LES SCIENTIFIQUES DE LA GENDARMERIE... TRAQUENT LES PÉDOPHILES

LES SCIENTIFIQUES DE LA GENDARMERIE... TRAQUENT LES PÉDOPHILES

La récente affaire de pédophilie, du criminel Francis Evrard, relance le débat sur la récidive de ces détraqués du sexe.

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (I.R.C.G.N.) basé à Rosny-sous-Bois (93) et créé en 1987 n’a de cesse de traquer toutes les dérives de ces monstres, tant sur Internet que sur le terrain.

L’Institut, par le canal de ses Chercheurs et de ses Scientifiques, permet d’apporter la preuve irréfutable à un tel crime car les aveux ne constituent plus à eux seuls des preuves suffisantes devant les Cours d’Assises.

Les Gendarmes de l’IRCGN effectuent les prélèvements et analysent ceux-ci en leurs laboratoires de police scientifique.

Cela nécessite les plus hautes technicités pour devenir de véritables experts dans les domaines les plus variés tels que l’analyse de micro prélèvements, l’informatique, l’électronique, les traces biologiques, l’anthropologie, la thanatologie, l’odontologie ou l’entomologie... pour ne citer que ces spécialités.

En 2006 plus de 60.000 échantillons, prélevés lors d’environ 200 déplacements, ont été expertisés par l’IRCGN.

De nouveaux outils très précis permettent la détection d’images pédopornographiques sur le Net.

Les matériels, concernant le domaine de l’empreinte génétique, sont si pointus qu’ils permettent aux personnels du service central d’analyses génétiques de la gendarmerie de travailler dans des conditions optimales et de confier leur travail aux gendarmes du service central de préservation des prélèvements biologiques.

Lorsqu’un criminel sexuel... (je dis bien "criminel" car l’expression "délinquant sexuel" est inappropriée vu que le viol d’un enfant est un crime prévu et réprimé par l’article 222-24 et suvants du Code Pénal et non pas un délit) commet son acte de barbarie pour répondre à une pulsion sexuelle qu’il ne contrôle pas (il est certes malade, mais n’en est pas moins l’auteur d’un crime), il laisse sur les lieux et sur sa victime des substances biologiques qui lui appartiennent. Sur lui se déposent également des micros éléments qui émanent de sa victime. Ces substances faites de sang, de salive, de sperme, de cheveux, de fibres de vêtements, de terre, de pollen etc... sont recherchées et prélevées sur la scène de crime.

Ces prélèvements parviennent au laboratoire pour identifier principalement la présence d’acide désoxyribonucléique (ADN) appartenant à l’auteur des faits et à sa petite victime.

Grâce à cet IRCGN l’erreur judiciaire est presque impossible et permet l’arrestation quasi certaine d’un pédophile.

Le témoignage est également très important et dans l’affaire Evrard, ce chauffeur de taxi n’est pas un délateur car il a permis de confondre Evrard grâce à un véritable acte citoyen. La loi du silence ne peut pas exister dans ces cas précis et nous nous devons de préserver nos enfants et nos petits-enfants, face à ces prédateurs qui ne doivent plus se sentir en sécurité pour commettre leurs actes immondes. Les castrateurs chimiques ne sont efficaces que s’ils sont pris de manière régulière, alors pourquoi ne pas proposer une castration chirurgicale à ceux qui le demanderaient expressément afin qu’ils soient certains de vivre en toute liberté sans porter atteinte à celle de nos enfants.