D’entrée l’homme aux allures de playboy méditerranéen, parfaitement bronzé, looké m’accueille, chaleureusement, avec beaucoup de simplicité et de gentillesse. Vif, énergique, généreux il n’a rien à voir avec la caricature médiatique du jetsetteur qu’on a souvent fait de lui.

Contrairement à ce que l’on peut penser l’homme est pudique, il parle avec beaucoup de tendresse de ses filles, de son amour de l’art, du théâtre et de la musique qu’il veut garder, comme un jardin secret.
Omar est drôle, souriant à la fois très à l’aise et inquiet sur la teneur que pourrait prendre notre entretien si j’étais venu pour le critiquer ou démonter son "personnage".

Lui Omar ne dégage rien de négatif, il est très ouvert aux autres, très curieux de tout, très intéressé par les nouvelles technologies, facebook et l’importance que peut avoir ce nouveau média. Il n’a aucune agressivité même lorsque je lui pose des questions dérangeantes.
Il assume ce qu’il est et ce qu’il pense. Par exemple il n’ira jamais dépenser ses sous aux Etats Unis car il est contre la politique américaine qui finance l’armement et tue chaque jour des centaines de personnes.

Omar Harfouch est très lucide sur son parcours et sur les inimitiés qu’il peut avoir. Il sait que la France a du mal avec les signes ostentatoires de richesses et a bien conscience que l’image qu’il donne peut agacer le français moyen pour qui son argent, sa réussite médiatique et sa vie de privilégié peuvent sensiblement énerver.
Lui ne fait pas cela pour provoquer les autres, juste par souci de transparence, par volonté d’assumer ce qu’il est profondément, c’est à dire un homme qui a gagné de l’argent très vite et qui depuis vit une existence qui attire tous les fantasmes.

Omar trouve le milieu de la télé très hypocrite, il regrette d’être black listé sur certaines chaînes, que les animateurs soient si sympathiques dans le privé et si méchants avec lui sur les plateaux.

Omar Harfouch dit avoir souffert, cet été, de l’emprisonnement caricatural dans lequel on l’a mis. Il a voulu prendre du recul, se couper les cheveux car il a été blessé par la vision archétypique négative et péjorative qu’on a pu avoir de lui.

Il est de retour aujourd’hui très amusé car, selon lui, l’Histoire commence à lui donner raison.

Puis Omar évoque, au gré de mes questions, quelques personnalités pour lesquelles il a des sentiments contrastés...

NICOLAS SARKOZY

En riant Omar Harfouch me raconte mi-amusé, mi-flatté que finalement Sarkozy s’était très inspiré de lui ces derniers trois mois car il porte fièrement une Rolex, couche avec une Top model, faire des escapades en jet privé, fréquente les mêmes Palaces en Egypte et met les mêmes Ray-Ban que lui.
A la question "avez-vous des relations d’amitiés avec les fils Sarkozy ?" comme le dit la rumeur, il rétorque que c’est dans le domaine privé et qu’il ne donnera pas de détails là dessus, mais sans rien nier.
Il pense pourtant que Sarkozy va payer cette attitude en perdant les élections municipales car les français ne sont pas encore prêts à ce changement de style dans la vie politique, même si, pour sa part, il le regrette.

MADAME GENEVIEVE DE FONTENAY

C’est la grande Ennemie d’Omar avec un grand E. Selon lui lorsqu’elle parle de lui elle utilise un terme très péjoratif et humiliant qu’il n’ose même pas me répéter.

Ils jouent dans la même catégorie, les élections de Miss et donc il y a guéguerres depuis longtemps entre eux. Madame de Fontenay, qu’il appelle de son vrai nom Madame Poirot, verrait d’un mauvais oeil qu’un autre qu’elle puisse briller en tant que personnalité médiatique qui organise des élections de Miss en France et ailleurs.

Omar pense également que souvent Madame de Fontenay emploie des mots maladroits qui frisent le racisme que ce soit vis à vis de sa personne ou plus récemment de Valérie Bègue.

JEAN-MARC MORANDINI

Omar Harfouch ne comprend pas l’attitude de Jean-Marc Morandini à son égard, il est interdit dans ses émissions et son IP est même bloqué lorsqu’il tente de visiter son désormais célèbre Blog média.
Omar est peiné par l’attitude de Morandini à son égard, il dit ne pas mériter un tel traitement. (...)