hommes et femmes, toutes situations matrimoniales confondues, célibataires, divorcé( e)s, veufs/ves, avec ou sans capital économique et culturel.

Migration féminine : facteur régulateur du célibat

Et dans ce mouvement général de mobilité, l’on peut noter une tendance à la féminisation du champ migratoire algérien qui se caractérise par l’émergence de la figure féminine en tant qu’individu différencié. Ainsi, migrer n’est plus le fait exclusif des épouses venues en France dans le cadre du regroupement familial comme « accompagnantes » ou « rejoignantes » et donc ayants droit des époux dont la présence en France trouve ses origines dans la migration de « main d’œuvre, adulte et masculine ». Par ailleurs, partir ne concerne plus que ces femmes dotées d’un capital scolaire et culturel (diplômes universitaires) et appartenant aux classes moyennes dont la présence en France est justifiée par la poursuite d’études universitaires notamment.

La nouvelle donne migratoire met en évidence une population de migrantes majoritairement célibataires dont l’acte de migrer semble être décidé et planifié par elles-mêmes.

Selon les propos recueillis, deux facteurs étroitement liés à l’appartenance de ces femmes au sexe féminin semblent avoir contribué à l’accélération de cette mobilité migratoire au féminin.

Le premier est lié au contexte de crise politique et de violence. Et dans cette conjoncture de détérioration de la situation sécuritaire, les femmes ont constitué des cibles privilégiées pour les groupes terroristes puisqu’elles ont été menacées de mort, kidnappées, violées et utilisées comme « butin de guerre ».

Le second facteur revêt une signification essentiellement symbolique puisqu’il est lié au statut et au rôle que la culture coutumière et législative assigne au sexe féminin.

En effet, vivant dans une société où les membres sont soumis à « l’emprise de la totalité », où « la forme du lien social qui domine privilégie le collectif sur le subjectif », ces femmes sont contraintes de se soumettre à un ensemble de « règles et de normes socialement établies qui règlent leurs conduites ». Et c’est la famille qui est chargée d’assurer cette fonction de contrôle social.

Dans ce type d’organisation sociale où la famille constitue le fondement de la société, où « l’habitus culturel fonde le culte du père comme noyau et référent essentiel de la norme sociale », les femmes sont considérées comme un bien collectif, confinées dans un statut de « minorité opprimée » et dans une « identité de procuration ».

Conçues comme des « instruments de production et de reproduction symbolique et sociale et comme monnaie d’échange symbolique permettant d’instaurer des alliances prestigieuses », les femmes (sœurs, nièces, cousines) se voient contraintes de se conformer aux règles régissant le système d’alliances matrimoniales, ensemble de « stratégies d’investissement symboliques » visant à conserver et à augmenter le capital symbolique des hommes.

Et c’est par le biais du mariage des femmes, opération de « placement « sur le marché matrimonial que les hommes renforcent leur position sociale et préservent le système de reproduction sociale. Ainsi, pour maintenir et accroître leur pouvoir social et symbolique, ces derniers exercent sur les femmes un contrôle en les conservant « à l’abri de l’offense et du soupçon » de manière à ce que leur comportement en dehors de la sphère du privé n’entache pas la « horma » (l’honneur) du groupe familial et en endossant le rôle de « Wali » (tuteur) tout au long de l’opération de mariage puisque la coutume et la loi contraignent les femmes à se faire représenter par un tuteur qui peut-être « le père, un proche parent ou toute personne de leur choix » (Code de la famille, article 11).

Ainsi, en matière de mariage même si les femmes signent elles-mêmes leur contrat de mariage lors de la cérémonie civile, il n’en demeure pas moins qu’elles ont une position de retrait et ont de ce fait un statut d’objets contraintes à s’engager dans leur vie maritale sous la tutelle des hommes de la famille.

La seconde norme à laquelle les femmes sont contraintes de se conformer concerne l’obligation matrimoniale, c’est-à-dire se marier, constituer une famille et assurer la reproduction biologique et sociale de l’institution familiale garante de la norme conjugale. Par conséquent, la vie en célibat est socialement conçue comme une période transitoire qui doit au plus vite déboucher sur un mariage. Durant cette période d’attente, les jeunes filles sont préparées aux sacres du mariage.

