Le Sept dort ... Surtout ne le réveillez pas !

Le Sept dort ... Surtout ne le réveillez pas !

Pour la première fois la cérémonie chic du tout Paris médiatique n’a pas été retransmise à la télé ; en conséquence tous les coups étaient permis ...

Avant de m’en retourner dans cette douce Suisse qui m’accueille ces temps-ci, je me suis retrouvée embarquée dans une soirée people faute d’anniversaire chez Costes avec Margaret (voir article précédent).
Ainsi je me suis retrouvée au cœur d’escarmouches médiatiques. Car cette seizième cérémonie des Sept d’or, qui n’était pas retransmise pour la première fois depuis sa création, a été bien rythmée. D’entrée de jeu les absents prenaient plus de place que les présents. Remarquez, moi, jeune et jolie, française de passeport mais suisse de domicile, le cul entre deux chaises et obsédée par les livres et la baise, j’avais du mal à dire qui est qui.
J’ai donc écouté les présents déblatérer sur les absents. Qui ont toujours tort, comme dit l’adage. Mais je n’ai pas retenu les noms. Déjà que les visages c’est pas joli joli … Dingue comme la télé rend myope : attention, la belle pouffe dans la lucarne devient une radasse de première quand vous la croisez en vrai dans un couloir de boîte de nuit …

Je suis arrivé avec mon boy-friend, celui qui vous agace tant, tous les soirs à 19 heures pétantes sur la une, comme quoi on peut être grec sans être pédé, et toc ! Et un vieux gris nous lança entre deux claques dans le dos : « Putain ! Ces Sept d’or sont les plus rock and roll de leur histoire ! ! ».
Sans doute le boss de Télé Sept Mioche se sentait rajeunir en voyant plus liquide que lui, en la personne de Johnny Hallyday, le prorpio de l’Amnésia, la discothèque parisienne du moment qui nous offrait les places, et le champagne tiède …

Les journaleux ont dit que l’on était plus de 500 à s’être éclatés dans la nuit parisienne. Mes fesses de midinette si on était maxi 200 pingouins à se regarder en chien de faïence. Pour détendre mon Apolon je suis allé faire un tour sous la table. Je crois qu’il n’a pas trop aimé mais je sais toujours comment le faire danser sur place le chéri.
Pendant ce temps, ce cabot de Jean-Luc Delarue, lauréat pour « Ca se discute », a demandé en vain une salve d’applaudissements « pour la fraternité » parmi les professionnels de la télévision. Quel âne ! Mon Frédo qui a faillit m’en foutre plein les dents quand il a entendu la diatribe. Et l’autre naze qui s’enfonçait dans sa gélatine : « Nous faisons un métier difficile et souvent agressif. Quelques moments de fraternité, ça fait du bien. Applaudissez ! », a-t-il plaidé. J’ai lâché ma proie puisqu’elle a du aller officier sur scène.

Nikos Aliagas a voulu faire la malin à son tour, et pour répondre à la dinde de service, Sarah Lelouch, qui plaidait pour éviter les « requins de la télé », il a lâché en me regardant droit dans les yeux : « Je ne suis pas comestible ».
Ah Nikos, je t’aiaiaiaiaimmmmmeee ! !

Patrick de Carolis, le bel homme en cire de « Des racines et des ailes » (France 3), sacrée meilleure émission culturelle, a formulé un vœu : « que d’autres chaînes s’inspirent d’une émission qui parle de culture à 20 h 50 ».
Mais je n’ai pas vu Patrick Sébastien ni Jean-Pierre Foucault. Mais il a conservé sa place de numéro un de gros lourdaud en demandant que l’on passe son message s’il gagnait. Et il a gagné ! « cette injustice après tant d’années où il est passé inaperçu ». Quelle tristesse ; quelle dur métier !

Inaperçus, tous ces personnages-troncs de la lucarne, puisque oubliés dans leur vase clos un soir d’hiver à Paris, le sont restés, en effet. Et c’est tant mieux. Moi je reprends le train demain. Je vais souffler un peu au bord de mon lac Léman, et jouer avec les écureuils du jardin de la Perle du Lac …
A plus les chatons …