Voici en un savoureux journal imaginaire l’immersion d’un adolescent dans le monde du rock français à l’occasion des tournées de Naast, des Second Sex, des Plasticines et des Shades. La chronique enthousiaste et idéaliste des premiers sentiments de liberté et de puissance, premier amour, mais surtout histoire universelle de l’adolescence occidentale sur fond de rock’n’roll, de myspace et de MSN.

Avec 727 nouveaux romans - 493 français et 234 étrangers - attendus entre fin août et octobre, la rentrée littéraire battra une fois de plus ses records de production. Les éditeurs cherchent à compenser l’essoufflement des ventes, qui diminuent d’année en année, par le nombre.

La seule réponse à cette mort programmée des Lettres française c’est bel et bien d’ouvrir le système à de nouvelles voix, à de nouveaux auteurs, à de nouveaux talents et en cela Boris Bergmann-Grünebaum est très très prometteur et offre une fraîcheur divine au monde des lettres. Un vin de vigueur très rock, une claque dans la gueule à la vieille garde !!

"Clac, clac, clac, clac...".
J’adore écouter le bruit du talon de mes boots sur le marbre blanc de mon hall d’entrée. Quand je passe devant le miroir, je croise mon doux reflet, glacé dans l’immensité argentée, qui se répète... Qui se répète... jusqu’à l’infini.
je reste quelques secondes à me regarder. Puis, quand tout est parfait, quand mes cheveux brillent à la lueur des derniers rayons de soleil couchant, quand le khöl noir sous mes yeux fait disparaître les traces de cernes des nuits dernières... Et seulement à ce moment...
Je commence à m’admirer. Je dois être parfait."

Un Journal en phase avec son époque, une voix d’une étonnante maturité, des trouvailles poétiques saisissantes. Un auteur, à part entière, est né en cette rentrée littéraire 2007 !!

"Viens que je te tue ma belle", Journal imaginaire, Boris Bergmann, Scali littérature (2007).