MONICA BELLUCCI… DE LA FOLIE A L’INFINI !

MONICA BELLUCCI… DE LA FOLIE A L'INFINI !

Si je vous dis brune, italienne, jolie et pulpeuse, vous pensez immédiatement à Monica Bellucci.

A 43 ans “La Monica”, comme on dit en Italie, est au sommet de sa beauté mais encore pas totalement à celui de sa gloire.

La “bomba” méditerranéenne, sensuelle à souhait, a le regard innocent de l’enfance, le visage doux et l’accent chaud, cette particularité vocale qui nous invite à voyager ou à apprécier les pâtes fraîches.

C’est toujours un grand moment de plaisir que de la retrouver au cinéma ou sur un plateau télé. On regarde Monica de la même manière que l’on peut être visuellement attiré par un feu à l’âtre qui crépite dans la cheminée du salon et dont les flammes dansantes nous envoûtent, nous fascinent et nous apaisent en même temps.

Cette femme gracile, à la silhouette encore juvénile, détourne bien des regards sur son passage.

C’est sur un tournage que je l’ai vu passer à côté de moi. Ses cheveux étaient courts, à l’époque, pour les besoins du film “Le concile de pierre”. C’était juste avant la séance de maquillage, elle portait un imperméable sombre noué à la taille par une ceinture. Elle posait avec classe et naturel pour notre photographe. Voir cette femme, même lorsqu’elle ne joue pas, est déjà un spectacle dans lequel nos yeux se brouillent lorsqu’ils s’en vont tout doucement caresser les cheveux et les lignes de la diva.

Monica aurait pu servir de modèle à Léonardo da Vinci… cette Joconde-là aurait déclenché quelques émouvants et inavouables émois.

“Femme des années 80… mais femme jusqu’au bout des seins” chantait mon ami Michel Sardou, à croire qu’il la connaissait déjà.

Comme disait Marcel Proust : “La vraie beauté est si particulière, si nouvelle, qu’on ne la reconnaît pas pour la beauté”.

La beauté extérieure de Monica est peut-être la porte d’entrée derrière laquelle se trouve ce grand couloir qui nous entraîne vers la beauté intérieure et les richesses cachées de la salle aux trésors de son cœur. Il n’y a que dans l’amour où cette bien étrange alchimie puisse opérer, parce que toutes les femmes que nous aimons sont forcément belles. On est toujours belle dans le regard de celui qui vous honore de cette façon.

Si Cléopâtre avait les traits et la vertigineuse chute de reins de Monica, Jules César et Marc Antoine se sont certainement régalés.

De mannequin à actrice, la belle laisse son empreinte partout où elle passe.

Symbole de la féminité, voire peut-être du péché originel, Monica ne laisse personne insensible à sa plastique superbe, à ses charmes enivrants et déroutants de son mystérieux regard de braise. Cependant Monica semble avoir la personnalité distante et presque inaccessible de ces beautés froides qui deviennent des icônes, en nous invitant à une certaine pudeur et pas forcément à accomplir des prouesses… c’est sûrement ce qu’on appelle “la beauté du diable”… alors méfiance !

Je la verrais bien dans le prochain long métrage de l’ami Frédéric Vignale… pourquoi pas ? Lui seul pourrait nous dévoiler la face cachée de la “bellissima”, en nous la rendant plus accessible et plus humaine. Imaginons le couple cinématographique composé par Monica Bellucci et Edouardo Pisani… j’en rêve !