Le G.S.P.R. (Groupe de Sécurité de la Présidence de la République) qui était composé à part égale, de Policiers et de Gendarmes, ne comportera bientôt plus aucun "pandore"... ainsi en a décidé "le petit père tout puissant du bon peuple de France", par sombre désir de vengeance contre "l’Institution Gendarmique" et parce qu’il n’a toujours pas digéré d’être tenu à l’écart, lors de l’hospitalisation du Président Chirac à l’Hôpital Militaire du Val-de-Grâce pour l’accident vasculaire cérébral dont il avait été victime. Chirac avait demandé, expressément aux Gendarmes de l’Elysée, de ne pas prévenir son très cher et plus fidèle ennemi Nicolas (qui était à l’époque Ministre de la Police).

Alors, comme d’habitude (disait la chanson)... je me lève et je te bouscule, toi l’obéissante Gendarmerie !

Cette première réforme aura pour effet d’attiser la grogne montante, dans les rangs de ces "braves soldats de la Loi".

Soixante gendarmes du G.S.P.R. vont être reversés ailleurs... tout du moins cinquante cinq d’entre eux puis que cinq sont déjà affectés à la protection de l’ex-Président Jacques Chirac.

Quatre vingt trois gardes du corps, tous policiers, veillent désormais jalousement sur la sécurité rapprochée de leur "petit porte-bonheur" et vingt autres pourraient s’ajouter à ce nombre important qui ne constitue pas les économies préconisées par le candidat Sarkozy... surtout que les nouveaux "flics" du G.S.P.R. sont très gourmands et exigeants en matériels modernes (machine à café et T.V. à écran plat, bien utiles dans les moments de "glande"... surtout aux frais du contribuable) et revendiquent le droit à une augmentation de 100% de la "prime de cabinet" (non ! ce n’est pas la prime lorsqu’on se rend aux chiottes).

C’est pas fini, car le Centre National d’Analyse des Images "pédo-pornographique" et l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie vont atterrir à la "maison poulaga".

Quant à la Gendarmerie Mobile, spécialiste du maintien de l’Ordre, elle rejoindrait les C.R.S.

La cerise sur le gâteau est le regroupement au sein du G.I.G.N., qui comporte une centaine d’hommes, de trois cents nouveaux gendarmes qui viendraient de l’ex-G.S.P.R ; du G.I.S.A. (Groupe d’Instruction de la Sécurité des Activités) et de l’Escadron Parachutiste d’Intervention (E.P.I.G.N.).

Cependant, les trois cents nouveaux arrivants au "Groupe" ne peuvent se prévaloir de la spécificité toute particulière des hommes de l’unité d’élite. "Ils porteront tous l’insigne de bras du G.I.G.N... mais sûrement pas le beau brevet métal et numéroté (porté haut et avec fierté) qui ne sera décerné qu’aux véritables spécialistes de l’intervention que sont mes chers Compagnons" déclare le "pionnier" du Groupe Christian Prouteau qui a été reçu, pour avis consultatif, à la Direction de la Gendarmerie (lu dans L’Essor de la Gendarmerie de juillet).

Tout cela nous promet des jours heureux et surtout un beau "merdier"... lorsqu’on dresse les uns contre les autres, il ne faut pas s’attendre à un climat paisible et à une soumission sans faille !

Hervé Morin, Ministre de la Défense, ne lèvera pas le petit doigt pour écouter les doléances des "Gendarmes en colère". Il prévoit même de les mettre au pas, comme de "dociles petits soldats de plomb", et il y a fort à parier qu’il va se planter en refusant de les écouter puis en n’acceptant pas la création d’une représentation professionnelle (de type syndicat apolitique). Les présidents de Sous-Officiers ne servent à rien d’autre qu’à remonter les informations de la base, vers une hiérarchie qui verrouille ce qu’il ne lui plaît pas de diffuser.

J’espère que nos Gendarmes ne vont pas se laisser "mettre"... une fois de plus, car à force de se faire "sodomiser" ils ne seront bientôt plus étanches !