Quand Le MAGue se fait plumer par Le Canard enchaîné

Quand Le MAGue se fait plumer par Le Canard enchaîné

La direction du journal Le MAGue dément toute implication dans cette affaire dont tout le monde se contrefout.

Depuis la révélation dans nos éditions du 5 juillet de la contrefaçon de la boutique de Michèle et Michel par notre sémillant collaborateur LeFred, la presse et les media officiels en ont par-dessus la tête : le génie créatif des rédacteur du journal Le MAGue est constamment à leur livrer une concurrence déloyale, qu’il a déjà fallu prendre des mesures conservatoires. Quelques jours plus tard, une maison de production audiovisuelle de renom a dû offrir un pont d’or à Olivier Chapuis d’Orgeval pour se réserver l’exclusivité de ses traits d’esprit.

Quel sera le prochain rédacteur à tomber dans le piège de l’ouverture ? Dans sa livraison du 11 juillet, Le Canard enchaîné se fait l’écho de la cession de la marque LU par le groupe Danone, et publie un dessin dont la ressemblance avec l’illustration de l’article du journal Le MAGue du 4 juillet sur ce même sujet, est frappante. D’abord, ce dessin, à l’exclusion de tous les autres, n’est pas signé. Coïncidence ? Certainement, si Claude Angeli, co-rédacteur en chef de l’hebdomadaire satirique paraissant le mercredi n’avait reçu quelques jours auparavant une offre de service de l’auteur de l’article incriminé.

Vertement tancé par la direction du journal Le MAGue, le responsable avoue : je m’en bats l’œil, c’est un montage que j’ai fait en cinq minutes et les journalistes du Canard n’ont même pas pris la peine de prendre connaissance de tout ce que j’ai produit ce jour-là ; de toute façon, c’est bien connu, ils ont les pieds palmés ! D’autant plus que le subterfuge ne fait aucun doute : dans l’édition de l’hebdomadaire, la position de la bannière étoilée n’est pas réglementaire, comme vous pouvez le constater.

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À quelles suites peut-on s’attendre dans cette affaire ? Le bien-aimé fondateur du journal Le MAGue, Frédéric Vignale, interrogé sur le lieu du tournage de son film, botte en touche : le problème qui me préoccupe, vous savez, c’est la censure, et là, on ne peut pas dire qu’il y en ait, au contraire !

Nous attendons la mise en examen de l’auteur de cette ignoble contrefaçon pour dénonciation calomnieuse d’un moment à l’autre, et chers amis lecteurs, vous pouvez toujours adresser vos soutiens financiers à votre journal préféré pour lui permettre de faire face à ce nouveau coup du sort.