Jeff, anarcho-naturiste : pour un naturisme décomplexé et multiple

Jeff, anarcho-naturiste : pour un naturisme décomplexé et multiple

Alors moi à la masse, j’en étais restée au Jeff déménageur de sa carcasse dans la chanson de Jacques Brel ! Pèle mêle, je dois revoir ma copie. Le Jeff qui nous cause est de la nature forte des hommes qui veulent vivre plus libre et qui gerbent les conformistes consuméristes. Il est engagé pour établir des rapports humains plus vrais, plus égaux ! C’est l’exemple qu’il n’y a pas un sur cent mais pourtant ils existent, les anarchistes. En plus, pour corser la sauce il est naturiste. De ce mélange détonnant, c’est un homme cultivé émancipé par les connaissances qui émerge et nous offre à partager ses réflexions constructives.

La Singette : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Jeff : Je ne vais pas me « présenter » de manière classique. Je n’appartiens pas à des origines – géographiques, familiales, éducatives… – qui ne font rien de ce que je suis réellement. Donner mon âge ne présente de même aucun intérêt. J’avancerais que j’ai cherché à me construire de manière autonome, dans la mesure du possible. Je suis donc libertaire (je partage la pensée anarchiste), écologiste, naturiste, de tendance végétarienne ; plutôt anti-conformiste, dégoûté par l’intolérance qui peut exister dans le milieu du travail, véritable fascisme mental (qui pourrit encore la société française), par le réductionnisme capitaliste de la vie, par l’exploitation sadique et autoritariste qui peut être faite, en toute association humaine, de toute position hiérarchique et d’un soi-disant ordre. L’ordre véritable c’est l’anarchisme, vision qui permet la coexistence des différences par rejet de toute concentration de pouvoir. Bref, j’ai un esprit à la fois paisible, lunaire et rebelle, solaire. Sinon j’écris des fantaisies poétiques.

La Singette : Le naturisme, comment c’est venu cette idée de le vivre et de quelle manière ?

Jeff : « Le » vivre ? Pourquoi « le » ? Je n’ai pas décidé de vivre « le naturisme » mais tout simplement de vivre plus libre, de m’affranchir de faux besoins, artificiels. En réalité, chacun-e vit son naturisme (il se conjugue au pluriel), non pas dans son coin mais à sa façon, tant qu’il-elle suit les préceptes incontournables du mouvement. Quant à la question du « pourquoi » et du « comment » ; c’était non pas une « idée » ou un essai mais plutôt une révélation, une envie manifeste qui venait faire corps avec mes valeurs. Par exemple, je me suis toujours senti en quête d’alternatives écologiques et en résistance à l’autoritarisme, aux modèles stricts et arbitraires. Je cherchais un contact plus direct entre ma nature – ambivalente, à la fois socialisante et asociale par dégoût des conformismes – et des forces naturelles non pas idéalisées ni déifiées mais simples, vivifiantes et mystérieusement régénérantes. On peut aussi relier cette arrivée au naturisme à un désir d’établir des rapports humains plus vrais – ce qui ne veut absolument pas dire brutaux –, si possible sans hypocrisie, et plus égaux – ce qui ne signifie absolument pas identiques–, sans esprit hiérarchique, vertical. Pour s’en tenir à la définition plus courante, qui s’en réfère au vivre nu ou nudisme (n’en déplaise à certain-e-s, ce terme non péjoratif s’en réfère à une pratique considérée comme centrale), je suis passé au naturisme une fois parvenu à l’acceptation complète de mon corps-identité soit quelques années après l’adolescence, dans une sorte de révélation, même si auparavant je sentais ce besoin de liberté.

La Singette : On s’est croisé sur un forum naturiste, et l’un comme l’autre on a constaté la médiocrité ambiante du politiquement correct de ce milieu, qui lit et écrit peu, et n’est pour ainsi dire pas très curieux du monde qui l’entoure. Quels sont les ressorts selon toi de cette passivité, cette paresse intellectuelle à refuser de décrypter le langage de nos sociétés pour s’engager ?

