La perpétuité réelle pour les monstres !

La perpétuité réelle pour les monstres !

Ce qui vient de se passer à la cour d’assises des Ardennes qui a jugé Michel Fourniret et Monique Olivier devrait interpeller les pouvoirs publics. Il est plus que temps de protéger la société des monstres et des prédateurs sexuels en modifiant la loi afin que ces gens-là ne ressortent JAMAIS de prison. Si cela aura sans doute peu d’effet dissuasif, au moins il évitera la récidive.

Sur France3, Frédéric Taddeï recevait mardi 27 mai, le neurobiologiste Jean-Didier Vincent venu parler de son dernier livre, Voyage extraordinaire au centre du cerveau et il m’a conforté dans ma conviction : l’alchimie biologique du cerveau fait qu’une personne qui commet des crimes sexuels ne peut JAMAIS être guérie. Il l’a dit, l’a expliqué, l’a répété : c’est un mécanisme neurobiologique qui n’est pas possible de contrer ...
Il convient donc de les maintenir hors d’état de nuire. Toutes les explications sont possibles pour comprendre le pourquoi de tels actes, et sans les excuser il s’avère que la majorité sont des victimes qui deviennent bourreaux à leur tour, mais on ne peut pas les guérir, le cerveau et la chimie du cerveau sont ainsi faites.
Jean-Didier Vincent avait très bien démontré la manière dont les émotions, les sentiments, les ressentiments, les désirs et toutes ces petites choses qui font le caractère, l’émoi, la saveur, etc. de notre quotidien dépendent, en fait, d’une réaction en chaîne dérivant des rencontres chimiques qui se font dans le cerveau. Adieu romantisme, coup de foudre, et grand amour, car tout cela n’est que littérature. En réalité, ce ne sont que des mécanismes aléatoires qui se produisent en fonction des réactions qui se forment suite à l’émission de substances chimiques.
Tout cela est parfaitement résumé dans l’incontournable Biologie des passions.

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur les déviances et les pulsions sexuelles, morbides, criminelles que nous pouvons ressentir, jusqu’au passage à l’acte pour certains, le livre La chair et le diable s’impose.

Le reste, tout le reste est du blabla : littérature, populisme, politique et bons sentiments ne vont pas avec la science ...
La perpétuité réelle est donc bien indispensable pour les responsables de viols et de tous les crimes sexuels, à fortiori les crimes de pédophiles …

J’entends déjà les avocats, les défenseurs des droits de l’homme crier au fou … Mais ces gens-là sont en retard d’une génération. Nous avons dépassé le stade d’être d’accord ou non, nous n’en sommes plus à nous demander si la terre est ronde ou pas : il faut changer de siècle, nous sommes au XXIe ! La justice, comme tout le reste, doit suivre l’évolution et donc aussi celle de la science. En l’état la science dit à la justice qu’en matière de déviances sexuelles il n’y a pas de remède, il n’y a donc qu’une seule solution pour protéger les concitoyens des prédateurs : retirer ces derniers du circuit ad vitam aeternam.
Ne serait-ce qu’oser penser le contraire est un crime, en quelque sorte, car cela revient à être complice d’une possible récidive. Quel avocat fait l’effort d’imaginer une seconde ce qu’il irait dire aux parents de la petite fille de 8 ans qui vient de se faire violer puis étrangler par le cinglé qu’il vient de faire relâcher grâce à une belle sémantique ?
Imaginons une seconde que cette petite fille soit la fille, cousine, sœur de cet avoué ; comment réagira-t-il alors ? parviendra-t-il à ressentir ce que peuvent ressentir les victimes ?

Tout le monde a droit à un défenseur, sauf les monstres : vous défendriez des nazis s’il en restait encore ? On est au-delà du jeu du prétoire, du principe sacro saint de la défense de tout être humain puisque ce ne sont pas des êtres humains ...
L’humanité a aussi ses limites, le crime sexuel délimite dans le corpus sémantique tout comme il délimite dans le cortex cérébral, ce qui demeure dans le giron de l’homme et ce qui le transforme irrémédiablement en monstre.