Maître Pont parle, affirme, plaide, bouscule et dérange le côté conventionnel voire poussiéreux de la Justice.

Sylvain Pont étonne mais il va jusqu’au bout de ce qu’il entreprend, avec la ferme volonté de gagner en ne lâchant jamais prise. Il donne d’ailleurs une très belle définition du métier, presque sacerdotal, d’Avocat en disant ceci : "L’Avocat est celui qui appelle les Juges à un peu plus d’humanité que d’ordinaire"... comme cette devise est noble et pourvu qu’un jour elle soit inscrite, en lettres d’or, à l’intérieur de tous les Palais de Justice de France et de Navarre, afin de servir les intérêts des justiciables que nous sommes tous potentiellement.

Maître Pont est pénaliste, c’est-à-dire qu’il est spécialiste en droit pénal et qu’il sait vous expliquer toutes les formes cachées de la procédure pénale... ce qui ne l’empêche nullement de vous assister et de vous éclairer de son savoir, ailleurs que devant une Cour d’Assises car son talent d’orateur il sait aussi l’exercer devant un Tribunal Correctionnel ou de Police. Sylvain Pont travaille, avec acharnement, dans tous les domaines et même en droit privé.

Je le définirais ainsi : "Sylvain Pont est un éminent spécialiste en Droit, doublé d’un excellent généraliste".

Sylvain Pont sera toujours là pour faire respecter les règles de la procédure et n’hésitera jamais à demander l’annulation d’actes qu’il juge non conformes aux droits élémentaires de chaque citoyen qu’il est amené à assister.

Maître Pont est un humaniste attiré par la défense de l’être humain.

Pour ceux d’entre vous, mes chers lecteurs, qui se souviennent de l’actualité... ou pour ceux qui oublient plus facilement, Sylvain Pont n’est pas un inconnu puisqu’il a été le "justicier" de l’injustice dans l’affaire du petit Todor Bogdanovic âgé de huit ans et tué le 20 août 1995 par un policier français, à l’intérieur du véhicule occupé par ses parents et d’autres réfugiés "Roms" d’origines Serbes qui tentaient de franchir la frontière Italo-Française de nuit.

Comment un homme comme l’Avocat Pont pourrait-il ne pas réagir et ne pas intervenir devant le meurtre, passé sous silence, d’un enfant de la Terre qui ne connaît pas la signification d’une frontière et cherche seulement un peu de bonheur ailleurs... dans notre beau Pays, sur une prétendue terre d’asile dite aussi terre d’accueil et qui fait tout pour figurer au grand palmarès désolant des atteintes aux droits des Hommes... vit-on dans une dictature répressive et sanglante ?

Tant qu’il existera des Avocats comme Maître Pont, on aura encore le bonheur d’apprécier toute la valeur du mot "Justice".