Le 11 Juillet de Carla Bruni-Sarkozy

Le 11 Juillet de Carla Bruni-Sarkozy

Quel est l’enjeu de "Comme si de rien n’était" le 3 ème opus de la chanteuse italienne nationalisée française Carla Bruni ou le destin d’un ancien modèle devenu la Première Dame de la Gaulle la plus atypique de tous les temps ? Simplement de devenir le disque de la femme la plus célèbre du monde...

A vrai dire tout le monde se fiche de l’album en lui-même qui n’est pas une grande révolution musicale encore que, une reprise d’un texte de Michel Houellebecq c’est tout de même un acte artistique assez surréaliste et poético-délirant pour la compagne officielle du Président de la République. Carla qui met en musique les mots d’un dépressif hanté par ses problèmes sexuels et ses complexes physiques, c’est assez magnifique comme décalage artistique !

Non, ce qui est important ce sont les commentaires, les alibi, les prétextes qui vont naître de la sortie européenne, puis mondiale de ce CD pas comme les autres.

Si Carla avait été strip teaseuse elle aurait sans doute cessé toute activité publique mais là, en tant que chaneuse elle continue à faire des disques même si on est privé de concert (est-ce un grande perte pour la scène française, rien n’est moins sûre ?)

Carla va réussir son pari, elle a déjà marqué l’histoire politique, et il ne manque pas grand chose pour que son nom et son physique soient connus de la planète entière. Des petites filles au fin fond de la chine orientale ou du sahara se prénommeront, un jour, "Carlabruni" en attaché, j’en fait le pari.

N’ayons pas peur des mots, le parcours de cette femme est exceptionnel, c’est normal qu’il soit le plus commenté de l’histoire politico-médiatique.

Belle, plus libre que n’importe quelle Ingrid Bétancourt revenue de la jungle, provocatrice et ambitieuse, elle remplirait à elle seule 1000 épisodes d’Amour, Gloire et beauté.

Que le 11 juillet 2008 la sortie de "Comme si de rien n’était" fasse l’effet d’une bombe n’est que justice, on a les médias corrompus qu’on mérite.
Sur Le Mague pas de chronique du disque, ni d’interview de la belle mais juste une petite bafouille d’humeur que vous venez de lire, comme si (de) rien n’était, cqfd.


Carla bruni tu es ma came