Le lieu
Un hall d’entrée ….. de convivialité . Vous demanderez et on
vous répondra .... Le plaisir d’échanger ici se dégage au milieu
de sourires - on se plait à y demeurer dans l’échange. Déjà un
signe fort. Mais pas un hasard : il serait inconcevable de
démarrer la représentation sans une convivialité - un préalable.
On pense aux débuts du cirque ZINGARO…
L’entrée dans la salle confirme ; tout a été étudié : des couleurs à l’écartement des sièges pour notre confort – ces agencements signent déjà notre évasion. Car tel est le maître mot des concepteurs : vous prendre par la main et vous arracher au trivial du quotidien.
Travailler dans le recueillement, fasciner le public. Réussi.
La carrière
La création du théâtre a été l’œuvre d’une jeune troupe : SYLSYL – direction : Sophie VONLANTHEN et Yann REUZEAU comédien et metteur en scène . Dans une naissance réputée impossible.
Une avancée dans un équilibre délicat : le courage, l’entreprise mais aussi l’humilité – la sincérité dans l’amour de l’art.
Ce cocktail détonant joint à un répertoire exigeant séduit la presse illico . Mais aussi un irrésistible bouche à oreille – la tache d’huile, l’exponentielle d’un ensemble de séductions.
(Les) « Le choix de Sophie » ...et des autres
Pour l’élection de pièces, plusieurs facettes sont retenues par des décisions collégiales : l’évidence y règne, l’amour du métier y préside . Il s’agit de créations contemporaines pas de pièces d’intellos forcenés mais la variété est là, le goût : le bon, celui de la sensibilité . Le texte est le fondement de la sélection.
Mêmes critères pour l’hébergement de bien d’autres troupes invitées : avec la primauté de l’affinité dans la recherche d’une qualité .. de l’œuvre, des interprètes.
La représentation
Voici le cœur de la démarche, le résultat de beaucoup de travail 
énorme dira Sophie. Un essentiel dans l’expérience de l’art
accompagné du respect de l’auteur et du metteur en scène.
Formée à l’école de Lee Strasberg à New York elle a les stigmates de l’Actor Studio. Elle est sensible au génie du théâtre et à ses génies .
Tout ne s’explique pas : le travail, le succès … cela tient du mystère . Celui du dédoublement de l’acteur : au service de l’oeuvre et….de son talent .
Un refus d’approfondir, la modestie peut-être, pour aller plus loin . Dans le spontané au delà de la réflexion. L’art à la « suprême », l’art au dessus de la réflexion – l’instinct préservé, l’authentique , la méta existence, pour les spectateurs dont elle salue la sensibilité ( au revoir Messieurs les conceptuels) .
La Manufacture des Abbesses - Théâtre -
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