Boire ou enfanter, il faut choisir !!

Boire ou enfanter, il faut choisir !!

Cela paraît hallucinant mais une loi oblige désormais les fabriquants d’Alcool à avertir du danger de leurs produits pour les femmes enceintes.
Cela veut dire qu’alors que tout le monde sait, depuis des lustres, que grossesse et bitures ne font pas bon ménage, on est obligé de rajouter un message d’alerte directement sur les bouteilles.
De toute façon ne nous voilons pas la face, l’Alcoolisme est le Mal français numéro même si ses risques exactes sur la santé restent tabou dans notre société....

En effet dès le 3 octobre 2207, et en application de l’arrêté ministériel du 2 octobre 2006, toutes les bouteilles d’alcool devront comporter un message sanitaire à destination des femmes enceintes, soit sous forme d’un pictogramme explicite, soit sous forme d’une phrase d’information : “La consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant”.

L’alcool, qui passe de la mère au foetus en traversant allègrement la barrière du placenta, affecte le système nerveux central du foetus. Selon une enquête de l’Inserm, entre 700 et 3.000 bébés naissent chaque année en France atteints d’un syndrome d’alcoolisation foetale grave, responsable de handicap mental, d’anomalies de la face, ou encore de troubles nerveux.

Quant aux consommations d’alcool épisodiques, elles ne sont pas, comme le pense une majorité de la population, exemptes d’effets sur le foetus. Une petite coupe de champagne lors d’une grande occasion, un verre de vin ou une bière de temps en temps sont à proscrire pendant les neuf mois de la grossesse.

L’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) lance donc une nouvelle campagne destinée à informer la population de la mise en place d’un message sanitaire sur tous les conditionnements d’alcool. Les produits non conformes mis sur le marché ou étiquetés avant le 3 octobre pourront toutefois être vendus jusqu’à épuisement du stock.