A la rencontre d’une position sexuelle mal connue : la levrette

A la rencontre d'une position sexuelle mal connue : la levrette

Je voudrais chers amis et surtout chères amies évoquer ce jour avec vous le douloureux et épineux problème philosophique, textuel, générationnel et sociologique de la Levrette.

Il semblerait en effet que, depuis quelques années chez les hétéros, la sodomie ait anormalement le vent en poupe ce qui a eu pour effet pervers de délaisser cruellement cette position au nom si chantant et aérien qui nous préoccupe dans cet article et dans nos vies nocturnes et intimes.

Oui, chers lecteurs attentifs, ne nous le voilons pas la face de la lune, il y a des « levrettophobes », un lobie anti levrette, un ostracisme, un racisme certains envers cet acte joyeux et fédérateur qui consiste à pénétrer le sexe féminin par derrière et non en utilisant le chemin bien trop usité, ordinaire et commun qu’impose le missionnaire. (position des prêtres dépravés à l’origine, rappelons-le sans fausse pudeur en mettant le doigt où il faut !)

La levrette souffre d’un problème d’image, elle n’est pas hype, ne jouit pas de gros plans dans les magazines féminins, d’émissions thématiques chez Jean-Luc Delarue, de focus libertins dans la presse du cul par devant.

Pourtant la levrette est un plaisir rare si l’on trouve une partenaire compatissante, open, gracile et tolérante qui possède un fessier agréable, frais et sensible aux sollicitations de la verge douce ou en furie.

La levrette est une position reposante pour les deux sexes, un plaisir qui dure et qui peut se prolonger jusqu’au bout de la nuit. Il faut prendre la levrette au sérieux et se rendre bien compte qu’elle offre une gamme très étendue de sensations chaudes, plurielles, cruelles, vicieuses et très catholiques, protestantes et musulmanes... aussi.

La Levrette peut sauver un couple en crise, faire retrouver une érection à un impuissant, permettre à un vieux de copuler normalement (...). Non vraiment, je ne peux que me résoudre à vous encourager à ne pas la négliger, à la pratiquer soir et matin. Vous m’en direz des nouvelles. N’hésitez pas à m’écrire pour témoigner.

Qu’on se le dise, Levrette ne rime ni avec carpette ni à avec tapette !!

Interpénétrez-vous et surtout ne culpabilisez pas... tel est le message à retenir.

Ne remerciez pas, pour les incitations au cul joyeux je suis et serais toujours votre guide !