Pour Cent Balles t’as plus Rien

Pour Cent Balles t'as plus Rien

Pour la 1ère fois, un gouvernement de droite songe à faire payer les riches, et rien que ça vaut bien un petit poème… Son porte-parole avoue que les services de Christine Lagarde, qui en a pris l’engagement, travaillent à la rédaction d’un rapport sur la mise en place d’une imposition minimale sur le revenu des personnes physiques en vue d’un examen à l’occasion du projet de loi finances pour 2008. Le principe d’un impôt citoyen, esquissé dans le rapport Strauss-Kahn en février dernier pour la candidate socialiste était forcément consensuel : les reporters du journal Le MAGue n’ont remarqué aucune émeute dans le triangle Neuilly-Auteuil-Passy mercredi soir ! Mais pendant que Luc Chatel s’indigne du coût de la baguette, que Xavier Darcos négocie avec les supermarchés un cartable et une gomme à prix coûtant, des mesures d’économies sont prévues dès la semaine prochaine : tours de stade gratuits pour les élèves pendant une heure, pendant que des enseignants prépareront les devoirs à faire, suppression de factions à la porte des ministères, etc. Que faire d’autre ? Les classes moyennes ont été lessivées par les gouvernements précédents, et avec l’endettement de la France, il n’est plus question de songer à l’emprunt : ne peuvent désormais contribuer à l’effort national que ceux qui ont encore un peu d’actions dans leur portefeuille…

Le choc des cours de Bourse incite à la prudence
Et le pouvoir sera jugé sur son budget
Tant il lui faut aussi financer son projet :
Il doit trouver de l’argent frais, c’est l’évidence…

Le détail des rigueurs pour la rentrée est dense,
Il y en a pour tous les coûts, mais sans gadget ;
Si le gouvernement l’a lancé d’un seul jet,
C’est le pouvoir d’achat qui va mener la danse !

Il doit donc demander un effort substantiel
À tout le monde afin d’aller un jour au ciel
De nos manuels d’Histoire avec cette analyse :

Il a su faire un tour de force, en bon terrien,
Mendiant au peuple un grain sans qu’il se formalise
,
Il le faut bien, sinon il n’en restera rien !

 

Ségolène et les Profs :