MICHEL FOURNIRET : VIOLEUR ET TUEUR INSTINCTIF

MICHEL FOURNIRET : VIOLEUR ET TUEUR INSTINCTIF

Charleville-Mézières, Capitale des Ardennes, est en état de
siège depuis ce jeudi 27 mars 2008 à cause du procès Fourniret /
Olivier. On dirait que les télévisions et les journalistes du monde
entier se sont donnés rendez-vous dans cette superbe ville qui va
devenir le centre du monde pendant deux mois. Hôtels et restaurants sont
pleins... mais "Charleville la Belle" se serait bien passée de cette
actualité judiciaire sordide qui attire plus volontiers de nombreuses
personnes à la démarche malsaine, que des citoyens épris de Justice et
tentant de cerner ce tueur monstrueux qu’est Michel Fourniret.

La Cour d’Assises de Charleville-Mézières va être une véritable
fourmilière, jusqu’à fin mai 2008, car elle accueille le procès de
Michel Fourniret qui est accusé d’avoir violé 9 jeunes filles, tant
mineures que majeures, et d’avoir tué 7 d’entre elles.

Michel Fourniret est un violeur pédophile, un prédateur vicieux
et un tueur sadique qui prend du plaisir dans sa cruauté et dans le mal
qu’il peut faire à ses victimes et à leurs familles... plus il sait que
les gens souffrent et plus il jubile intérieurement en se prenant pour
le maître du monde, le temps de son horrible geste et des conséquences
qui en découlent. C’est un sadique à l’état pur qui savoure l’horreur de
ses actes, un être au regard cruel de grand prédateur et froid de
serpent venimeux qui vient de piquer pour tuer... sans raisons
apparentes !

Michel Fourniret est un monstre sans âme et sans aucune pitié.
Il attend ses proies, dans l’ombre, pour assouvir ses pulsions sexuelles
bestiales et primaires qui consistent à posséder et à éliminer dans sa
logique perverse et macabre. Il focalise sur des jeunes filles qu’il
espère vierges, se nourrit de ses propres fantasmes pour aiguiser ses
appétits déviants qui sont ceux de tous les pervers sexuels impuissants
qui doivent mettre en route toute une imagerie mentale axée sur le mal
et ses plaisirs psycho-sexuels.

Après s’être repu, comme un fauve qu’il est, Fourniret tue ses
victimes avec la complicité de sa compagne Monique Olivier.
Fourniret prétend être supérieurement intelligent et instruit.
En fait, son intelligence a été employée au service du crime et du vol
avec violence. C’est l’intelligence manipulatrice d’un pervers qui
sommeille en lui. Fourniret est un refoulé sexuel. Il a aussi, au fond
de son intelligence, un certain degré de mythomanie et de mégalomanie.
Cependant il reste un minable qui n’a jamais su employer son
intelligence autrement que dans l’horreur des chroniques judiciaires
qu’il alimente. Il domine les autres par son ignominie et se délecte de
ne ressembler à personne. Il est adepte de l’autosatisfaction et aime
qu’on parle de lui et qu’on s’intéresse à lui. Il s’est inventé un mode
de vie et de fonctionnement qui compensent sa médiocrité. Il n’est
heureux que lorsqu’il fait peur et mal !
Michel Fourniret a toujours été un être abjecte qui peaufine ses
futurs crimes sexuels en s’en délectant par avance... une sorte de Marc
Dutroux à la française !

Avant les faits, pour lesquels il est actuellement jugé,
Fourniret était déjà connu de la Justice pour exhibitionnisme,
voyeurisme et violences sexuelles. Il commettra 11 agressions sexuelles,
sur la région parisienne de 1981 à 1983, qui le conduiront en prison
jusqu’en 1987.

De décembre 1987 à mai 2001, Fourniret va commettre 11 autres
crimes en passant par la Belgique, les départements des Ardennes, de la
Marne, du Centre et des Pays de Loire... avec la complicité de Monique
Olivier, devenue sa femme lors de sa sortie d’incarcération. Oui, une
femme peut être aussi cruelle qu’un homme (même si mon ami Renaud chante
le contraire). Le couple, Michel Fourniret et Monique Olivier, est
composé de deux êtres parfaitement inhumains. Certains individus, que
l’on rattache à l’espèce humaine, sont aussi peu évolués que des requins
qui tuent plus par plaisir que pour subsister. Ils sont, tous les deux,
autant machiavéliques que les "chiens de l’enfer"... ce sont de parfaits
associés du diable.

Michel Fourniret semble cependant ne pas apprécier le jugement
du peuple et demande un huis clos en menaçant de se taire si on ne le
satisfait pas. Cette ordure se permet de donner des directives à la
Cour et s’amuse de son procès qui ne fait que commencer. Il n’hésite pas
à prétendre qu’il n’est pas plus pervers que ceux qui sont venus le
voir, assis sur le banc des accusés, en assistant aux audiences
publiques.

Rien ne semble affaiblir Michel Fourniret qui a pourtant perdu
son fils Nicolas et sa fille Marie-Hélène, dans des circonstances
dramatiques. Le premier a été broyé par une machine à bois et la seconde
s’est donnée la mort il y a peu. Si ces deux drames familiaux pouvaient
au moins faire réfléchir Fourniret et le faire évoluer dans son
comportement vis-à-vis des familles de victimes qui attendent ses
explications et qui sont en perpétuelle souffrance quelque soit l’issue
du procès qui pourrait bien déboucher sur la réclusion criminelle à
perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 30 années... ce qui aurait
pour effet de maintenir Michel Fourniret enfermé jusqu’à l’âge de 96
ans.