Jeff : Oui !… Ne blâmons pas, bien que je sois effectivement déçu par le manque de curiosité intellectuelle qu’on peut souvent rencontrer – sur Internet, qui n’est pas cependant un média bien approprié aux lectures approfondies, mais aussi ailleurs. Le « gros du troupeau » a du naturisme une vision très hédoniste et plutôt conformiste, bref de type capitaliste, mais faut-il s’en étonner vu l’invasion de l’american way of life ? S’il en était autrement – pour toutes sortes d’aspects –, si l’on n’était pas aussi moutonnier et plutôt « j’m’en-foutiste », on n’aurait pas ce qu’on a, tout ce commerce décérébrant, lénifiant, falsifiant, qui accompagne l’actuelle dictature du consommationnisme, idéologie dans laquelle l’individu est réduit et aime se réduire à un jouisseur, à un consommateur fait tout puissant, cette « qualité » suffisant amplement à établir la dignité, le respect qui lui est « dû ». On est poursuivi par la wi-fi et les micro-ondes jusque dans les centres naturistes, c’est dire l’imprégnation violente des obsessions capitalistes, qui poussent à la communication (et non à la réflexion), à la rapidité, la facilité (ce qui, entre autres, favorise la malbouffe), au confort illusoire, à la rentabilité et à la performance supérieure (dans la névrose de se faire écraser par l’autre).
Refuser d’accepter de voir sa vision transformée sinon modifiée par une étude alternative approfondie renvoie, d’une part, à la peur de voir atteint son « confort mental » (et donc aussi sa bêtise), protégé par l’ignorance et rassuré par l’imitation de ses pairs. Or on ne peut avancer sensément sans comprendre, sans marcher au doute. D’autre part, si le fait de « s’engager » reste soumis à l’obtention d’un intérêt palpable et rapide (contrat, argent, autorité, honneurs...), la lutte menée se retrouve aisément pervertie.

La Singette : Encore aujourd’hui, malgré les travaux conséquents de la gent historienne, chez les tenants officiels du naturisme il y a comme qui dirait un tabou de reconnaître tous les pionniers du naturisme dans leur diversité. Qu’est-ce que tu peux nous en dire et comment tu expliques ce phénomène ?

Jeff : C’est en train d’évoluer petit à petit mais l’obstacle le plus fort à ce renouement du naturisme avec l’originalité de ses mouvements fondateurs restent le refus de reconnaître l’importance des origines militantes, comprendre propagandistes, du « corps » naturiste et la crainte de renouer avec. Au départ, ce sont bien des communautés anarchistes qui ont expérimenté la nudité en commun, avant l’apparition des premiers « clubs ». Georges Butaud ou Louis Rimbault prônèrent, avec leurs expériences de cité rurale communautaire et libertaire, un esprit végétalien et naturiste. C’est bien dans un but hygiéniste qu’a été fondé le premier village naturiste en France, à savoir Héliopolis (sur l’île du Levant), vers 1931, au même moment que la conversion du Milieu libertaire de Vaux (végétalien), en centre et colonie naturiste.
Vraisemblablement, – ce n’est qu’une formulation personnelle –, l’orientation hédoniste (aussi bien commerciale qu’associative, collective qu’individuelle) prise progressivement par le nudisme dans années 1960-1970 suit à la fois un rejet de l’eugénisme (en réaction à son usage pervers et criminel par le pouvoir nazi), partant un affaiblissement de l’hygiénisme, ainsi qu’une mutation du naturisme comme phénomène de masse, récupéré par un capitalisme non engagé. Le « naturisme pour tous » promu par Albert Lecoq et la FFN devient un naturisme dilué dans le commerce… un « natourisme » ! Cette « dépolitisation » massive du corps a étouffé les orientations clairement militantes (utopisme libertaire, hygiénisme, eugénisme modéré, végétalisme, mysticisme…) dans un moule plutôt fade (à peine relevé par les quelques avancées de l’amour libre), sans revendications particulières sinon les valeurs les plus profondément consensuelles. Ce n’est pas un hasard si la définition d’Agde (qui ne vaut que ce qu’elle vaut : un compromis somme toute réducteur) reprend tout de même pour « but » les valeurs essentielles des impulsions idéologiques premières, à savoir le respect de l’autre (une valeur anarchiste), de soi (hygiéniste…), l’esprit du commun, du partage (socialiste, mystique) et le respect de « l’environnement » (retour à la nature, fuite de la pollution, alternatives végétari/li-stes)… Il reste des traces. À côté de l’uniformisation marketée, quelques groupes ou associations, indépendants, existent pourtant. Il serait bienvenu à présent de laisser émerger et de reconnaître les divers « mouvements naturiens », afin d’élargir le naturisme à d’autres dimensions que celle du simple nudisme de loisir, teinté d’écologie et d’esprit de bon aloi, et limité à des sortes de réserves animalières. Foin d’indifférenciation et de frilosité malhonnête.

