LE TROISIÈME SEXE OU LE TRANSSEXUALISME

LE TROISIÈME SEXE OU LE TRANSSEXUALISME

"Troisième sexe" est un des titres célèbres du Groupe
"Indochine", mais c’est aussi et quelques fois le triste destin de
certains êtres humains qui souffrent psychologiquement d’être enfermés
dans des corps qui ne correspondent pas à ce qu’ils sont, au fond
d’eux-mêmes.

Se sentir pleinement femme et être doté du corps d’un homme ou
bien être persuadé d’appartenir au sexe masculin et avoir les attributs
d’une femme, peuvent engendrer bien des drames et des détresses
humaines.

Les transsexuels et transsexuelles doivent payer parfois très
cher, pour retrouver l’enveloppe corporelle qui leurs correspond le
mieux... et le cauchemar n’est pas fini puisqu’il faut que
l’administration puisse changer leur identité et bien d’autre dérives
qui entraînent ces malheureuses et malheureux vers la prostitution à
cause du rejet dont ils ou elles font l’objet aussi sur le plan
professionnel.

Qui n’a pas un jour exprimé verbalement son mécontentement, de
quelques secondes, en disant qu’il aurait aimé appartenir au sexe opposé
ou tout simplement être homme et femme à la fois... hermaphrodite en
somme !

Le 3ème sexe, c’est le transsexualisme tant vers le féminin que
le masculin, c’est le désir intense voire obsédant de changer de sexe.
Les transsexuels qui se font opérer, pour changer totalement
d’organes génitaux, ne sont pas légion. Pour les hommes qui se sentent
femmes, ils se font épiler définitivement et absorbent des hormones pour
avoir une poitrine de femme. Ils gardent cependant leurs attributs mâles
et sont obligés d’accepter cette double identité physique et
psychologique. Pour les femmes qui veulent devenir homme... c’est un
vrai parcours du combattant !

Bien sûr, il existe aussi le fantasme du travestissement... mais
la démarche n’est pas la même car les transsexuels ne sont pas des
travestis, même si hommes et femmes sont obligés de se travestir avant
l’opération. Ils faudra aussi savoir tourner la page du passé, accepter
d’être rejeté par la famille et les amis. Certaines et certains ne
supportent pas et se donnent la mort, plutôt que de vivre dans le manque
de reconnaissance voire dans l’abandon.

Chez les transsexuels, la volonté de changer de peau est bien
plus forte que le simple plaisir lié au sexe.
Être transsexuel(le) n’est pas un choix de vie ou une déviation
sexuelle... on ne décide pas aujourd’hui, de devenir homme ou femme pour

demain.

Se sentir femme lorqu’on est homme ou l’inverse... c’est tout
bonnement être mal né(e) et avoir été placé(e) dans un corps que l’on
refuse. Il y a des erreurs de la nature qui peuvent être lourdes de
conséquence pour le devenir, alors pourquoi nier l’existence de ces
personnes et les faire souffrir de notre manque de compréhension... au
lieu de les aider à cheminer vers leur véritable identité intérieure.
Tendre la main n’est pas que de la tolérance, c’est aussi essayer de se
mettre à la place de l’autre en se disant : "Si j’étais comme elle ou
comme lui !".
On ne peut choisir d’être ce qu’on est... mais on peut choisir
de ne plus souffrir d’être ce qu’on n’est pas en s’accommodant de nos
handicaps.

Les deux seules choses qui sont cruelles sont :

- le jugement des autres et l’image que nous renvoie notre miroir.
Et si demain votre enfant vient vous trouver en vous disant tout
son mal être et sa souffrance d’être ce qu’il ne conçoit pas d’être
depuis sa naissance... croyez-vous que vous puissiez le voir souffrir
sans réagir ou simplement l’abandonner parce qu’il ne correspond plus
aux critères de la normalité que vous vous êtes fixé ou à votre idéal
parce que vous voulez que vos enfants soient à votre image, en pensant
qu’ils vous appartiennent... mais personne n’appartient à personne et on
ne fait pas les autres à son image. Aimons-les sincèrement avec notre
cœur, tels qu’ils sont et ne jugeons pas ce que nous ne pouvons
comprendre.

Ne rajoutons pas de l’incompréhension à l’incohérence d’un
corps !