Violence télévisuelle : les enfants en danger

Violence télévisuelle : les enfants en danger

Face à la télévision, moyen médiatique bien prisé, nous nous retrouvons souvent envahis par une série interminable d’images, à contenu variable. Les enfants sont de plus en plus nombreux à être livrés à eux-mêmes, face à des émissions à caractère violent qui, selon nombre de recherches scientifiques récentes, influent sur le comportement de ces derniers.
Dans notre précédent article, nous avons évoqué les effets nuisibles que peut produire la télévision sur les enfants, particulièrement ceux qui développent, sur le long terme, une dépendance à cette dernière.

N’occuttant aucunement le côté positif de ce moyen médiatique qui permet, en quelque sorte, d’acquérir une culture télévisuelle bien vaste, nous devons appeler les parents à contrôler et sélectionner les programmes télévisuels de leur enfants, dans une perspective qui concilie les penchants de ces derniers et la qualité du programme, tout en préservant un terrain de communication.

Nous avons de surcroît mit l’accent sur le rôle capital que joue l’école, première institution éducative, censée cultiver chez le gosse d’autres loisirs comme la lecture, fenêtre ouverte sur la variété, la qualité et l’apprentissage.

Aujourd’hui, dans cet article, nous tenterons de mettre en lumière les répercussions dangereuses de la violence télévisée, sur les enfants et les ados.

Nul doute que de nos jours, la violence est devenue un aspect indissociable à notre quotidien. Dans la famille, à l’école, dans la rue, entres camarades, dans le couple, la violence se fait de plus en plus ressentir. Violence physique, verbale, psychologique, affective. Quelque soit la forme que prend ce fléau sociétal, il serait important de nous attarder sur l’origine de ces poussées de violence qui touchent toutes les sphères de la société.

Les causes de la violence sont, certes, nombreuses. Le problème est ainsi bien plus profond pour être analysé à travers ces quelques lignes. Cependant, un aspect important de la violence transmise par les médias, est souvent sous-estimé par la population. Il s’agit de la violence télévisuelle.

Comment, diront certains, la télévision peut-elle être responsable de l’enracinement des conduites agressives, voire violentes dans les rangs des jeunes personnes ?

Et pourtant, la télévision est une arme à double tranchant, nous ne cesserons de le rappeler à tous ces parents qui ignorent les suites fatales de l’exposition excessive de leur progéniture aux sources de violence.

Face à la télévision, moyen médiatique bien prisé, nous nous retrouvons souvent envahis par une série interminable d’images, à contenu variable. Les enfants sont de plus en plus nombreux à être livrés à eux-mêmes, face à des émissions à caractère violent qui, selon nombre de recherches scientifiques récentes, influent sur le comportement de ces derniers.
En effet, le chérubin exposé au contexte violent, développera des idées précises sur une voie de communication qui prédomine dans les programmes qui lui sont proposés par le biais de la télé. A titre illustrateur, l’histoire du bon qui use de violence physique contre les méchants, mais dont le comportement finit toujours par être gratifié, renforce chez l’enfant, l’idée erronée que pour défendre ses idées et son territoire, on peut recourir à la violence sans pour autant, être puni.
La violence télévisuelle affecte profondément le comportement des enfants qui y sont exposés perpétuellement, les rendant insensible à l’égard de la violence réelle ou capables de reproduire les stéréotypées négatives véhiculées par la télévision. Ils auront, de surcroît, peur du monde méchant et craindront l’usage de la force physique pour résoudre les conflits.

Ce qui rend l’influence de la violence télévisuelle, sur le comportement ou le psychisme des enfants, plus grande et l’incapacité de ces derniers à assimiler ou à interpréter, de la même manière que les adultes, les messages que véhiculent les images violentes. C’est pourquoi le rôle des parents dans la sélection de la grille des programmes de l’enfant s’avère capital. Le choix doit être fait selon l’âge des gamins qui réagissent face aux images violentes