Viniale multiface

Viniale multiface

De sa période télé, il a gardé les défauts du média. Mégalo galopante, nombrilisme appuyé, costards noirs Ardisson et logorrhée de l’amateur de mots (bons ou pas). Frédéric Viniale est retourné à Metz, sa ville natale, et à ses deux amours, le Net et la littérature, après avoir connu l’éphémère lumière des plateaux télé (il aime raconter que Dechavanne l’a viré de Ciel mon mardi parce qu’il ne supportait pas son ascension et que le seul sujet qu’il ait réalisé pour Campus n’a jamais été diffusé : les « lecteurs de Houellebecq », dont « un n’avait pas baisé depuis 1996 », n’a pas eu l’heur de plaire).

Ce « touche-à-tout compulsif et mégalomane à tendance hystérique » (c’est lui qui le dit) n’est pas seulement une caricature de jeune homme pressé, papillonnant et agaçant. (...)

Article d’Annick Rivoire, le 13 juin 2003.

Article d’Annick Rivoire, le 13 juin 2003.