BAVURE AU 3ème RPIMA... L’HORREUR !

BAVURE AU 3ème RPIMA... L'HORREUR !

Par quel mystère, des munitions de guerre se sont retrouvées en lieu et place de cartouches à blanc spécifiques pour les tirs de simulation de combat et pourquoi les fusils d’assaut utilisés ce jour-là n’étaient pas dotées de bouchons de tir à blanc, comme cela aurait dû être le cas, en ce dimanche 28 juin 2008 à la caserne de Carcassonne.

17 blessés plus ou moins sérieusement dont 5 personnes dans un état grave (1 enfant en très bas âge, 4 adultes dont 2 militaires dans un état désespéré)... voila le bien triste tableau d’horreur du bilan atroce de cette journée qui devait être, selon certains militaires, festive (drôle de terme et pourquoi pas ludique !?)

Est-ce que l’un des armurier de garde s’est trompé lorsqu’il a distribué les lots de cartouches qui ne doivent pas être conditionnés ensemble ? Etait-il ivre ou dépressif ? A-t-il voulu nuire à l’un de ses camarades ou bien est-ce un geste absurde sans aucune préméditation ? Autant de questions que se posent la hiérarchie militaire et les autorités civiles ? De toutes les façons il y a des responsabilités énormes auxquelles, les militaires du 3ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine, devront répondre devant les enquêteurs de la Gendarmerie.
Nul ne peut comprendre ce drame, surtout lorsqu’on connaît le professionnalisme de ce prestigieux Régiment d’élite. Aucun, parmi les militaires qui participent à ce genre d’exercices, n’est novice. Chacun connaît son arme mieux que lui-même et l’approvisionne sans faire appel à un autre camarade.

Le 3ème RPIMa est un Régiment exemplaire, tenu par des Officiers Supérieurs remarquables... dont, en son temps, notre valeureux Marcel Bigeard. Ce Régiment super entraîné a participé à de nombreuses opérations extérieures. Tous les militaires du "3" sont aguerris et ne laissent pas de place au hasard, car ils connaissent toutes les procédures de sécurité concernant l’emploi des armes.

A quelques jours du défilé du 14 juillet, on peut se poser beaucoup de questions relatives à la sécurité des Chefs d’Etats étrangers présents dans la tribune officielle... la bavure en fait déjà réfléchir certains !
Le fusil utilisé serait le fameux FAMAS (fusil d’assaut de calibre 5.56) qui possède 3 modes de tir : au coup par coup, en rafale courte (3 cartouches x 3) et en rafale longue (position infinie, chargeur complet).
D’après les derniers renseignements obtenus, on semble s’acheminer plus vers la théorie de l’erreur humaine que vers celle du complot... mais il est cependant impensable qu’un Sous-Officier ait pu porter sur lui des munitions de guerre, mélangées à des munitions d’exercice, surtout lors d’une démonstration publique !
Tout cela ne paraît pas très clair et l’Armée, ainsi que les Enquêteurs, nous cacheront encore la vérité.

Peut-être y a-t-il de nombreuses complicités militaires ou civiles... et pourquoi pas les deux, avec un fond de préparation d’attentat. Les thèses les plus délirantes s’entendent, ici ou là !
Comme quoi on ne doit pas faire de "spectacle" avec des armes réelles et pourquoi ouvrir ses portes aux civils qui, en ce beau dimanche d’été, n’avaient qu’à aller se promener ou pique-niquer dans la nature. Certains ont la curiosité malsaine d’aller voir où passent leurs impôts transformés rapidement en "bastos" par la très puissante industrie de l’armement. Beaucoup d’argent dépensé pour épater la galerie de ceux qui aiment encore jouer à la guerre ou au petit soldat... au lieu de consacrer cet argent à l’éducation de nos enfants ou à la recherche médicale.

Cela nous rappelle ce vieil adage qui consiste à dire : "Si tu ne veux pas te brûler, il ne faut pas jouer avec le feu".
Les anciens appelés se souviennent qu’il est très facile de sortir des munitions, après des tirs réels sur cibles... il y a toujours bien des étuis vides qui n’ont pas été ramassés lors des derniers tirs et qui serviront de pièces justificatives à l’emploi du nombre de cartouches utilisées.
Depuis la professionnalisation de l’Armée il faut savoir que la grande majorité des anciens "postes de police", qui se trouvaient à l’entrée des casernes, sont tenus par des sociétés de sécurité privée dont le recrutement laisse parfois à désirer... pensons aussi à aller faire un petit tour de ce côté précis, durant l’enquête !