La Singette : Etre gay, naturiste et libertaire en 2008, n’y a t il pas certaines frictions d’humeur entre ces genres ?

Jeff : Moins qu’on puisse le penser, en tous cas entre les deux premiers. Primo, on ne rencontre pas d’anti-naturisme chez les gays, en tous cas ceux émancipés. Si l’esprit écologiste, du moins chez les plus jeunes, s’avère assez prégnant, le fait qu’on les retrouve, comme ailleurs, dans toutes les affinités politiques, ne va pas sans poser certaines contradictions et mésententes, y compris sur la conception du naturisme. De plus, le fréquent rapprochement de la nudité avec le sexe peine à défendre un naturisme véritable si bien que, paradoxalement, les naturistes gays « authentiques » demeurent une minorité. Deuxième point, le lien naturisme–anarchisme n’est pas évident à faire valoir et ce dernier reste parfois encore mal compris. On a vite fait d’accuser l’anar de manquer de respect (à l’« ordre » social, à telle autorité, tel pouvoir), ignorant qu’à l’inverse sa logique vise justement au respect de la liberté de tous, pour chacun et pour son autonomie, l’anarchisme combattant l’obéissance ou la confiance aveugle tout comme les ordres arbitraires. En conséquence, certaines orientations intra-naturistes ne peuvent être prônées contre la volonté d’autrui ; on doit prendre garde à ne pas les plaquer indistinctement, chacun-e correspondant à des besoins, à des aspirations différent-e-s. Faire concorder de ces libertés restant ardu, l’esprit de fraternité, de sororité, d’entraide représente un soutien indispensable. Une remarque : je n’aime pas tellement le terme de genre, dans la question, qui peut renvoyer à une idée d’enfermement naturalisant : je préfère identité ou orientation. On peut aussi discuter du choix du mot gay, qui reste générique pour la compréhension mais qui peut aussi, de par sa connotation, suggérer une direction capitaliste peu conciliable avec la pensée libertaire ; ainsi le queer en offre-t-il un contre-exemple, reprenant à son compte pédé et gouine pour marquer un non-conformisme, un refus des catégorisations lisses.

La Singette : Le courant écologique en tant que système passe-partout des politiques pour édulcorer une certaine réalité sociale, comment les anarchistes de la Belle Epoque ont brandi son étendard et sous quelles formes l’ont-ils importé dans leur mode d’existence fraternel et généreux au quotidien ?

