Comme pour Tchernobyl, on va encore nous mentir et nous dire que la fuite se trouve dans l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur (B.R.) et que cette eau ne pourra s’échapper à l’extérieur de bâtiment.L’incident a déjà été qualifié de "mineur" exactement comme celui de Tchernobyl. Cependant la circulation de l’eau en circuit fermé vient d’être interrompue à cause d’un joint défectueux sur la pompe du circuit primaire... donc plus d’étanchéité, ce qui entraîne une fuite d’eau hautement radioactive et cette eau devra bien être évacuée quelque part avec l’aide de petites mains qui vont encore être sacrifiées... à moins que cette eau s’évapore pour constituer un petit nuage radioactif qui sera encore bloqué à la frontière, comme d’habitude !

Si on arrive à se sortir de toute cette merde alimentaire et environnementale sans séquelles... c’est que nous avons dû nous adapter comme des rats, ou muter sans nous en apercevoir. Notre descendance risque de ressembler à E.T.

Mercredi 4 juin 2008, c’est bien un incident nucléaire majeur qui a eu lieu à la Centrale Nucléaire Slovène de Krsko. Incident grave qu’on a tenté de nous faire avaler comme un vulgaire exercice en prétextant s’être trompé de procédure (ce qui est encore plus grave si c’est vrai, à cause de la perte de temps face au risque réel).

22 ans après le drame de Tchernobyl qui est devenu un véritable désert nucléaire sans vie, l’Europe est encore menacée par une centrale qui devrait être démantelée depuis au moins 7 ans. Il n’y a aucun rejet radioactif, nous dit-on déjà dans l’empressement.
Il n’existe qu’une seule centrale nucléaire en Slovénie et c’est celle de Krsko, actuellement à l’arrêt. La fuite, assez conséquente, serait maîtrisée. Lors de l’incident, le réacteur à eau sous pression fonctionnait à pleine puissance.

La Centrale Nucléaire de Krsko a été mis en service en 1981. Elle a aujourd’hui 27 ans... et devrait encore vivre 13 ans, soit un total d’exploitation de 40 années, ce qui est beaucoup trop et surtout le double de ce qui reste dans les limites de l’acceptable.
Voila une Centrale qui aurait dû être classée à risque par les autorités de sûreté nucléaire et qui, comme ils disent, a un manque chronique de rigueur dans son exploitation.

Normalement, tous les circuits doivent être redondants (c’est-à-dire doublés). Le circuit primaire et la pompe se trouvent dans le bâtiment réacteur (B.R.). Si cet incident a bien eu lieu sur la pompe du circuit primaire, cela n’a rien de vraiment anodin car ce circuit primaire est directement branché sur le coeur du réacteur, le pressuriseur et le générateur de vapeur(G.V.) et cela se passe tout de suite après la réaction en chaîne avec une eau qui s’échauffe à plus de 300° et qui est maintenue sous pression pour ne pas bouillir... elle circule en circuit fermé (lorsqu’il n’y a pas de fuite).

On se rend compte qu’aucun incident nucléaire n’est vraiment mineur à ce niveau-là, même s’il a été maîtrisé.
Si l’environnement n’a pas encore été touché pour le moment, qu’en est-il du risque encouru par les techniciens de la Centrale de Krsko ?