En effet, les déboires artistiques, judiciaires et personnels de Britney Spears ont pris lundi un tour dramatique avec la décision d’un juge de retirer à la célèbre chanteuse la garde de ses deux jeunes fils au profit de son ex-mari.

L’ordonnance du juge Scott Gordon, saisi du litige entre Spears et son ancien époux Kevin Federline sur la garde de Sean Preston, 25 mois, et Jayden James, 13 mois, a été rendue publique peu après une réunion à huis clos avec les avocats des deux parties au palais de justice de Los Angeles.

Federline, un ancien danseur et aspirant rappeur, "doit exercer la garde physique des enfants mineurs à partir du mercredi 3 octobre à midi, jusqu’à nouvel ordre du tribunal", écrit le juge Gordon.

Le divorce entre Spears et Federline a été accordé fin juillet, neuf mois après que la chanteuse pop eut déposé une demande de séparation. Les deux ex-époux se partageaient jusqu’ici à égalité la garde de leurs deux fils au terme d’un accord provisoire scellé début 2007.

Mais le 8 août, une semaine après la date officielle du divorce, l’avocat de Federline avait déposé une demande de révision de cet accord en faveur de son client.

Le 18 septembre, le juge Gordon, saisi du litige, avait noté que la chanteuse de 25 ans consommait de la drogue et de l’alcool et lui avait imposé des analyses bihebdomadaires.

Ce grave revers pour l’ex-"lolita" intervient à la suite d’une série d’incidents très médiatisés depuis le début de l’année.

La chanteuse aux 76 millions d’albums vendus a passé un mois en cure de désintoxication en février et mars derniers, après avoir provoqué un choc dans l’opinion en se rasant la tête, visiblement en pleine dépression nerveuse. Elle avait ensuite affirmé sur son site internet avoir "touché le fond".

Dans ce qui devait être son grand retour après quatre ans de hiatus artistique, Spears s’est produite en direct à la télévision à une heure de grande écoute le 9 septembre, en ouverture des MTV Video Music Awards.

Mais la presse américaine a été unanime à qualifier la prestation scénique de la jeune femme de désastreuse : son play-back n’était pas synchronisé et sa chorégraphie hésitante.

Huit jours plus tard, son imprésario annonçait qu’il mettait fin à leur collaboration, entamée voici seulement un mois. Le même jour, en plein combat judiciaire avec Federline, la célèbre avocate Laura Wasser avait confirmé qu’elle ne défendrait plus la chanteuse.

A ces fiascos artistique et personnel s’ajoutent des soucis judiciaires. Le 21 septembre, Spears a été inculpée de délit de fuite et de conduite sans permis valide à la suite d’un accident près de Los Angeles.

La vedette avait été filmée et photographiée le 6 août alors qu’elle se garait dans un parking. Elle avait heurté une voiture en stationnement avant de partir comme si de rien n’était. Personne n’avait été blessé et les dégâts apparents se limitaient à une carrosserie rayée.

Mais l’attitude de la star est assimilée à un délit de fuite en droit californien et passible de six mois de prison ferme.

Qu’on laisse enfin Britney tranquille où alors le monde du show business américain sera tenu responsable de la fin tragique d’une blonde qui voulu juste faire de musique et qu’on l’aime...

Une mère ne doit pas être séparée de ses enfants à causes des ragots de la Presse à scandale.