NATHALIE RHEIMS... CETTE ÉTRANGE ÉCRIVAINE !

NATHALIE RHEIMS... CETTE ÉTRANGE ÉCRIVAINE !

Au-delà de la magnifique écriture qu’elle possède, Nathalie Rheims est une très belle femme qui dégage du mystère, de l’étrange et une certaine spiritualité.

Sa jolie crinière blonde nous rappelle qu’elle est de la race des lionnes... des battantes.

J’ai toujours été impressionné par cette divine créature qui me déclenche quelques émotions inavouables.

Je me souviens avoir lu, dans un numéro de "Madame Figaro" de décembre 2006, un article de Philippe Dufay sur cette femme splendide aux charmes envoûtants et à l’allure un peu mystique.

Tout comme moi, "Nathalie la magnifique" fréquente les cimetières... et pourtant je n’ai jamais eu le plaisir de l’y rencontrer. Nous ne sommes ni nécrophages, ni nécrophiles, nous n’exhumons aucun cadavres et ne pratiquons pas de rituels sataniques ou de messes noires aux rituels de "macumba"... mais plus simplement pour y retrouver un climat serein et propice à l’inspiration qui nous fait parfois défaut dans cette trépidante vie parisienne où tout va décidément trop vite.

Nathalie parcourt les allées vertes du cimetière parisien du "Père Lachaise" qui est plus un jardin public qu’une nécropole, un parc boisé où il fait bon vivre et qui nous permet de marcher sur les traces et indices de nos chers disparus... en côtoyant la gente féline.

Nathalie Rheims communique avec les morts, par le biais de sa pensée... une communion dans laquelle elle laisse son esprit s’échapper puis divaguer à la dérive des tranches de vie qu’elle supposent émaner de ces corps sans vies qui reposent, à six pieds sous terre et qui ne sont plus habités par leurs âmes ou leurs énergies vitales.

C’est en ce lieu que Nathalie Rheims flirte étrangement avec la mort, comme pour la dompter ou l’apprivoiser et se dire qu’elle n’est qu’une étape sur notre chemin de vie, un franchissement dont on ne doit pas avoir peur, un petit pont qui nous permet d’accéder à l’autre rive riche de ce monde inconnu. Lorsque nous "rendons l’âme", comme le dit l’expression d’usage à propos du trépas, où peut bien s’en aller cette énergie qui habitait et animait notre corps physique. Sommes nous semblables à ces cierges ou autres bougies qui se consument jusqu’à s’éteindre définitivement. Lorsque la petite flamme s’éteint, il ne reste que quelques morceaux de la cire consumée... mais où est passée cette énergie qui donnait chaleur et lumière ? Voilà le questionnement de Nathalie Rheims qui tente de nouer le dialogue, avec les morts, au travers de ses romans.

Nathalie Rheims n’a écrit que très tard, après la mort de son frère Louis.

Bien que Juive, Nathalie n’a d’autre religion que celle de la mémoire.

à découvrir : "Journal Intime"

de Nathalie Rheims

chez Léo Scheer

(un roman d’amour sous forme de journal)