Les bonnes choses ont une fin, mais en ce qui concerne la campagne, on dirait que certains préfèreraient la voir se poursuivre indéfiniment. Celle-ci fut particulièrement longue, bien au-delà des 12 jours définis par la constitution, puisqu’elle a démarré à mi-mandat lorsqu’un candidat s’est déclaré en affirmant un soir à la télé qu’il y pensait le matin en se rasant… Officiellement, elle doit s’interrompre le vendredi précédant le scrutin, à minuit, afin de laisser au citoyen le temps de la réflexion. Ce n’est pas le parti qu’a pris l’équipe de Nicolas Sarkozy, en lançant l’opération 72 heures pour gagner qui consiste à organiser des milliers d’animations partout en France avec un ton bon enfant certes, mais jusqu’à samedi soir. Par ailleurs, des blogueurs se sont insurgés du fait que la loi interdit aussi la publications de sondages d’opinion ou de sortie des urnes pendant ce laps de temps, jusqu’à la fermeture de tous les bureaux de vote à 20 heures. Ce qui est la règle pour le citoyen lambda ne l’est évidemment pas pour tout le monde, états-majors politiques et journalistes bénéficiant en la matière d’une information exclusive, tout en étant également acteurs du fait de leur appartenance au corps électoral. La loi française ne s’appliquant pas à l’Étranger, alors avec Internet, des organes de presse ont prévu d’afficher leurs informations sur leurs sites. Vous en retrouverez le détail au bas de la page. La question de la mondialisation a été soigneusement évitée, mais elle est pourtant au cœur de la campagne !