NASTASSJA KINSKI est Tess pour toujours

NASTASSJA KINSKI est Tess pour toujours

Quel grand bonheur de retrouver ce mystérieux et si beau film dédié par Roman Polanski à la sublime Sharon Tate, amour de sa vie, sauvagement assassinée par un fou satanique.

Tess c’est aussi le doux prénom de l’unique femme de ma vie… alors toute ressemblance avec un personnage existant n’est pas fortuite.

Nastassja Kinski, merveilleuse actrice allemande, s’incarne sans résistance dans le rôle de Tess et s’en imprégnera pour le restant de sa carrière malgré des rôles variés. Lorsqu’on joue dans un chef d’œuvre, il est difficile de se séparer d’un personnage aussi attachant que Tess et tout me ramène sans cesse vers cette femme.

Tess, c’est tout simplement un hymne à l’amour dédié à une femme par un homme.

Tess c’est l’histoire d’une jeune femme, belle et crédule, élevée dans un milieu modeste et qui devient la proie des hommes sans même le vouloir, en étant séduite et abandonnée.

Nastassja Kinski joue là dans un film poignant en sachant nous emmener dans les profondeurs de son chagrin, si bien qu’on prend fait et cause pour elle en ressentant le besoin de la sauver.

Je vous comprends, Monsieur Polanski, car rien n’est pire que de ne plus voir sa bien aimée !

Voici donc quelques phrases inspirées par la souffrance d’une absence :

Vertige de l’absence

A vivre près de toi, ma vie est devenue paradisiaque, presque irréelle,

Parce que tu es venue de loin pour la rendre plus belle,

Durant quelques heures je me suis marié à toi,

Et aujourd´hui je suis seul face à moi,

Alors mon cœur est en torture comme celui d’un veuf,

Avec toi j’ai le sentiment d’être beau, presque neuf,

Je souffre du manque de toi, tu remplis toute ma vie,

Ta personne me comble à l’infini,

En venant voyager quelques heures,

Au pays reculé de mon cœur,

Pour magnifier cette radieuse journée,

Et sublimer mon amour pour toi qui s’est encore élevé,

Ai-je été emporté aux confins du rêve et de la réalité,

Es-tu vraiment venue ou bien l’ai-je rêvé,

Tu m’as apporté tant de joie dans cette dimension,

Et me voilà plongé dans l’épreuve de cette séparation,

Qu’il m’est de plus en plus difficile de supporter,

Et qui m’oblige, sur moi, à me replier,

Me sentant transpercé de part en part,

Perturbé et totalement vidé par ton départ,

Tu étais pourtant là, ma petite merveille,

Assise tout près de moi sur un banc au soleil,

Où es-tu à présent que mes yeux te cherchent partout,

Peut-être dans ce ciel entre chien et loup,

Tu vis en moi, mais je ne peux plus te toucher,

Ni même te respirer, encore moins te parler,

Au fond de moi brille encore ton charisme fantastique,

Et ta beauté sauvage étonnamment magique,

Tu as le sourire radieux d’une enfant espiègle,

Et le regard perçant comme celui de l’aigle,

Quand va s’arrêter l’histoire de mon errance,

Qui semble durer depuis mon enfance,

C’était pourtant bien ce mélange d’un peu de moi,

Ajouté à une grande dose de beaucoup de toi,

Tout ce qui vient de toi se vit,

Ce qui me reste de toi s’écrit,

Pour garder une trace de ton passage,

Qui traversera sans doute l’encre de mes pages,

Comme souvenir de ta présence dans ma tête enfiévrée,

Et dans mon cœur qui pleure dans un ciel embué,

Je me demande souvent ce qu’il y a au bout de mon chemin,

Si tu n’es pas là, à quoi me sert cette vie de rien,

Je n’ai plus envie de marcher, juste celle de m’asseoir,

Sans toi ma vie me paraît bien dérisoire,

Tiens-moi la main, car sans ta présence,

Je ne peux que sombrer dans le vertige de ton absence.