MONIQUE... LA POUPÉE MAGIQUE ET FANTASTIQUE !

MONIQUE... LA POUPÉE MAGIQUE ET FANTASTIQUE !

Ah ! Monique... quel beau film, concernant un réel phénomène de notre Société dite moderne et sur l’incommunicabilité du couple homme-femme, superbement réalisé par Valérie Guignabodet et heureusement que c’est une femme qui en est l’auteur, sinon je pense que les critiques des "féministes" auraient été plus incisives si Frédéric Vignale en était le réalisateur.

Une poupée moulée en latex, avec un tour de poitrine de rêve, de longs cheveux, un ventre plat, pas un gramme de cellulite, des fesses rebondies et qui doit avoir aux alentours de 20 ans... c’est le pied assuré pour Albert Dupontel, dont le rôle est magnifiquement interprété. Quant à l’actrice Marianne Denicourt, elle incarne merveilleusement la femme blasée par un mari taciturne et dépressif qui s’ennuie dans son couple.

C’était mardi 21 août sur M6 à 22h15.

Cette poupée est une femme en caoutchouc qui est un peu coûteuse à l’achat, puisque Dupontel déclare qu’elle vient des U.S.A. et qu’avec les frais de port, elle lui revient environ à 7000 $. Aujourd’hui, il faut compter aux alentours de 8000 € ce qui est excessif... mais votre femme vous coûte combien depuis dix ans, messieurs, lorsqu’elle ne travaille pas et votre maîtresse que vous comblez de bijoux, parfums et grands restaurants... calculez et comparez ! Sans oublier que la belle "Monique" ne vieillit pas, n’a jamais mal à la tête, ne se plaint pas de sa condition, ne raconte pas sa vie passée, ne pleurniche pas et est toujours bien disposée. Cela fait réfléchir, mais n’est qu’un fantasme pour égoïste macho.

Cette comédie tristounette et à la fois pleine d’espoir nous interpelle et nous permet de constater que les rapports entre l’homme et la femme se dégradent depuis de nombreuses années. Certains hommes prétendent que c’est depuis 1968, année où la femme à cessé d’être l’esclave de l’homme. Cette catégorie, de mâles prétentieux, disent à qui veut l’entendre que trop de femmes veulent être comme eux : elles travaillent, elles fument, elles boivent, fréquentent les salles de sport et sont de moins en moins à l’écoute de nous, préférant diriger une entreprise ou faire de la politique. Ces belles dames ne veulent plus être des femmes objets et elles ont raison ! Mais l’homme dans tout çà, que devient-il et pourquoi se sent-il en position d’infériorité en étant dépassé par les évènements... alors il a parfois envie de se payer une professionnelle ou plus simplement de jouer à la poupée comme l’enfant qu’il n’est plus.

De quoi rêvent les hommes ? Tout simplement de coiffer leurs compagnes, de les habiller et de les dévêtir, de les gâter, de s’occuper d’elles... mais elles ne veulent plus ! Les femmes semblent ne plus vouloir tout consacrer à un homme, ne les regardent plus, ne parlent plus d’amour mais plutôt du budget et de l’éducation des enfants, des fins de mois difficiles et de biens d’autres problèmes qui prennent la tête aux hommes en les empêchant d’avoir du désir car pour bander, il faut être libre dans sa tête... nous sommes encore très primaires dans nos réactions ! Devant une telle situation, de nombreux hommes s’en vont chercher des compagnes plus douces et plus dévouées en Europe de l’Est ou sur les continents Africain et Asiatique.

D’un autre côté nos femmes préfèrent s’amuser avec un "sex-toy" qui ne ramolli pas dès leur premier orgasme... mais c’est peut-être vous, mesdames, et vos comportements qui fait que vos hommes défaillent. Chacun prend son plaisir tout seul, alors à quoi cela sert-il d’être en couple ? Et si chacun de nous faisait plus attention à l’autre, peut-être que nos libidos respectives reprendraient enfin leurs droits. Nos épouses ne doivent pas se comporter comme nos mères, en voulant tout gérer et tout décider. Votre révolution sexuelle... nous en avons plus qu’assez (nous sommes cassés et castrés psychologiquement). Prenez garde, car si vous ne changez pas à notre égard, il va sans dire que des milliers de "Monique" vont inonder (si je puis dire) le marché du sexe.

Les hommes et les femmes vont se retrouver seuls, sans se parler, sans se toucher ou sans essayer de se séduire mutuellement. Les hommes partirons se faire traire à la banque du sperme du coin pour qu’une illustre inconnue puisse se faire inséminer et faire son bébé toute seule (comme chantait Jean-Jacques Goldmann).

Réfléchissons car ce programme n’a rien de réjouissant ni d’alléchant. Si chacun y met du sien, peut-être qu’un jour prochain nous pourrons vivre ensemble sans se mépriser