La Blanche, c’est du délire décadent. Pour preuve leur album s’intitule ‘Disque d’Or’. Car, disent-ils, « Comme ça on est sûr d’avoir un disque d’or une fois dans notre vie ». Et bien, chères lectrices et chers lecteurs, il suffit de glisser le disque dans la platine et de se laisser envoûter par la voix pénétrante de l’auteur compositeur, Eric La Blanche pour comprendre qu’ils pourraient bien avoir raison. Il suffit de se laisser envahir par les rythmes trémoussant, par les mots percutants pour acquiescer avec entrain : ce disque est un disque d’or.

A plonger et replonger avec gourmandise dans ‘Le bocal’, on ne deviendra sûrement pas ‘Alcoolique’ car ‘Tout est parfait’ : de la déclaration d’amour pour le beau sexe (‘La mienne’) au simple constat des agissements des médias (‘La mort à Johnny’), de la mort aux cloches scintillantes (‘Allongé dans un pré en automne’) à l’introspection grisée (‘Je suis une maison close’), de l’entretien avec le diable (‘La croisée’) au tour de roues d’une bicyclette légendaire (‘Adélaïde’), Disque d’or est cynique, tendre, polychrome et polymorphe. Les guitares très présentes se mélangent à des sons électroniques savamment distillés et mariés au bel organe vocal du chanteur.

Découvrez sans plus attendre, Le disque d’or de La Blanche. De vagues accents de Ferrat et Brel mâtinés à ceux d’Alexis HK ou de Brassens et de Ferré mais diablement déjantés, le rendent totalement inclassable. Et il faudrait vraiment être un ‘Martien à grosse tête’ vide pour ne pas reconnaître que La Blanche est purement sexy, hypnotique et totalement insoumis.

Disque d’Or mérite d’être un disque d’Or !

Disque d’Or, La Blanche, La manufacture du disque

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