L’Inquiétude

L'Inquiétude

Je suis inquiète. Très inquiète.
Pourtant je ne devrais pas.
En mon âme et conscience j’avais pensé une autre France, je l’avais visualisé, je l’avais imaginé. Peut être pour mieux me rassurer ?

Georgina Dufoix conseille, en parlant des présidentielles, de « ne pas s’attacher aux partis ou aux programmes mais aux personnes afin que notre prière leur permette de donner le meilleur d’elles-mêmes ».
Quelle sagesse !

Mais je dois avouer que même avec toute la bonne volonté, pour moi comme pour beaucoup, le parti, le programme et les personnes sont totalement indissociables.

Mon inquiétude est commune à celle de tout un peuple, notre lendemain est incertain.

Notre ciel est chargé d’animosité et de méfiance de l’autre au delà du rictus qu’on appelle exagérément « un sourire ».

Selon les sondages, la majorité de la France a voté a plus de 53%, je devrais donc rencontrer beaucoup de Français heureux de leur vote et cherchant à partager leur joie d’avoir gagner.

Rien, il n’y a aucune euphorie dans le peuple, juste une grosse inquiétude car on ne peut s’empêcher tous ensemble d’extrapoler, d’imaginer du présent actuel, une situation plus désagréable encore.

L’inquiétude peut vous servir !

Si le peuple s’affole, la peur dresse la tête et plus aucune logique n’a de prise. On dit que l’inquiétude est une maladie de l’âme et s’il n’y a aucun traitement, elle freine l’acquisition de la maturité morale. Hélas, ce mal, aujourd’hui grossi par l’instabilité et les désordres de notre société, a atteint le peuple français.

Comment vivre sans soucis au milieu de tant de gens inquiets ?