L’ÉRECTION PERMANENTE DE LA VERGE

L'ÉRECTION PERMANENTE DE LA VERGE

Après avoir parlé récemment dans un de mes articles, du mignon et joli petit phénomène des "Femmes-Fontaines" (qui entraîna, notre Rédacteur en Chef et néanmoins ami Frédéric Vignalevitch, à une spéciale dédicace et surtout à une très belle photo sur son Blog Officiel : www.fredericvignale.net ), nous allons aborder aujourd’hui le thème de l’érection masculine persistante... mes chers lectrices et lecteurs passionnés par le sexe. Sauf que ce priapisme est beaucoup moins amusant et surtout moins passionnant que ces femmes qui coulent.

Certains d’entre vous pensent que l’homme, atteint de priapisme, est bienheureux et bien détrompez-vous (si j’ose m’exprimer ainsi pour ceux qui auraient des trompes d’éléphant) car il n’en est rien ! Les pauvres sont bien tristes d’être plantés dans leurs frocs, ils n’osent plus sortir de chez eux pensant être pris pour de gros dégueulasses. Et lorsque leurs lits ressemblent à un terrain de camping et que la toile du drap est bien dressée, ils se demandent comment faire pour replier les gaules afin que tout rentre dans l’ordre.

Le poète Georges Brassens, à qui je voue une grande admiration pour la qualité de ses textes, ne nous chantait-il pas : "Quand je pense à Fernande, je bande, je bande... quand je pense à Félicie, je bande aussi !". Alors chers amis tendus de la verge et du gland, la première solution pour rentrer dans vos caleçons consiste à ne pas penser à ces deux nanas et à cette chanson-là.

Bander comme un taureau, sans être sexuellement excité, est non seulement très douloureux mais aussi très fatiguant.

Bien souvent le priapisme recèle un début de maladie des voies urinaires, voire d’autres problèmes endocrinologiques, nerveux ou sanguins.

Il vous faut, si cela vous arrive Messieurs, ne pas prendre votre partenaire pour la satisfaire sur le champ et faire baisser votre pression sanguine... de toutes façons, vous n’aurez pas envie d’elle et n’éjaculerez même pas, tellement vous serez inquiet ! Allez consulter de toute urgence un urologue, je n’ai pas dit une urologue (à moins qu’elle soit très moche et que cela puisse vous aider à faire retomber le piston dans vos chaussettes), car si en plus elle est "canon", vous ne vous acheminez pas vers une "débandante guérison".

Des cas d’érections persistantes ont été parfois observés après des rapports sexuels dans lesquels certains se retiennent plus longtemps que de coutume pour amener leurs amantes, un peu longues à jouir, au 7ème Ciel Nirvanique... (ta mère ou qui tu veux !... comme le dirait sûrement Joey Starr, qui est un vrai "bout en train").

Ne rigolez pas avec cette pathologie dans laquelle il faut trouver rapidement une solution, avant d’être gangrené de la queue et qu’on décide de vous la couper, pour vous soulager définitivement... ou que vous deveniez totalement et rédibitoirement impuissant, dans le meilleur des cas.

Le remède consiste en une aspiration (quand on vous dit qu’il faut pomper Mesdames !)... non, je déconne, je parle bien là d’une aspiration (mais médicalisée) du trop plein de sang qui engorge votre corps caverneux qu’un bon Roi de France (Henri IV me semble-t-il) prenait pour un os.

Abstenez-vous d’en rire gentes dames, féministes convaincues ou "chiennes de garde"... parce qu’un jour prochain le mauvais sort pourrait bien s’acharner contre votre vulve et votre tout petit bouton pourrait bien ressembler à une aubergine, tellement il serait tendu et gorgé en permanence... Oui, il existe une version féminine du priapisme et elle se nomme le "clitorisme" (çà calme, n’est-ce pas !?).

Il semblerait que le priapisme gagne du terrain (sans jeux de mots, vous vous en doutez bien), surtout chez les "bandeurs mous" qui utilisent des injections "in the bite" pour remplir leurs devoirs qu’ils croient être conjugaux ou extraconjugaux. Ne vous jetez pas, non plus, sur les petites pilules bleues qui peuvent comporter le même type de risque.

Il est certes très angoissant de ne pas avoir d’érection lorsque vous êtes dans des bras délicieux que vous attendez depuis si longtemps, mais il est beaucoup plus grave d’être atteint de priapisme.

"To bite or not to bite"... telle est la question, alors à vous de choisir !

Et comme dit mon père : "N’oublions jamais qu’il est plus facile d’ouvrir la bouche que de tendre le bras"... belle maxime qui devrait nous permettre de rester modeste et de na pas vouloir bander sur commande.