MANU KATCHÉ... LE GÉNIAL BATTEUR OFFICIE SUR ARTE !

MANU KATCHÉ... LE GÉNIAL BATTEUR OFFICIE SUR ARTE !

Arte diffusait, ce samedi 23 février à 22h45, le magazine "One
Shot Not" présenté par ce grand batteur international qu’est Manu Katché
et par la pétillante, mais non moins charmante Alice Tumler.

C’est grâce à Manu Katché et à la chaîne de télévision Arte, que
nous avons pu voir et entendre le deuxième volet de cette émission
devenue culte. Manu permet la réunion, de talentueux artistes qu’on ne
peut voir qu’en concert, sur nos petits écrans familiaux.
Encore une soirée splendide, placée sous le signe de la bonne
humeur et du partage des genres, avec des improvisations musicales
parfois détonantes et toujours surprenantes.

C’est Stephan Eicher, qu’on ne voit pas assez souvent, qui fera
l’ouverture de cette émission et pratiquement la fermeture. Sa chanson
"I cry at commercials", avec sa voix rauque et merveilleusement
exceptionnelle, sera accompagnée à la batterie par Manu Katché qui
connaît Stephan depuis près de quinze ans.
Stefano di Battista, avec son saxophone, nous offrira un retour
aux sources du jazz et paraîtra même agréablement surpris de ce "mariage
musical", avec Manu Katché à la batterie... car bien que connaissant
Manu de réputation, il n’avait jamais eu l’occasion de jouer avec lui.
Soul, Jazz, Reggae et Funk sont au rendez-vous... pour ne citer
que ces tendances musicales expressives.

Dans tous les domaines, Manu Katché se pose, prend ses baguettes
et entre dans une transe pour pénétrer de tout son être l’univers qu’il
est en train d’accompagner. C’est un délice que de le voir parce qu’on
sent qu’il devient le véritable coeur battant d’un Groupe improvisé.
Il bat pour le Groupe Mattafix qui interprète "Living Darfour",
un groove impressionnant composé en Afrique.

La mise en place instrumentale, avec Manu, se fait tout naturellement,
instinctivement et surtout tout simplement... comme si Manu Katché avait
toujours travaillé avec Mattafix, et soudain les accords deviennent plus
que parfaits.

Le bluefunk aux rythmes africains, du chanteur et guitariste
hors du commun Keziah Jones, est totalement étrange en même temps
qu’envoûtant... une pure merveille dans le morceau "Kpafuca" avec des
accords qui déménagent un maximum. Lors des répétitions, que Manu nous
montre pour notre plus grand plaisir, il s’entretiendra avec Keziah en
lui confiant qu’il va essayer de suivre. Non seulement Manu suivra, mais
il ira même jusqu’à s’emparer du morceau pour se l’approprier un
instant.

Vient ensuite les "Nada Surf", au rock alternatif, avec "I like
what you say". Daniel Lorca, le bassiste du Groupe, nous confiera qu’il
parle français parce qu’il est d’origine Belge et qu’il a fait ses
études au Lycée Français de New-York. Un vrai moment de bonheur avec
l’extrait "Popular".

Tokumbo Akinro, cette très jolie chanteuse à la voix magique et
aux octaves déroutantes, nous entraîne aisément dans son univers et nos
yeux ne peuvent se détacher d’elle.
L’émission, trop courte, se termine par un "boeuf" d’exception
autant sensationnel qu’inoubliable... une "Jam Session" avec un
harmonieux mélange "voix - instruments" qui marquera les pages de ce
bien beau programme qui n’a rien de conventionnel et où l’on nous sert
de la vraie et bonne musique.

Enfin quelques minutes de rêve, dans ce monde qui s’en va à la
dérive... cela fait un bien fou !
On pouvait remarquer, durant toute cette soirée, combien Manu
Katché est généreux, souriant et à l’aise avec tous ses invités. Il a
oeuvré, avec passion, pour nous faire prendre notre pied.
Soyez remercié Monsieur Katché !

Rendez-vous le samedi 29 mars 2008... sur Arte, bien sûr !