L’affaire du CV trafiqué de Rachida Dati montée en mayonnaise journalistique pour pas grand chose !
Christophe Barbier est entré à L’Express tout frais émoulu de l’École supérieure, le prestigieux établissement de la Rue d’Ulm, qui a formé tant d’écrivains français, à tel point qu’avant-guerre, c’était une véritable pouponnière de talents : Paul Nizan et Robert Brasillach ont usé leurs fonds de pantalon dans ses thurnes, avant de prendre le pouvoir de la pensée de l’époque, pour leur grand malheur…
Christophe Barbier a aussi publié des livres, qui n’ont pas connu le succès, écrit des pièces de théâtre et des vers.
Pour la petite histoire, il ne peut pas sacquer les miens. Et c’est bien une histoire de livre qui l’oppose à Rachida Dati, et c’est pourquoi il aurait monté cette affaire de CV trafiqué : c’est à son concurrent Le Point qu’est revenu la primeur des bonnes feuilles de l’ouvrage de… Rachida Dati. Christophe Barbier, qui possède un CV long comme le bras, n’a pas eu à fréquenter l’ANPE, ni les cabinets de recrutement, et ne sait probablement pas qu’un ancien élève ne peut se prévaloir du diplôme de l’école qu’il a fréquentée.
En revanche, l’école du journalisme est certainement dans la rue, sur le terrain. Et la rue, quand on est passé par elle, évite de passer pour un con.
Qui ne s’est jamais pris de vanter sa valeur ?
Pour se vendre à bon prix, c’est devenu un rite
Lorsqu’on n’a pas été l’étudiant(e) émérite
Qu’il fallait, on se doit d’être un peu bricoleur.Vraiment, que ne ferait-on pas pour avoir l’heur
De plaire à un patron qui, pour un rien, s’irrite,
Et qui nous en voudrait d’être un peu hypocrite
Sur son cursus, afin qu’il ait plus de couleur ?Ensuite, on fait sa vie, et quand on est ministre,
Il faut qu’on en ait fait pour avoir l’air sinistre,
Pourtant, il faut qu’on soit jugé sur ses actions.Il lui suffit de dire : allez, me suit qui m’aime,
Alors qu’un journaliste y fait des objections :
C’est un normalien creux mais imbu de lui-même !
L’autre version de l’affaire du diplôme de Rachida Dati.