Quelques accusations, mais pas de certitudes sur l’identité du ou des auteurs
de cet assassinat ignoble et prémédité de longue date. Le "corbeau" du
lendemain du drame, qui faisait certainement partie des "corbeaux" de la veille
du crime, avait écrit ceci : "J’espère que tu mourras de chagrin, le Chef. Ce
n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance,
pauvre con". Ce mot a-t-il été écrit par l’assassin ou est-il l’oeuvre
dégoûtante d’un ou d’une associée du diable... et pourtant, Jean-Marie
Villemin ne gagnait pas des fortunes !

L’enquête, menée sérieusement au départ par la Gendarmerie, fut un
véritable gâchis lorsque la Presse manipula un petit Juge afin que ce dernier
la confie au Service Régional de Police Judiciaire après avoir fabriqué de
fausses preuves tendant à prouver que les Gendarmes étaient incompétents.
Cette guerre Presse, Police, Juge et Gendarmerie profita - une fois de plus -
aux criminels qui se régalèrent de toutes ces pistes brouillées, chacun
voulant avoir les honneurs pour son propre service. Quand les polices se font
la guerre, les criminels peuvent dormir en paix et continuer impunément leurs
sales besognes !

Bernard Laroche était-il vraiment le coupable idéal ou un complice ? La
proche famille a-t-elle joué un quelconque rôle dans cette sordide affaire,
avec l’aide de collègues de travail de Jean-Marie Villemin. Et le frère de
Jean-Marie est-il totalement innocent ? Jean-Marie Villemin a tué celui qu’il
croyait être l’assassin de son fils... auriez-vous fait pareil ? Sans doute que
oui et avec la haine dans les tripes, puis sans aucune pitié car aveuglé par
le chagrin indescriptible que peut être celui d’un père. Jean-Marie Villemin
sera réhabilité automatiquement, pour le meurtre de Laroche, le 30 décembre
2008. Christine Villemin s’est retrouvée en prison, après avoir été
accusée sans aucunes preuves ni charges. Cette femme splendide et courageuse
ne pouvait pas être l’assassin de son petit qu’elle choyait tant et un non
lieu l’a d’ailleurs lavé définitivement de tout soupçon. C’est terrible,
pour cette Maman, de continuer à vivre dans toute cette souffrance surajoutée
à son deuil et à sa douleur initiale.

Claude Thinès, Ingénieur de son état et homme méticuleux qui lutte contre
cette injustice depuis 24 ans, a fait une belle et longue enquête avec des
hypothèses de travail qui tiennent la route. Il a exploité des pistes qui ont
été délaissées par les enquêteurs. Il a fait tout ce qu’il a pu pour que
Christine et Jean-Marie Villemin retrouvent enfin la paix, la dignité et le
respect qu’ils méritent. Vous pouvez suivre la chronologie de son enquête en
suivant le lien :
http://thinesclaude.wifeo.com/affaire-gregory---sommaire.php

A la demande de Christine et Jean-Marie Villemin, qui vivent toujours le même
amour très fort qui les a uni encore plus intensément depuis cette douloureuse
épreuve, le dossier va être réouvert dans les semaines à venir. C’est
Jean-Marie Beney, le Procureur Général de Dijon, qui vient de demander la
réouverture du dossier.

Grâce aux nouvelles technologies, en investigation criminelles, on va pouvoir
pratiquer des analyses et des expertises qui ne pouvaient l’être il y a
bientôt un quart de siècle. Les cordelettes, qui servirent à ligoter
Grégory, vont être passées au "peigne fin" à balayage électronique et
même si ces liens immondes séjournèrent dans l’eau, on peut encore retrouver
dessus les traces d’ADN des assassins, tout comme sur les vêtements de l’enfant
qui pourraient contenir des poils, des cheveux, des particules de peau, des
fibres d’autres vêtements. On va pouvoir également analyser les lettres
adressées aux parents et aux grands-parents, les enveloppes et les timbres.

Il
va être procédé à l’analyse de la voix du corbeau et de ses complices (car
cette affaire ne peut être l’oeuvre que d’un seul individu), puis à la
comparaison avec les auditions verbales de l’époque. La procédure
scientifique n’est pas une mince affaire car il faut, tout d’abord, rechercher
des traces intéressantes, voir si on peut en extraire un quelconque ADN,
évaluer la fiabilité de cet ADN et enfin sortir un génotype qui servira de
référence pour les différentes comparaisons. C’est un travail énorme et
laborieux, mais la recherche de l’ultime vérité est à ce prix. Dès que le
dossier sera officiellement réouvert, la Justice disposera d’un délai de 10
ans pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Comme le disait Christine Villemin : "Un jour la vérité sortira"... nous
sommes à l’aube de connaître enfin le ou les noms des assassins de votre
enfant, Chers Christine et Jean-Marie, car le crime est toujours découvert et
puni tôt ou tard.