Et vivant dans une société où « il n’y a pas de statut plus décrié, plus hostile au corps social que celui de célibataire », les femmes dont le célibat se prolonge au-delà de l’âge socialement dévolu au mariage font l’objet de stigmate. L’écart par rapport à la norme dominante place ces dernières dans une situation d’anormalité et leur confère un statu hors normes car porteur d’un contre modèle susceptible de provoquer la « fitna », c’est-à-dire l’anomie/le désordre social.

D’une manière générale, ces femmes n’ont pas opté pour le célibat qui semble être le résultat de deux facteurs.

Pour certaines, il est le résultat de l’absence de prétendants au mariage alors que pour d’autres, notamment celles dotées d’un capital scolaire et culturel, la vie célibataire est la conséquence d’un manque de prétendants correspondant à leur conception des rapports sociaux de sexe.

Ce « désert matrimonial » est vécu sous le mode de l’exclusion, comme un état de fait « imposé » et « subi » et comme la conséquence de leur propre manque de chance ».

Cette situation de « crise » du mariage va inciter ces femmes à rechercher des zones de compensation en dehors de leur environnement familial, social et national. Et c’est le contexte de crise politique et le climat d’insécurité et de violence qui va permettre à ces femmes célibataires notamment celles qui parviennent à obtenir des visas d’entrée sur le territoire français, de recourir à la mobilité migratoire. Ce déplacement du dedans vers la dehors est l’occasion pour ces femmes d’élargir leur horizon matrimonial et trouver ainsi une issue de sortie à leur situation de femmes célibataires.

Ainsi, le célibat, « ce lord fardeau » qui est conçu comme un élément ségrégatif, infériorisant, dévalorisant et vécu sous le mode de l’exclusion devient de ce fait un facteur positif puisque c’est un élément déclencheur et accélérateur de la migration féminine. Pour ces femmes, la migration qui semble faire partie de leurs stratégies matrimoniales revêt une dimension essentiellement positive. De leur point de vue, la France est le pays où il existe un « marché matrimonial » avec des prétendants potentiels. Et dans leurs représentations, c’est essentiellement ce marche qui va leur permettre de trouver « le bien rare », « le prince charmant » qui fait défaut dans leur pays.

Les représentations de ces femmes relatives aux hommes vivant au-delà des frontières nationales semblent être extrêmement positives et relèvent d’une conception idyllique. En effet, ces derniers sont représentés comme des hommes « modernes », « ouverts d’esprit » et « évolués ». C’est pourquoi, les mariages avec ces hommes sont tant convoités voire sur valorisés. La majorité des femmes expriment leur préférence pour les hommes « émigrés », c’est-à-dire les compatriotes résidant en France en raison essentiellement des « origines » ethniques et religieuses communes. Les hommes de nationalité française sont également l’objet de convoitise puisque ces femmes les envisagent comme des prétendants potentiels. Il semble cependant important de souligner que ces femmes justifient le mariage avec ces des non musulmans comme un acte au service de leur religion puisque leur objectif est de les convertir à l’Islam et d’agrandir ainsi la « Oumma » (communauté des Croyants)

Ces femmes migrantes semblent pour un bon nombre avoir été encouragées voire aidées par leurs parents, en l’occurrence les pères dont la motivation explicite est de permettre à leurs filles de vivre à l’abri de l’insécurité. Et en aidant leurs filles à réaliser leur projet d’expatriation et de vivre loin de la « clôture » familiale, les pères qui dans la tradition coutumière et institutionnelle sont chargées de contrôler le comportement de leurs filles et de circonscrire leurs mouvements pour préserver l’honneur du groupe familial et assurer le bon fonctionnement de l’ordre moral, transgressent l’une des règles sociales qui prévaut dans l’habitus social et moral de la société algérienne. Ainsi, la conjoncture de crise politique et d’insécurité semble être un facteur qui a favorisé un changement de comportement chez les pères qui se manifeste essentiellement par un détachement de leur pouvoir de contrôle exercé sur leurs filles célibataires.