Jeff : D’abord, l’écologie au sens politique strict du terme n’est pas apparue avant l’après-guerre/bombe H (et encore, il a fallu attendre l’époque de la candidature de René Dumont pour observer son décollage). Néanmoins, avant la Belle Époque, si puritaine, se développait déjà une sensibilité naturaliste, œuvre de botanistes, de biologistes, de zoologues, d’entomologistes, bref de scientifiques... Une direction engagée et plus populaire, naturiste-naturienne, fut incitée au tournant du siècle dans le giron anarchiste par l’appel à, du moins le désir d’un « retour » à une nature plus ou moins mythifiée et en réaction aux méfaits de la civilisation thermo-industrielle. Mais on ne peut parler encore d’axiomatisation écologiste et tous les anars n’étaient pas favorables, loin de là, à cette crypto-écologie en action, retirée des « luttes » urbaines. Malgré tout, les prémisses de l’écologie en tant que mouvement activiste assimilé semblent bien avoir été initiées par ces pionniers anarcho-naturiens, malgré leur nombre très restreint, avec un peu plus d’impact dans les années 1920. Cette percée n’est pas allée sans dissensions, sans revers ni sans doutes, d’autant plus que la finitude des ressources naturelles et l’irréversibilité de certaines atteintes en terme de pollution n’étaient alors pas vraiment évidentes ! Toutefois, un élan notoire fut impulsé par quelques célèbres « têtes penseuses » – et entreprenantes – situées au confluent des trois courants « anar-écolo-nat », tel Kropotkine ou mieux ce géographe barbu remarquable, tumultueux et clairvoyant, que fut Élisée Reclus. N’étant pas spécialiste et ne cherchant pas à théoriser, tout ce que je peux trouver à dire, c’est que la plupart des mouvances anarchistes ont trouvé cohérence avec l’écologie sur la base d’ « utopies en action », avec une volonté de libération, d’émancipation, en lutte contre les tendances d’une société capitaliste génératrice de mépris pour les plus pauvres, les plus faibles, créatrice de dépendances, d’exigences à acheter et d’autres aliénations destructrices. À partir de là, faire de l’écologie de surface, sans lien avec le combat social, de manière réductrice, devient une supercherie.

La Singette : L’écologie politique et le naturisme de nos jours, quel ménage ce couple ambigu forme-t-il concrètement ?

Jeff : C’est comme une relation discrète d’amants timides, une liaison de polichinelle dont l’appréhension repose sur un malentendu. Faudrait que ça se débloque ! Le tabou, de nos jours, est maintenu à la fois par l’enfermement du naturisme dans une définition, une approche étroites, et par un traitement juridique défavorable de la simple nudité publique. Si, par ailleurs, l’écologie n’est pas réductible à un parti, en revanche elle est correspond à une vision politique totale ou alors ça n’est que de la récup’ (soit du capitalisme vert, désigné par cet oxymore nauséeux de « développement durable »).

La Singette : A la définition tarte à la crème du naturisme commercial que tu vas me rappeler, quelle serait celle que tu proposerai et qui pourrait correspondre à une autre réalité pour un autre futur naturiste ?

Jeff : Je ne proposerais rien car je n’aime pas les définitions restrictives, mais je trouve cette « définition » affreusement mal tournée et inexacte. L’harmonie avec la nature, soit, mais le reste ressemble à un barbarisme. En effet, le nudisme n’est pas vécu « dans les buts » de respecter l’environnement, ni soi et les autres : ça n’est qu’une manifestation d’un mouvement plus global de ce mythique « retour à la nature ». Exprimé de manière plus actuelle, c’est avant tout un mouvement radical de rejet de l’artificiel, de la civilisation moderne, avec recherche alternative du bien-être. Au lieu de placer, dans un esprit neuf, actuel, l’esprit écologiste, anarchiste, hygiéniste, la culture biologique, nutritionnelle, physique et cætera, bref la quête d’une vie plus saine, plus naturelle, au cœur, au centre du naturisme, on semble utiliser le nudisme c’est-à-dire le vivre nu, insolite s’il en est, comme s’il s’agissait d’un socle essentiel, alors qu’il demeure l’expression originale d’un courant plus large et profond. En fait, on prend l’effet pour le moyen : c’est donc ridicule, faux, incorrect. Non seulement cette définition impropre déracine le nudisme de son contexte naturiste premier mais, par un marquage collectif restrictif (« en commun »), elle opère à la fois une mise à l’écart injustifiée des naturistes qui vivent un nudisme individualiste, plus solitaire (quoiqu’on peut très bien aussi être « seul » parmi les autres !), ainsi qu’un soutien sournois à l’exploitation commerciale (ou associative) du naturisme tel qu’énoncé, exhorté, décrété… Je préférerais de loin qu’on propose le naturisme comme un agrégat expansif, un mélange de courants ouverts, liés au et incluant le nudisme plutôt qu’une pratique quelque peu amnésique, recroquevillée sur elle-même, servie par une pseudo-définition, bien-pensante, d’une tournure erronée et hypocrite.
Contre l’étourderie contemporaine, il faudrait sans doute recoudre du passé. Le « naturisme » signifia en premier lieu le culte de la nature, puis il renvoya à la doctrine hippocratique, qui prône une médecine naturelle, avant de trouver amplification dans la doctrine d’avant-guerre, qui exhorte à un retour à la nature à travers plusieurs moyens et manières de vivre, identifiés mais non limités – on dirait plutôt d’un écologisme en action. Je suis pour un naturisme décomplexé parce que – justement – complexe, multiple, élargi.

