Et si Bertrand Delanoë était l’Adversaire idéal de Sarkozy en 2012 ?
La présentation des têtes de listes socialistes autour du maire sortant Bertrand Delanoë a immédiatement alimenté les rumeurs les plus folles. La présence du bateleur d’estrade Philippe Torreton pour le IXème arrondissement n’a pas suffi pour faire taire les accusations d’ostracisme. Dans le XVème arrondissement, celui d’Anne Hidalgo, on entend dire que le mot d’ordre c’est boutons les royalistes hors de la liste ! La constitution des listes électorales font toujours l’objet de déceptions, de rancœurs, de procès d’intention. C’est normal. À droite aussi, les aspirations de Françoise de Panafieu ne fait pas l’unanimité. Mais au-delà de la mairie de Paris, l’important est sans doute d’offrir un véritable leader à l’opposition en pleine débâcle… Bertrand Delanoë, s’il s’en défend, n’exclut pas d’ajouter encore un peu d’engagement pour faire avancer les choses au niveau national. Pour le précédent chef de l’État, la mairie de Paris a été un incontestable tremplin pour accéder à la magistrature suprême. Bertrand Delanoë, qui en a fini avec la grogne des Parisiens à cause des travaux et des encombrements, fait 73% de satisfaits, et se placerait même en meilleure position que sa rivale. Les jeux sont-ils faits d’avance ?
C’est un atout majeur d’avoir la capitale
Dans sa poche avant de s’en aller à l’assaut
Partout en France afin de faire un vrai sursaut,
L’opposition du maire, alors, devient frontale.
On a vu dans le temps s’éveiller un crotale
En tel homme à ce poste et il n’est pas le sot
Qui va rester en rade au premier soubresaut,
Car il n’a pas le flou fatal à sa vestale…
En fait, on connaît moins son intérêt pour l’eau
Tant il a fait d’efforts pour la ville à vélo,
Mais l’homme assez raillé reste un fin politique.
Son probable adversaire au sommet de l’État
Voit des atouts dans son défaut de dialectique,
Tout l’avantage au lieu d’avoir un résultat !