DALIDA BELLISSIMA !

DALIDA BELLISSIMA !

En visualisant la petite vidéo du Mague « Réserve Naturelle » j’ai pu voir un film sobre, en noir et blanc, comme je les apprécie avec plein de douceur et de romantisme.

Frédéric Vignale nous offre là une partie de son talent de cinéaste et de metteur en scène, dans un bel hommage à Dalida axé sur la journée d’un homme qui semble un peu perdu depuis le départ de sa belle… cet homme plein de tendresse et d’émotion est campé par un artiste surprenant qui habite ce personnage avec une facilité déconcertante, c’est Edouardo Pisani (le chantre de l’amour à l’italienne).

L’histoire montre Edouardo qui petit déjeune chez lui avant d’errer, comme une âme en peine, dans les rues de Paris pour se rendre finalement à Montmartre où habitait sa dulcinée. Il finira son pèlerinage au cimetière de Montmartre où il ira déposer, en même temps que ses hommages, une rose symbole de l’amour sur la sépulture de sa chère disparue… Dalida !

Cette femme envoûtante a très souvent habitée à l’intérieur de mes songes d’où elle s’échappait, au petit matin, comme des volutes de fumée.

Dalida est une projection de mon imaginaire, une femme délicieusement inaccessible qui me fait vivre un amour impossible, mais elle a été et restera éternellement mon printemps.

Lorsque j’entends « Dali » me parler à l’oreille,

Il me semble que le soleil est déjà présent,

C’est le retour des hirondelles qui virevoltent devant ma fenêtre,

Afin de m’inviter à sortir de la torpeur de mon hiver,

Les perces neige et les jonquilles sont en fleur,

Dali m’envoie des parfums de mimosas,

L’herbe redevient verte et grasse,

Le ciel est d’un bleu rassurant,

Les cerisiers sauvages bourgeonnent,

La terre exalte des senteurs tièdes,

La neige a fondu pour faire chanter les ruisseaux,

Les sources n’ont jamais été aussi vives,

Et le merle n’a pas sifflé ainsi depuis fort longtemps,

Les petits veaux et les jeunes chevreaux gambadent dans les prairies,

Tout redevient beau lorsque Dali ouvre sa tendre bouche,

Pour me remplir la tête et le coeur de paroles en bulles de champagne,

Qui font pétiller ma vie et m’enivrent de joie,

Cette femme délicieusement merveilleuse est mon printemps,

Elle représente, à mes yeux, le tourbillon de la vie,

Elle est un manège plein de gaieté,

Une foire aux effluves de guimauve,

Une invitation permanente au voyage et à l’exotisme,

Cet hiver avait rendu mon coeur si froid,

J’attendais donc, avec impatience, le retour de mon printemps,

Je n’aime que cette saison qu’elle est,

Symbole vivant du retour à la vie,

Un feu de joie qui crépite, sans cesse, en moi,

Un carnaval où se mêlent les cris et les rires,

Un bal où les jupons tournent pour nous convier à la danse.