L’arrivée au pays du « prince charmant » tant sublimé : Une sensation de liberté et de bien être

La prise de contact avec la société française semble être vécue par ces femmes migrantes à la fois positivement et négativement. Et l’un des aspects qu’elles semblent mettre en avant concerne la sensation de liberté qu’elles ont éprouvé lors de leurs déplacements sur la sphère publique :

« Dans la rue, dans le métro, personne ne me regardait, raconte Dalila. Aucun homme ne cherchait à me draguer. C’était comme si je marchais seule. Cela me plaisait beaucoup car dans ma ville, tous les regards des hommes étaient braqués sur moi. Là, je marchais librement sans être gênée et sans avoir peur du jugement d’autrui ».

Le second aspect que ces femmes semblent avoir apprécié positivement concerne l’absence de « clôture familiale » et sociale et ainsi la liberté de choix et d’action.

Dans leur discours, elles font ressortir l’idée de l’anonymat et de la non stigmatisation de leur corps. En effet, « le regard aveugle » que les passants et notamment les hommes posent sur elles est une attitude qui semble revêtir un aspect essentiellement positif puisque de leur point de vue, ce comportement induit une liberté de mouvement, un sentiment de sécurité et une sensation de bien-être.

« Lorsque je suis arrivée en France - explique Warda – je sortais le soir et je me rendais compte que je n’avais pas peur. Ici, je vis seule et je suis loin du contrôle familial et des regards des voisins. Personne ne t’impose ta façon de t’habiller. Personne ne te regarde et te juge. Tu prends conscience que tu es normale ».

Le corps, un « objet » « dénarcissisé »

Un groupe de femmes va cependant exprimer une remise en question de l’anonymat dont elles font l’objet dans les rues et le métro. En effet, à moyen terme, elles vont, d’une part, attribuer au comportement indifférent que les hommes adoptent à leur égard un sens particulièrement négatif le définissant comme le résultat d’un excès de centrage sur soi et d’une absence de considération et de prise en compte de l’autre.

« Dans le métro, les hommes ne te voient pas. Ils ne te calculent pas. Aucune considération. On dirait qu’ils sont aveugles. Ils ressemblent presque à des robots programmés. Tu as l’impression que tu es invisible. A force tu finis par te poser des questions » confie Nora.

Cette situation va influer négativement sur leur manière de se définir et de s’éprouver car l’absence de regards sur leur corps va engendrer voire accentuer le sentiment de dévalorisation de soi. Dans ce contexte, ces femmes ne conçoivent pas leur corps comme un moyen d’épanouissement et de séduction. Il est plutôt conçu comme un « objet » négligé, dévalorisé voire « dénarcissisé ». Il est de fait assimilé à une « chose » sans valeur et sans désir.

Et inévitablement, cette expérience vécue sous un mode essentiellement négatif vient poser la question de la concrétisation du projet matrimonial.

Une réalité dévalorisante : le temps de la déstabilisation, de la fragilisation et de …

D’une manière générale, la situation d’expatriation va s’avérer difficile et va de ce fait engendrer une déstabilisation et une perte de repères habituels. Durant les premiers mois dans le pays d’accueil, elles vont se retrouver confrontées à des changements à tous points de vue et ainsi à des regards (ou non regards) qui leur « assignent des identités nouvelles, le plus souvent dévalorisantes ».

Ainsi, loin du pays natal, loin de la famille, ces femmes vont découvrir de nouveaux modes de vie et de pensée, de nouvelles valeurs et un fonctionnement auxquels elles n’étaient pas habituées, situation qui entraîne au bout d’un certain temps, un sentiment de frustration qui va d’autant plus s’intensifier notamment pour celles qui se retrouvent confrontées à un

Déclassement socio-professionnel

En effet, lors des démarches de recherche d’emploi, ces femmes vont se retrouver dans une situation où les emplois proposés notamment par le biais d’annonces ne correspondent pas à leurs qualifications professionnelles.