La Singette : Je vais bientôt interviewer le président de la FFN (fédération française de naturisme), quels propos tu aimerais lui tenir et quelles questions lui poser ?

Jeff : Ils font bien leur job. Simplement, je regrette infiniment que la FFN apparaisse aussi conservatrice, soumise aux pouvoirs, repliée sur un naturisme étriqué, peu ouverte au monde foisonnant de la « vie libre et naturelle » ; je trouve qu’elle se montre plutôt pusillanime, peu résolue à s’engager et à porter son soutien aux naturistes libertaires (par exemple randonneurs, individualistes) dans une action politique autonome. Coopération et brassage pourraient mieux exister.

La Singette : Si tu as encore des choses à dire, ne te gêne surtout pas, c’est ma tournée !

Jeff : Mais j’ai déjà pas mal cogité ! Merci de m’avoir permis d’exprimer certaines vues, conceptions et considérations… Vive la liberté dans l’entraide et la responsabilité éveillée (comprenne qui peut) ! Ah oui, une dernière chose : j’ai imaginé se voir créé un drapeau naturiste (à proposer, à coopter). J’imagine les teintes, en bandes horizontales pour la sérénité, comme par exemple : blanc (innocence perdue), vert (régénération, utopie), bleu ciel (calme, espace)…

Quelques sources, ouvrages, sites, tu nous conseilles pour aborder le domaine du naturisme :

Histoire du naturisme en France depuis le siècle des Lumières, de Sylvain Villaret (éditions Vuibert).

Les deux ouvrages sur des milieux libres naturistes, de Cécile Beaudet et de Tony Legendre aux éditions libertaires

Histoire du Naturisme - le mythe du retour à la nature, d’Arnaud Baubérot, éditions P.U.R.

Les textes engagés d’Élysée Reclus. Plusieurs biographies, inégales.
Les ouvrages de : Hervé Kempf (Comment les riches détruisent la planète, Le Seuil), Dominique Belpomme (Avant qu’il ne soit trop tard, Fayard), Hervé-René Martin (Éloge de la simplicité volontaire, Flammarion), Jean-Pierre Tertrais (Du Développement à la décroissance, Éditions Libertaires), Serge Latouche (nombreux), Nicolas Ridoux (La Décroissance pour tous), Thierry Paquot, Bernard Charbonneau, François Flahaut, Jean-Pierre Dupuy, Paul Ariès, Vincent Cheynet, Yves Cochet, André Gorz, Albert Jacquart, Ivan Illich (rien de moins !)

Magazines et journaux mensuels Silence, Alternative Libertaire, CQFD, La Décroissance ; Le Monde libertaire, Le Monde diplomatique ; revues Offensive, Trouble[s].

Livres de cuisine bio’ de Valérie Cupillard.

http://www.librairie-publico.com/
http://librairie-quilombo.org/ (dans ces deux librairies, foule de bouquins intéressants : à son bon plaisir)
http://increvablesanarchistes.org/
http://endehors.org/
http://www.decroissance.org
http://www.consomme.org (satirique)
http://agirici.free.fr
http://www.leplanb.org

La Singette : Hé bien banane, c’est malin, si je veux me plonger dans le bain des connaissances proposées par Jeff, il va me falloir prendre des vacances et que le Bartos m’apprenne à lire entre les lignes. J’en reviendrai moins conne et plus que jamais révoltée.