François Alquier ou le renouveau du journalisme
Pendant longtemps, j’avoue humblement que je n’ai pas su qui était François Alquier, et je ne peux que le regretter. Ce Garçon poilu de quarante ans, qui a déjà bien roulé sa bosse dans le background des médias et a même été journaliste à la télé en Guyane, est un type au visage rond et à l’air jovial que je croise régulièrement depuis quelques semaines au hasard d’interviews musicales et de cocktails culturo-mondains.
François Alquier a créé un Blog remarquable qui se nomme "Les chroniques de Mandor". Mandor est pour l’instant plus connu que Alquier mais ça ne va pas durer... François Mandor est malin et plein de talents et il est en passe de devenir incontournable.
Le problème de François Alquier c’est qu’il a l’air foncièrement gentil, il le porte sur son visage, pis encore il l’est intrinsèquement. Mais "gentil" ne veut pas dire consensuel, mou sans opinions marquées et sans un vrai regard sur le monde du show business, du Paf et de la Culture en général.
J’aimerais beaucoup dire du mal de François Alquier, le jalouser, être de mauvaise fois mais non, vraiment, même avec la meilleure volonté du monde je n’y arrive car ce mec-là à lunettes fait du bien au journalisme et au Net en général.
Contrairement à la plupart de ses collègues il aime les gens, les artistes, il lit les livres, écoute les disques et voit les films. Il a une belle énergie et une bonne humeur à toutes épreuves. Il est libre, affranchi, vivant.
François Alquier a même un truc "rarissime" de nos jours, il est passionné par ce qu’il fait. Du coup on se dit que c’est super pour le net qu’il soit aussi actif, il publie un long article bien écrit par jour, mais on pense de suite que c’est un sacré gâchis pour les grands médias que ce François-là ne soit pas dans la petite lucarne à publicités, juste pour tenter de sortir l’idiot visuel de son marasme.
Alquier ferait du bien à la télé, il est intelligent, sait créer une belle relation avec l’autre, nous pousse à la confidence grâce à une belle qualité d’écoute bienveillante.
Des personnalités complètes, généreuses, éveillées au monde et curieuses de tout sont un enchantement pour le monde de la Culture. Il faut les soigner, les fêter à juste titre et ne pas casser leur bel enthousiasme.
Il faut dire du bien des gens qui ont cet altruisme personnel qui rend les entretiens artistiques rares et précieux, qui font de petites chroniques simples et sans prétention, des moments d’anthologies, des moments cultes....