Ces femmes et notamment celles qui ne possèdent pas de titres de séjour vont se faire embaucher, très souvent, de manière non déclarée, dans des emplois traditionnellement réservés au sexe féminin, a savoir le ménage et l’entretien physique des enfants et des personnes âgées. Le cantonnement de ces femmes dans des tâches ménagères et éducatives semblent revêtir une signification essentiellement négative contribuant ainsi à accentuer le sentiment de dévalorisation de soi et favorisant l’intériorisation d’une image négative de soi.

« J’étais cadre et soudainement je devenais femmes de ménage. Quelle dégringolade ! Il fallait travailler pour vivre. J’ai répondu à une annonce à l’Eglise américaine. C’était une famille qui habitait dans le 16ème arrondissement de Paris qui cherchait une nounou pour leurs trois enfants, les divertir, les emmener au parc, leur donner leur bain et leur faire faire leurs devoirs. Je devais également faire le ménage, les courses et la cuisine. En Algérie, j’étais enseignante dans un collège. Le changement a été très dur », raconte Fouzia.

« J’étais embauchée pour m’occuper d’une personne âgée de 85 ans. Je devais lui faire sa toilette. Je ne savais pas trop comment faire, confie Saadia. C’était très humiliant. Je devais me taire et accepter. Je pleurais et maudissais ma vie. Je me sentais toute petite. Tout d’un coup, je devais rien. Toute ma vie et ma dignité s’écroulaient ».

Afin de ne pas perdre la face, ces femmes qui se retrouvent confrontées à un déclassement socio-professionnel vont adopter des comportements stratégiques pour gérer le sentiment de souffrance et de dévalorisation de soi. Ainsi, un groupe de femmes va avoir recours à des « mensonges stratégiques ». L’objectif étant de donner l’impression de réussite sociale et de valoriser leur expérience migratoire. En effet, afin de s’affirmer et de refuser l’identité minorée assignée par le regard de l’autre et induite par leur situation socio-professionnelle, ces femmes vont transformer le réalité en faisant croire que leur embauche s’est effectuée sur la base de leurs qualifications professionnelles mettant ainsi en valeur les aspects positifs et valorisants de leur situation d’emploi. Ainsi, ces femmes qui étaient enseignantes dans leur pays et embauchées pour garder les enfants et faire le ménage vont prétendre qu’elles ont été recrutées pour donner des cours particuliers aux enfants et améliorer ainsi leur niveau d’instruction.

D’autre part, elles vont avoir tendance à mettre en évidence la nationalité et le statut social des familles qui les emploient (1). Le but étant de valoriser leur situation et prouver leur utilité professionnelle et sociale.

« Je disais que je travaillais comme éducatrice pour jeunes enfants chez une famille habitant le 16ème arrondissement de Paris. Je ne disais pas tout. C’était trop humiliant. Je disais à tout le monde que le fait qu’une famille riche me confie ses enfants, c’était une preuve que j’avais de l’importance et que je valais bien quelque chose », explique Meriem.

Un autre groupe de femmes va tenter d’échapper à la réalité vécue et se valoriser en ayant recours à la stratégie de l’instrumentalisation de leur situation en la tournant à leur avantage.

Ainsi, pour surmonter le sentiment de souffrance et de frustration engendré par la « confinement » dans des emplois qui renvoient au rôle expressif (2) imposé par la tradition coutumière et législative du pays d’origine, ces femmes vont trouver des arguments pour légitimer la situation vécue. Elles vont de ce fait intérioriser l’idée que la situation de déclassement social n’est qu’un état de fait passager. Elles vont également mettre en avant les aspects positifs de cette situation. Autrement dit, être au service des autres est de leur point de vue un passage obligé voire une situation conjoncturelle puisque c’est le moyen qui permet d’avoir un revenu à soi qui constitue une base de sécurité et ainsi l’accès à une existence autonome.

1 – Il s’agit là de familles « françaises » ayant un capital économique élevé habitant dans des quartiers résidentiels tels que le 16ème, 8ème arrondissements de Paris

2 – Dans la répartition des rôles et des tâches entre les époux, les femmes sont supposées veiller au bon fonctionnement du foyer et s’occuper de l’entretien physique de la totalité des membres de la famille.